Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 45 365
Derniers commentaires
Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
14 février 2023

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 14 février 2023: L'Union européenne voit rouge! Il n'y a pas assez de diplômés en Normandie!

Revue de presse normande au 14 février 2023:

Il faut se mobiliser pour sauver le patrimoine végétal et naturel des haies de bocage après soixante années de saccage et de ravage tant dans les pratiques que dans les représentations: il faut tout réapprendre en profitant du bénéfice pratique de la mécanisation qui permet d'alléger sensiblement la tâche des agriculteurs. Les CUMA ont décidé de sensibiliser les exploitants agricoles en zone bocaine pour faire évoluer les pratiques: la coupe à blanc et les remembrements doivent cesser! Malheureusement, ces pratiques perdurent et on s'interrogera sur l'efficacité de la mission en cours...

On espère que les gens de la CUMA soignent un peu mieux les haies de bocage que Monsieur Louis Fontaine, journaliste de son état à la rédaction de France Bleu, ne soigne la conjugaison française qu'il massacre plutôt à la... tronçonneuse!

https://www.francebleu.fr/infos/environnement/l-avenir-du-bocage-normand-se-joue-en-grande-partie-sur-l-entretien-des-haies-6669340

L'avenir du bocage normand se joue en grande partie sur l'entretien des haies

reencodedfatimage_whatsapp-image-2023-02-10-at-11-46-56

Faciliter la création ou la restauration de haies. C'est la mission des Cuma (Coopérative d'utilisation de matériel agricole) dans le Calvados et l'Orne. Elles sensibilisent les exploitants agricoles, les associations et les particuliers sur l'entretien des haies bocagères.

Sensibiliser les agriculteurs sur l'entretien et l'importance des haies du bocage. C'est l'une mission de la Cuma (Coopérative d'utilisation de matériel agricole) dans le Calvados et l'Orne. Les haies sont essentielles et emblématiques sur le bocage normand, naturellement boisé. Outre leur intérêt esthétique, ce sont des réservoirs de biodiversité essentiels, elles protègent les cultures ou encore les animaux

Alors les animateurs de la Cuma multiplient les rencontres auprès des agriculteurs en possession de parcelles avec des haies. Objectif, faire évoluer les méthodes d'entretien et décrypter tous les bienfaits (économique, écologique...) que peuvent apporter ces haies.

Pour les agriculteurs et les jeunes

Une mini-formation qui s'effectue également auprès des jeunes agriculteurs et à laquelle Jean-Dupont Tavis, formateur au CFA de Vire, contribue. Aujourd'hui, les pratiques d’entretien de ces haies ont évolué, elles se mécanisent, ce qui doit permettre de mieux préserver et faire évoluer le bocage dans la durée.

"Avant, le bois était vraiment une corvée. On a une mécanisation qui est très importante aujourd'hui et qui permet de faciliter les choses. On peut valoriser notamment tout ce qui est feuillage, qu'on ne valorisait pas avant et que l'ont brûlé. (SIC !!!) Ça va beaucoup plus vite. On peut ranger et manipuler le bois de façon beaucoup plus rapide et souple. Il y a une source de revenus qui est loin d'être négligeable. Les modes de chauffage évoluent, vous avez les chaudières à bois, granulé. Il faut donner aux jeunes agriculteurs l'envie, le goût et même l'obligation d'entretenir et de continuer à préserver les haies, même, ce qui serait l'idéal, à en créer des nouvelles".

Utile pour préserver l'eau dans le bocage

Prendre soin de ces haies, c'est aussi préserver notre ressource en eau face aux étés secs en prévision. C'est en tout cas ce que défend Paule Mahmoudi, la présidente du Bocage perché, association spécialisée sur le bocage, sa valorisation et la préservation de sa biodiversité.

