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Le Nord-Cotentin socialiste, fief de Bernard Cazeneuve se réveille: ras-le-bol de la soumission à la France Insoumise!
Billet de Florestan:
De Normandie sont toujours sorties les solutions politiques dont la France a besoin lorsqu'elle connaît une crise majeure.
Après la reconquête de la souveraineté nationale sur son propre sol par les résistants normands gaullistes de l'été 1944 à l'occasion de l'opération "Overlord" voulue par les seuls Anglo-américains, après le discours de Bayeux de 1946 jetant les bases d'une 5ème République aujourd'hui totalement dévoyée, le double mandat d'Emmanuel Macron qui s'apparente de plus en plus à celui d'un liquidateur judiciaire qui ne prend même plus la peine de masquer la trahison nationale sinon le sabotage de tous nos intérêts supérieurs dans un mélange haluciné d'incompétence, de désinvolture ou d'opportunisme cynique par nos soi-disant élites technocratiques dont l'actuel président de la République est la plus parfaite caricature, reviennent les temps historiques d'une refondation totale, urgente, de la formule de gouvernement de la France ayant abdiqué, de fait, sa souveraineté dans un ensemble européen de plus en plus vassalisé aux seuls Etats-Unis d'Amérique:
De la Normandie politique peut-il encore sortir un bien pour assurer le salut de la France?
Cette question qui est dans la tradition gaulliste, une tradition politique qui fut longtemps une tradition normande, peut-elle intéresser la gauche pour que la France soit sauvée de la ruine qui la menace tout en sauvant la gauche elle-même?
Bien sincèrement, on peut penser avec toute la prudence nécessaire, mais tout de même, que Bernard Cazeneuve, l'ancien député-maire socialiste de Cherbourg et qui fut le Premier ministre que l'on sait de François Hollande dans les épreuves que nous savons (les attentats sanglants de l'islamisme radical des années 2015 -2016) pourrait être cet "homme d'Etat" qui nous manque cruellement.
"La nation est le dernier refuge du pauvre." (Jean Jaurès)
La gauche "française" (si cet adjectif peut encore être associé à la gauche) est, actuellement, dans un état encore plus désastreux que la France elle-même:
La soumission de toute la gauche française ou presque au gauchisme nihiliste et destructeur de la France insoumise à tout sauf à l'islamisme et à la déconstruction progressiste made in California, une gauche dont l'intelligence est aussi artificielle que celle de Chat GPT, une gauche qui subit le terrorisme intellectuel et moral des dévots "escrocs-logistes", cette soumission, donc, devient de plus en plus insupportable à une frange du parti socialiste ou du parti communiste que l'on pourrait qualifier de "gauche républicaine" ou de "gauche nationale", bref, une gauche "française" qui ne veut pas mourir euthanasiée dans l'opération de mise à mort du parti socialiste menée par Jean-Luc Mélenchon qui n'en finira jamais de régler ses comptes personnels avec le Rouennais François Hollande.
Mais aussi: de plus en plus insupportable aux syndicats qui s'inquiètent désormais de la bordélisation du débat parlementaire voire de la destruction politique de l'Assemblée Nationale à l'occasion de la réforme des retraites alors qu'ils espéraient sur le sérieux des députés de la "Nupès" pour contraindre le gouvernement avec une censure de l'article 7 du projet de loi prévoyant le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
Les débiles braillards de la LFI n'ont donc réussi qu'un seul tour de force: celui d'obliger le moustachu de la CGT à accepter une tribune dans Le Figaro pour dire tout le mal, non sans raison, de cette consternante situation... Il est probable que le groupe parlementaire commun dit de la "Nupès" ne résistera pas à cette pantalonade si l'on y trouve encore des députés ayant conservé le sens de l'honneur!
Depuis 80 ans, le salut politique de la France est toujours venu de la côte normande: les plages du Bessin il y a 80 ans avec le Gaullisme. Le Cotentin aujourd'hui avec le réveil, sinon l'ultime sursaut de la gauche républicaine française qui ne veut pas mourir...
La capitale du Monde d'après...
Reste, cependant, un gros obstacle à franchir, sur la route de Bernard Cazeneuve depuis Cherbourg... Un obstacle que l'avocat autrefois établi dans le port du Nord-Cotentin connaît fort bien: l'obstacle fabiusien rouennais même si avec le sinistre oiseau qui préside actuellement à la métropole normande, la fabiusie est aussi en déliquescence avancée déjà digérée par une éco-bobo-logie progressiste de centre ville métropolitain de plus en plus recroquevillé sur elle-même quitte à fermer la métropole de Rouen sur le reste d'un territoire normand où les classes populaires, ouvrières ou moyennes ne votent plus ou votent pour la droite souveraine nationale quand ces électeurs votent.
Mais comme Nicolas Mayer-Rossignol, élu maire de Rouen dans l'abstention générale avec, quasiment, le seul concours des voix des militants locaux renforcées des voix des populations diversitaires, alors que notre oiseau préféré qui s'était paré des plumes du paon de la gauche républicaine, a échoué dans son siège du château Faure pour ravir la place de premier secrétaire d'un parti socialiste d'élus locaux ne comptant plus que 25000 adhérents, il faudra pour la gauche républicaine française et normande faire l'effort de contourner Rouen et c'est triste à dire!
Car une fois de plus, Rouen est une ville qui semble être toujours politiquement à côté de la plaque! Avec à sa tête un homme "méchant" qui est, avant tout, le participe présent du vieux verbe "méchoir" qui veut dire: tomber à côté, ou tomber mal...
Politique. Dans une tribune, une centaine d'élus apportent leur soutien à l'ancien député-maire de Cherbourg et ancien premier ministre Bernard Cazeneuve, qui souhaite une alternative à gauche, entre la Nupes et Emmanuel Macron.
Ils sont parlementaires, présidents de Région ou de Département, maires ou conseillers municipaux. Dimanche 19 février, une centaine d'élus publie, dans le Journal du Dimanche, une tribune intitulée "Pour une gauche responsable".
Ces signataires, parmi lesquels on retrouve notamment l'ancienne ministre normande Clotilde Valter, élue à Lisieux, et la maire de Mondeville, Hélène Burgat, souhaitent "offrir une alternative de gauche capable de porter un projet, d'assumer la charge d'une responsabilité et de rassembler une majorité de Français au premier comme au second tour" de l'élection présidentielle de 2027.
Une fédération autour de Cazeneuve
Ils se défendent de vouloir "un parti de plus" mais soutiennent Bernard Cazeneuve, ancien premier ministre et ancien député-maire de Cherbourg, qui propose de créer "une fédération pour une gauche républicaine, sociale, démocrate, humaniste et écologique".
Mercredi 1er février, dans Le Point, l'ancien maire de Cherbourg-Octeville appelait à la création d'un mouvement réunissant les forces de gauche qui ne se reconnaissent pas dans la Nupes, façon, selon lui, d'éviter une victoire de l'extrême droite à la prochaine élection présidentielle
Lire la tribune publiée dans le Journal du Dimanche (19 février 2023):
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