REVUE DE PRESSE NORMANDE au 28 janvier 2023
Hommage à Jean-François HERVIEU, ancien dirigeant de la FNSEA et président de la chambre d'agriculture de l'Eure: celui qui connaissait le mieux notre agriculture normande est décédé le 7 janvier dernier.
Lire le message de Cédric Brout:
J’apprends aujourd’hui le décès de Jean-François Hervieu. Il est le premier à m’avoir fait confiance, en m’embauchant comme Chargé de Communication de la Chambre d’Agriculture de l’Eure, en 1997. Il en était alors Président et, depuis deux ans, Président de l’Assemblée Permanente des Chambres d'agriculture.
Ce fût un honneur de travailler aux côtés de cet homme, « Prudent dans le verbe » comme le décrit Etienne Banzet dans Le Monde en 1995, jusqu’à la fin de son mandat. Lors de son discours d’investiture, il avait souhaité « l'émergence d'une relève entreprenante et créative », souhait exaucé avec l’élection récente de sebastien windsor, également normand, et actuel président de l’APCA, et de Gilles LIEVENS, président de la CA27.
Homme de projets, il aura marqué ma vie professionnelle, et d’une certaine manière, personnelle.
L’agriculture de l’Eure vient de perdre l’un de ses grands serviteurs. Toutes mes condoléances à ses proches, à la grande famille des Chambres, et plus particulièrement à Chambres d'agriculture de Normandie #Eure. Stéphanie Raux-Brout
Lire aussi l'hommage à Jean-François Hervieu de notre correspondant Paul Astolfi:
Je reçois cette nouvelle avec une grande émotion. Je présente mes condoléances émues et attristées à sa famille. Il m'a aidé à comprendre et à s'engager pleinement pour le bien public avec l'exigence de la considération de ceux qui attendent beaucoup . Je me suis engagé avec conviction dans sa démarche au Conseil Économique et Social Régional où j'ai siégé en même temps que lui de 1979 à 1989.
Il m'a entraîné dans "Drakkar 2000" et dans "Normandie Métropole", deux grandes réflexions qu'il a imaginées et portées avec convictions, enthousiasme et grandeur au service de notre Région. Ce grand et attachant normand nous a montré et ouvert le chemin de la Normandie. Il nous a encouragé à nous investir dans cette voie et à la poursuivre le plus longtemps possible.
Merci Jean-François...
Conséquences normandes négatives d'un Brexit mal négocié tant à Paris qu'à Bruxelles:
18 bateaux normands vont partir à la casse avant l'heure, dont 2 grosses unités hauturières de Cherbourg.
https://www.tendanceouest.com/actualite-405886-brexit-un-plan-prevoit-la-destruction-de-18-bateaux-normands
https://www.ouest-france.fr/mer/peche/accords-du-brexit-dix-huit-bateaux-de-peche-normands-iront-a-la-casse-9b87053e-9cd1-11ed-92eb-e890e5f5f960
Le 12 janvier dernier, Hervé Morin a inauguré la faculté d'odontologie de Caen: enfin! Car la Normandie était l'une des régions de France les plus dépourvues de dentistes...
ROUEN: le préfet de la région Normandie, Pierre-André Durand tire sa révérence... Le nouveau préfet de région, Jean Albertini arrive le 30 janvier prochain.
Depuis son arrivée en 2019, le préfet Durand fut apprécié par les élus Normands sauf par le Nouveau Maître de Rouen: son mandat qu'il avait cru pouvoir être tranquille en Normandie tant les Normands ont la réputation d'être "modérés" fut marqué par les crises, notamment celle de l'incendie de Lubrizol. On regrettera ce préfet tout comme on doit regretter surtout que la mission d'un préfet de région ne soit pas calée sur le mandat du président de région pour mettre en oeuvre des politiques publiques régionales plus coordonnées, ambitieuses et visionnaires.
Seine-Maritime. Le préfet s'en va : "Ce dont je suis le plus fier, c'est la gestion de Lubrizol"
Vendredi 27 janvier 2023, le préfet Pierre-André Durand a fait ses adieux à la presse. Il a fait un retour sur son expérience en Normandie et notamment sur Lubrizol.
Arrivé en avril 2019 de Seine-Saint-Denis, le préfet Pierre-André Durand quitte la Seine-Maritime pour rejoindre l’Occitanie. Son successeur, Jean-Benoît Albertini arrive lundi 30 janvier 2023, à Rouen.
Le préfet a enchaîné les crises, dont Lubrizol
Lors de ses adieux à la presse, Pierre-André Durand confie qu’il s’attendait à un séjour « calme et serein » en Normandie. Mais ce ne fut pas le cas pour celui qui a enchaîné les crises.