"Dans la région, on n'a pas de nappes phréatiques. Donc le but, c'est de retenir le maximum d'eau au niveau des sols, que les rivières soient alimentées et qu'elles ne soient pas comme à l'étiage, comme on l'a vu cet été. Et ça, je dois dire que les hauteurs du Bocage, ce sont nos châteaux d'eau. Plus on maintient l'eau longtemps au niveau des sols, plus on peut passer la période d'été, qui maintenant va être de plus en plus sèche. On est encore dans l'idée qu'on est dans une zone très arrosée, alors qu'on est sur une zone où il pleut moins en été, et ça ne va certainement pas changer. On est beaucoup plus en danger que, par exemple, sur la plaine de Caen, parce que nous avons des sols légers, superficiels, qui ne tirent pas beaucoup d'eau. D'où l'intérêt d'avoir toutes ces barrières naturelles, que ce sont nos haies".


A Rouen, le 8 février dernier, le comité de pilotage de la LNPN a décidé du principe de créer la nouvelle gare SNCF de Rouen sur la rive gauche de la Seine sur le site de Saint-Sever actuellement occupé par la friche du SERNAM:

La gare ne sera fonctionnelle que dans les années 2040 et il faudra, au préalable creuser un tunnel de base de plusieurs kilomètres pour passer de la rive gauche à la rive droite en direction de Barentin et du Havre...

Moralité: le grand chantier pharaonique dont personne ne parle ne sera pas la gare mais ce tunnel largement invisible sauf dans les comptes publics car il faudra trouver au bas mot plus d'un milliard d'euros pour ce faire! On se souviendra du débat sur la LNPN organisé l'hiver 2011 par la CNDP et qui, croyons-nous, avait tout dit en présentant trois scénarios dont le fameux scénario "repoussoir" pour mieux orienter les débats et qui était, bien évidemment, géographiquement, techniquement et financièrement le meilleur, à savoir: un parcours prolongé sur la rive gauche de la Seine depuis Rouen jusqu'à un franchissement sous fluvial dans l'estuaire de la Seine à la hauteur du port du Havre...

https://www.francebleu.fr/infos/transports/le-projet-de-nouvelle-gare-a-rouen-enfin-acte-coup-d-accelerateur-pour-la-lnpn-2674300

Le projet de nouvelle gare à Rouen enfin acté, coup d'accélérateur pour la LNPN

C'est un gros coup d'accélérateur pour le projet de la nouvelle gare de Rouen. Pour la première fois, à l'occasion d'un comité de pilotage de la LNPN (Ligne Nouvelle Paris Normandie) le 8 février 2023, les acteurs ont voté à l'unanimité la création d'une nouvelle gare, rive gauche, à Rouen.

C'est une décision très importante qui vient d'être prise, s'accorde-t-on à dire à la Région Normandie et à la Métropole de Rouen. La réunion du comité de pilotage du mercredi 8 janvier 2023 a donné un gros coup d'accélérateur au projet de nouvelle gare de Rouen et donc au projet de Ligne Nouvelle Paris Normandie.

Autour de la table au ministère de la transition écologique, la Région Normandie, la Région Ile-de-France, la Métropole de Rouen, l'agglomération du Havre et le département de la Seine-Maritime et, pour la première fois, toutes les parties se sont mises d'accord. Auparavant l'Etat et la Région lle-de-France s'étaient montrés réticents à acter le projet.

Une nouvelle gare, rive gauche sur le site de l'ancien SERNAM d'ici 2033

Ce qui a été validé d'abord, c'est l'emplacement de cette nouvelle gare. Elle verra le jour, comme envisagé initialement, sur le site de l'ancien SERNAM, près de la place Carnot. "Elle ne viendra pas supprimer la gare rive droite. On aura plutôt une gare régionale rive droite et une gare rive gauche plutôt de connexion avec Paris", détaille le président de la Métropole de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol qui insiste également sur l'impact économique pour la rive gauche de Rouen.

Décision qui ouvre la voie à la mise en place de la LNPN

Rouen est déjà la plus grosse gare normande en terme de trafic, une gare saturée qui ne pouvait donc plus se développer. En décembre 2022, Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, Edouard Philippe, maire du Havre, et Anne Hidalgo, maire de Paris, avaient rencontré le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, pour le convaincre de la nécessité de relancer au plus vite le projet.

Avec cette nouvelle "gare d'agglomération", le trafic ferroviaire (6,5 millions de trajets par an aujourd'hui) va être doublé et Rouen deviendra une gare de correspondance vers Paris, Le Havre, Dieppe, Amiens et Caen.

La LNPN est un projet ambitieux qui vise à ramener Rouen à moins d'une heure de Paris "avec des liaisons plus fiables, plus ponctuelles grâce aux lignes dédiées" se réjouit le vice-président de la Région Normandie en charge des transports, Jean-Baptiste Gastinne.

La nouvelle gare de Rouen et la première phase de la LNPN devraient voir le jour d'ici 2033-2035. Pour le moment, les études sont lancées pour acquérir les terrains et définir précisément le tracé de la LNPN qui devra passer sous la Seine et relier Barentin. Le ministre de la transition Christophe Béchu a annoncé le début de l'enquête publique en 2026. "Une nouvelle phase de concertation va également reprendre dans le courant de l'année 2023 pour échanger avec les habitants", précise Jean-Baptiste Gastinne.

... et du RER métropolitain, le "SEM"

Avec une gare qui pourra absorber un trafic beaucoup plus grand, la Région Normandie espère pouvoir développer les lignes régionales et "pourquoi pas rétablir par exemple la liaison Rouen-Louviers" explique Jean-Baptiste Gastinne. Un développement qui pourrait bénéficier du soutien de l'Etat.

En novembre 2022, Emmanuel Macron avait affirmé vouloir développer un RER urbain dans les 10 plus grosses agglomérations françaises. Nicolas Mayer-Rossignol avait aussitôt répondu en disant que la Métropole de Rouen était candidate, il a depuis rencontré le ministre des transports, Clément Beaune pour défendre le dossier. Les deux collectivités, Région et Métropole, ont déjà débloqué ensemble un million d'euros pour lancer des études sur le projet.

Nouveaux cadencements et nouveaux tarifs à l'étude

Pour Jean-Gastinne, sans attendre des investissements et des infrastructures nouvelles, il y a des choses à mettre en place pour améliorer l'accès au train dans la métropole de Rouen : "Dès décembre 2023, à Pont-de-l'Arche, on va passer de 4 trains par jour à 12 trains par jours. A Bourgtheroulde, il y aura 10 trains pour les habitants du Roumois". Le vice-président de la Région veut aussi travailler à l'intégration tarifaire pour permettre aux habitants de circuler dans les trains de la Région Normandie à l'intérieur de la métropole de Rouen au tarif du réseau Astuce de la Métropole d'ici la fin de l'année 2023.


 A Caen, Joël Bruneau, maire et président de la communauté urbaine est tenté par le passage en force pour le projet de seconde ligne de tramway: la concertation... Voilà un mot qui commence fort mal surtout chez les élus qui n'ont plus l'objectif d'être réélus ou qui l'ont mal été. On rappelle, en effet, qu'aux dernières élections municipales, Monsieur Bruneau n'est arrivé premier que dans un concours de circonstances abstentionnistes...

https://actu.fr/normandie/caen_14118/tramway-de-caen-des-associations-denoncent-un-passage-en-force_57250348.html


 Le régionalisme inquiète de plus en plus les grands médias parisiens tout comme le jacobinisme central de la haute administration ou de la classe politique nationale:

Il est vrai que la confusion parfaitement assumée chez certains excités entre régionalisme et nationalisme séparatiste a de quoi inquiéter au point que Corses, Bretons ou Basques poseurs de bombes sont devenus les parfaits idiots utiles d'un centralisme jacobin parisien qui n'a peur véritablement que d'une chose: qu'on lui parle vraiment de l'idée régionale et qu'on l'oblige à travailler sérieusement la question!

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-territoriaux/decentralisation-ou-decomposition-nationale-4695782

On fête aussi, ces temps-ci, le 100ème anniversaire de la création en 1923 d'un pastiche de bannière américaine en guise de drapeau national breton qui s'est substitué aux armes et couleurs du pavillon historique du duché de Bretagne existant au moins depuis le XVIe siècle: "Le plain d'hermines", d'argent au semis d'hermines de sable. Ou bien: la "Kroaz Du", d'argent à la croix de sable... Le vrai drapeau historique breton devrait plutôt ressembler aux deux premiers de la série suivante:

drapeaux-de-la-Bretagne-1900x700_c

https://www.nhu.bzh/drapeaux-de-la-bretagne-gwennhadu-kroazdu/

Comme on pouvait s'en douter, le breton de service de la rédaction du Figaro célèbre le 100ème anniversaire d'un drapeau "autrefois très marqué idéologiquement..." (sic!)

https://www.lefigaro.fr/culture/le-gwenn-ha-du-l-etendard-breton-fete-ses-cent-ans-20230213

Et l'historien Alain Croix de préciser: "Il ne sort véritablement de ces sphères autonomistes qu'en 1937 au pavillon de la Bretagne lors de l'exposition universelle de Paris. Malgré cet épisode, le drapeau va mettre du temps à se populariser: il y a des effets de la guerre où il y a eu une compromission d'une partie des militants nationalistes bretons avec l'occupant allemand."

On pourra comparer avec intérêt la situation normande puisque c'est l'inverse qui prévaut: le drapeau néo-régional de type scandinave créé dans les années 1930 par Jean Adigard des Gautries, la fameuse "croix de Saint Olaf" n'a pas remplacé le drapeau régional normand directement inspiré des armes du duché de la Normandie française qui remontent à la première moitié du XIIIe siècle: deux léopards d'or passant et gardant sur champ de gueules.

proxy-image


 Nous en avons déjà ici parlé: un météorite de un mètre de diamètre a illuminé la nuit normande vers 4 heures du matin dans la nuit de dimanche à lundi 13 février 2023.

https://www.paris-normandie.fr/id387848/article/2023-02-13/meteore-dans-le-ciel-de-rouen-avez-vous-vu-limpressionnante-etoile-filante?


 La Normandie, les yeux dans les yeux de la Commission européenne: il y a de quoi voir... rouge!

La cartographie suivante présentant les pays membres de l'Union européenne saisis à la maille régionale, montre par le code couleur, les territoires régionaux qui font le plus fuir leur jeunesse...

Outre le fait que la Normandie est toujours coupée en deux pour les bureaucrates de Bruxelles, on notera que l'ex Haute-Normandie partage la même couleur que nombre de landers de l'ex Allemagne de l'Est ou de nombreuses régions des pays membres de l'ancien pacte de Varsovie, à savoir, la couleur "rouge" qui n'indique pas ici une préférence idéologique particulière (quoique...) mais plutôt une urgence: celle de la fuite massive des jeunes les plus doués, les plus ambitieux et talentueux de ces territoires. L'ex Basse-Normandie fait a peine mieux avec la couleur jaune... Rouge et jaune, les deux couleurs historiques de la Normandie!

Capture d’écran du 2023-02-14 15-18-30

Trêve de plaisanterie, ce constat est plutôt consternant: faudra-t-il que les petits hommes gris de Bruxelles s'agitent pour qu'enfin les "grands" élus Normands sortent enfin de leur crétinisme localiste pour agir enfin?

https://www.banquedesterritoires.fr/la-commission-europeenne-veut-aider-les-territoires-en-declin-demographique-pris-au-piege-du

La Commission européenne veut aider les territoires en déclin démographique, pris au "piège du développement des talents"

La Commission européenne vient de présenter son "mécanisme de valorisation des talents" qui s’adresse aux régions confrontées à une baisse de leur population en âge de travailler

D’ici 2050, la population européenne en âge de travailler diminuerait de 35 millions de personnes. Face à ce déclin démographique, la Commission européenne a décidé de réagir en proposant un nouveau "mécanisme de valorisation des compétences". Présentée mardi 17 janvier dans une communication (présentation en anglais), cette politique a pour objectif d’aider les régions les plus concernées "à former, retenir et attirer les personnes, les qualifications et les compétences nécessaires pour faire face aux conséquences de la transition démographique", souligne la représentation française dans un communiqué. Et ainsi de lutter contre le risque de "nouvelles disparités territoriales grandissantes".

D’après la communication de la Commission européenne, la majeure partie de la région Grand Est ainsi que l’ex-Haute-Normandie font déjà face à un déclin accéléré de leur population en âge de travailler ainsi qu’à une trop faible proportion de diplômés de l’enseignement supérieur. Et c’est quasi toute la moitié de la France métropolitaine (sauf l’Île-de-France et les Pays de la Loire) qui risque, à terme, de tomber dans ce "piège de développement des talents", avec des départs de personnes entre 15 et 39 ans afin de trouver des opportunités de travail ou de formation dans d’autres territoires.

Sur la base d’un appel ouvert, la Commission annonce qu’un soutien sera apporté à des régions pilotes afin de les aider à développer des "stratégies" et "à recenser des projets pertinents pour former, attirer et retenir des travailleurs qualifiés". Une autre initiative "sur l’adaptation des régions à la transition démographique" poursuivra les mêmes objectifs. Cette fois-ci à destination des États membres, un instrument d'appui technique (TSI) les aidera à "entreprendre, au niveau national et régional", les réformes nécessaires. Notons aussi un "nouvel appel pour des actions novatrices" au titre de l'"initiative urbaine européenne" s’adressant, lui, aux villes en déclin.

Commentaire de Florestan:

Dans un billet récent commentant une étude prospective de l'INSEE sur l'avenir du marché du travail dans les régions françaises à l'horizon 2050, nous avions alerté sur les mêmes urgences. La Normandie est encore une région industrielle mais elle n'a pas assez d'attractivité pour donner l'envie aux jeunes d'y rester et de s'y épanouir.

Mais les régions très attractives actuellement de l'arc Ouest-Atlantique peuvent aussi s'inquiéter car elles n'attirent que des retraités à revenus supérieurs notamment dans les grandes villes et sur les littoraux avec pour conséquence une forte augmentation des prix de l'immobilier qui empêchent les jeunes et les employés qui font fonctionner les territoires de vivre là où ils sont nés, là où ils travaillent:

Les nuits bleues du régionalisme breton, basque ou corse vont s'illuminer et le très lucide géographe Christophe Guilluy en parle magistralement dans son dernier opus...


Dans le même genre d'idées, études et rapports d'experts s'accumulent dans les armoires des élus locaux sur la question des conséquences économiques et sociales des évolutions démographiques... Fuite des jeunes les plus doués d'un côté... Vieillissement de la population d'un autre.

Manque d'attractivité, pour finir, pour attirer ici des horsains qui arrivent de plus en plus loin!

Par exemple, cette étude de l'agence d'urbanisme de la métropole de Rouen datant de 2015 sur le vieillissement de la population et ses conséquences pour le territoire:

Capture d’écran du 2023-02-14 15-47-52

Même démarche du côté du département de la Seine-maritime, en première ligne sur cette question du vieillissement de la population du fait de ses compétences sociales:

https://www.seinemaritime.fr/actualites/solidarite/le-departement-se-prepare-a-relever-le-defi-du-vieillissement.html

À la demande de la collectivité, l’Insee a livré une étude sur le vieillissement de la population en Seine-Maritime. Ces données vont permettre au Département d’optimiser l’accompagnement des seniors en anticipant leur croissance démographique.
 
Mardi 15 mars (2022 NDLR), l’Hôtel du Département accueillait une conférence de presse dédiée à la présentation d’une étude sur le vieillissement de la population à l’échelle du territoire. Menée par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) en partenariat avec le Département, cette démarche vise in fine à adapter et renforcer les politiques à destination des seniors, pour améliorer leurs conditions de vie à domicile, en résidence autonomie ou en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).

En ouverture de séance, le Président Bertrand Bellanger a rappelé la volonté du Département d’être aux côtés de tous les seniors et le rôle précieux de cette étude. « Les données recueillies vont éclairer les décisions politiques en vue de définir les actions publiques les plus adaptées. Trois mots s’imposent : constat, action et ambition. Il est de notoriété publique que notre population est vieillissante. Cette transition démographique constitue un défi majeur et l’accompagnement des aînés est un véritable enjeu. La collectivité doit poursuivre et amplifier ses efforts. Il s’agit de redonner toute leur place aux aînés, le bien vieillir étant une priorité affirmée en toutes circonstances. Cela doit s’inscrire dans une stratégie partagée avec l’ensemble des acteurs liés à ce sujet ». Le Département prévoit une enveloppe de 234 millions d'euros pour le bien vieillir en 2022. Il a notamment augmenté l’investissement par place d'hébergement en établissement (25 000 € contre 10 000 € auparavant), est engagé dans un vaste programme de reconstruction et de rénovation d'établissements dans le cadre du Ségur de la Santé, et vient de pérenniser son dispositif d'aide à l'investissement des Ehpad et résidences autonomie.
 
Philippe Scherrer, directeur régional de l’Insee Normandie, a rappelé que les services de l’institut sont régulièrement sollicités par la collectivité pour orienter son action. En 2019, une étude sur la condition de vie des jeunes seinomarins avait ainsi été réalisée, puis une autre en 2021 s’intéressant plus spécifiquement aux collégiens. La parole a ensuite été laissée à Christian Camesella, directeur régional adjoint de l’Insee Normandie et chef du service étude et diffusion. Diaporama à l’appui, celui-ci a dévoilé les grands chiffres résultant de cette analyse. « Nous livrons un dossier d’une vingtaine de pages qui se compose de deux parties : une photo d’aujourd’hui et une visée prospective à l’horizon 2050. La croissance sera principalement très forte jusqu’en 2030, avec 44 250 seniors supplémentaires. L’augmentation de la proportion des 60 ans et plus se poursuivra un peu plus faiblement sur la décennie suivante (+ 21 920 aînés) et ralentira significativement entre 2040 et 2050 (+ 8 410) ».


Patrimoine normand:

Un incendie s'est déclaré dans l'église paroissiale Saint-Pierre du village du Mont-Saint-Michel au pied de la célèbre abbaye: plus de peur que de mal! Mais c'était l'occasion de tester en grandeur nature le déploiement le plus rapide et le plus efficace possible en cas d'incendie sur le site touristique du Mont-Saint-Michel qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques incalculables au vu de la configuration des lieux, de la concentration humaine qui s'y trouve en permanence et au vu de l'inestimable valeur historique culturelle artistique et spirituelle du lieu...

https://www.ouest-france.fr/normandie/le-mont-saint-michel-50170/un-incendie-dans-l-eglise-saint-pierre-au-mont-saint-michel-6e796916-aaf9-11ed-a5ee-f7f859d914cd


L'ancienne église Saint-Paul de Rouen au pied du Mont- Sainte-Catherine est désaffectée et désacralisée: elle attend un nouvel usage mais sa situation au coeur d'un carrefour routier rend l'opération de privation plutôt complexe. En attendant, l'ancienne grille de choeur de cette église servant, autrefois, de table de communion, va être transférée pour orner une chapelle de la cathédrale Notre-Dame qui vient d'être restaurée. Ce sujet patrimonial a donné lieu à un journaliste de la presse locale d'écrire un article... Et, comme d'habitude, hélas, ledit journaliste de la nouvelle génération, probablement, semble fâché avec quelques éléments plutôt élémentaires de notre culture générale religieuse: on vous laissera jouer au jeu des sept erreurs (il y en a trois finalement) en lisant cet article signé d'un certain Joce Hue...

Pour ceux qui trouveront, un an d'abonnement gratuit à ce blogue!

https://actu.fr/normandie/rouen_76540/qui-va-sauver-le-patrimoine-de-l-eglise-saint-paul-a-rouen_57286940.html

joce-hue-76actu-st-paul-08-960x640

Publicité
Publicité
Commentaires
G
au delà de la remarque sur la faute d'orthographe, que celui qui n'a jamais fauté lui lance la première gomme, l'entretien des haies est bien le vrai problème dans le bocage, et aussi bien auprès des agriculteurs éleveurs que des particuliers. <br /> <br /> Le pays d'Auge comme une bonne partie de la basse Normandie n'a pas les réserves d'eau profonde qu'on connait en haute Normandie, les nappes sont très peu profondes, et ne se rechargent que si on freine le ruissellement et qu'on le canalise, les nigauds d'élus qui busent les fossés pour faire des trottoirs privent les haies d'un arrosage quasi continu du pied et de l'infiltration progressive en envoyant toute la flotte à la mer, ce faisant, toute la petite faune qui profite de cette humidité disparait des invertébrés aux batraciens en passant par les petits mammifères. <br /> <br /> En pays d'Auge, la mutation des propriétés transforme des exploitations traditionnelles en parc à chevaux d'agrément ou de rapport et en résidences plus ou moins secondaires, résultat, on veut "simplifier l'entretien, je vois des lauriers plantés dans les haies traditionnelles et remplacer peu à peu les essences variées de la haie bocagère qui ne sont plus taillées régulièrement. la diabolisation des machines modernes comme l'épareuse est un truc de bobo des villes et la conséquence d'un mauvais usage, les branches massacrées c'est bien plus la conséquence de la trop grande vitesse du tracteur que de l'outil lui même. Les précautions sanitaires devraient inciter les entreprises à passer un coup de nettoyage systématique des disques et outils de coupe pour passer d'une parcelle à l'autre pour éviter de colporter parasites nuisibles etc... les chaufferies collectives au bois permettent aujourd'hui de valoriser les résidus, et tant pis pour le folklore des bourgelées...
Répondre
V
A propos du paragraphe :<br /> <br /> " Moralité: le grand chantier pharaonique dont personne ne parle ne sera pas la gare mais ce tunnel largement invisible sauf dans les comptes publics car il faudra trouver au bas mot plus d'un milliard d'euros pour ce faire! On se souviendra du débat sur la LNPN organisé l'hiver 2011 par la CNDP et qui, croyons-nous, avait tout dit en présentant trois scénarios dont le fameux scénario "repoussoir" pour mieux orienter les débats et qui était, bien évidemment, géographiquement, techniquement et financièrement le meilleur, à savoir: un parcours prolongé sur la rive gauche de la Seine depuis Rouen jusqu'à un franchissement sous fluvial dans l'estuaire de la Seine à la hauteur du port du Havre... "<br /> <br /> J'apporte aux lecteurs l'information suivante :<br /> <br /> https://jeanpaul-lecoq.fr/spip.php?article1402<br /> <br /> Le député Jean-Paul Lecoq est, à ma connaissance, le seul élu local qui agit avec constance en faveur d'un franchissement ferroviaire de l'estuaire de la Seine à proximité du Havre, et je l'en remercie à nouveau.
Répondre
G
le sujet sur la gare de Rouen et la LNPN serait presque risible, on nous explique que la gare rue verte resterait la gare locale, en clair les trains de voyageurs venant de Dieppe forges par exemple pourrait s'y arrêter, c'est dommage pour ceux qui voulaient rallier Dieppe à Paris, car ils devront faire un transfert de gare à gare, compter une demi heure en plein jour en transport en commun... je ne vous dis pas les hauts cris que vont pousser les habitants des quartiers cadres sup de Rouen et alentours qui sont les navetteurs, du Paris Rouen, ça ne va pas leur simplifier la vie, ça redonnera un intérêt au quartier saint Sever qui se déclasse un peu. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Aucune évocation du problème de traversée de la Seine, si on fait une gare à Saint Sever, et plus sur le site de l'ancienne gare d'Orléans, on est tout près du pont aux Anglais et on traverse la Seine, mais en repassant par le goulot d'étranglement de la gare rue verte et ses nombreux tunnels à 2 voies. donc beaucoup de contraintes pour un trafic rapide y compris la traversée de la gare rue verte... <br /> <br /> Je ne suis pas spécialement client de la SNCF mais je vois mal comment on retrouvera la ligne rapide Paris Rouen Le Havre.
Répondre
L
Les raisons cachées du millefeuille administratif. (Video)<br /> <br /> <br /> <br /> https://le-drakkar-furibard.over-blog.com/2023/02/chronique-d-une-effroyable-disparition-annoncee-celle-de-la-france.html
Répondre
Publicité