« Fin des Gilets jaunes, l’Armada dans un contexte anti-terroriste, la crise Covid, les incendies Lubrizol et Bolloré Logistics… Ce fut un séjour singulier », sourit le préfet qui rappelle qu’il a dû gérer toutes ces crises et en même temps « la mise en œuvre plus classique des politiques publiques ». Ajoutées à cela les questions de sécurité publique et d’immigration, c’est peu dire que l’énarque a eu du pain sur la planche.
« C’est peut-être ce dont je suis le plus satisfait dans ma carrière »
Cependant, le représentant de l’État, l’assure, ce dont il est le plus fier, « c’est la gestion de Lubrizol ». Alors qu’il a été très critiqué à l’époque sur sa gestion de cette catastrophe industrielle, le préfet le répète, « c’est peut-être ce dont je suis le plus satisfait dans ma carrière ».
Pierre-André Durand insiste : il n’y a pas eu "de mort, pas de blessé et pas d’immeuble détruit" . « Les difficultés que nous avons pu rencontrer cette nuit-là, plus d’hydrants, plus de mousse, des sirènes qui ne fonctionnent pas la nuit… ont été remontées et traduites aujourd’hui dans les textes. Il y a eu une modification des règles de tenue des sites industriels. »
Le préfet assure qu’en cas de nouvel incendie similaire, « je serai en capacité de livrer la liste des produits qui brûlent dans la journée car c’est désormais une obligation pour l’exploitant, ce qui n’était pas le cas avant Lubrizol ». Pierre-André Durand rappelle également que l’État a mis sur la table trois milliards d’euros pour la mise en conformité des sites industriels.
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« Je ne ferai jamais le jeu des complotistes »
S’il sait qu’il a encore été critiqué lors de l’incendie Bolloré Logistics à Grand-Couronne, le préfet assure qu’il a toujours tout fait dans « la transparence » et tacle ses détracteurs. « Je ne ferai jamais le jeu des complotistes. Nous avons toujours été transparents. Dès que nous avons des analyses, nous les rendons publiques dans la foulée, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. »
Malgré toutes ces attaques, Pierre-André Durand assure avoir passé un bon séjour en Normandie, même s’il regrette ne pas avoir eu le temps de plus sillonner la région. « J’ai apprécié le tempérament normand : la modération« , sourit-il.
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Il souhaite une belle prise de poste à Jean-Benoît Albertini, actuellement secrétaire général du ministère de l’Intérieur. « Je le connais bien car nous étions en poste ensemble en Franche-Comté. Il y aura une belle continuité de l’action de l’État avec lui. Mais je lui souhaite moins de crises ! »
Commentaire de Florestan:
"J’ai apprécié le tempérament normand : la modération" a déclaré le préfet de région sur le départ... Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen, n'est donc pas Normand...
L'université de Rouen a un nouveau président: Laurent YON qui se donne la mission jusqu'en 2024 de renforcer l'attractivité et l'identité de l'université de Rouen...
https://www.univ-rouen.fr/actualites/laurent-yon-nouveau-president-de-lurn/
Le conseil d’administration s’est réuni le vendredi 27 janvier 2023 pour élire le nouveau Président de l’université de Rouen Normandie suite à la démission pour raisons personnelles de Joël Alexandre. Laurent Yon est élu (25 voix pour, 9 abstentions) pour le mandat restant à courir jusqu’en décembre 2024.
Professeur en physiologie et spécialiste en neuro-endocrinologie au sein du laboratoire NorDiC (UMR Inserm 1239), il était vice-président du Conseil d’administration, en charge des moyens, du patrimoine immobilier et de la stratégie des systèmes d’information depuis février 2021. Il a par ailleurs exercé des fonctions de vice-président au sein des deux précédentes équipes de direction.
Dans un courriel adressé à l’ensemble de la communauté universitaire, Laurent Yon a indiqué qu’il continuerait de porter le projet d’intégrer les enjeux de transitions socio-écologiques dans toutes les missions de l’Université et de transformer durablement l’établissement. Il réaffirme ainsi l’ambition de renforcer l’identité de l’université de Rouen Normandie et d’en faire l’établissement de référence dans le domaine des transitions socio-écologiques au sein de l’enseignement supérieur et de la recherche français, en poursuivant une collaboration de longue date et privilégiée avec ses principaux partenaires, sur le territoire normand comme à l’international (notamment dans le cadre de l’alliance européenne Ingenium).
Commentaire de Florestan:
Rappelons l'évidence que le "territoire normand" ne se limite pas au territoire de la métropole de Rouen... On attend une relance de la coopération entre les trois universités normandes. Coopération qui ne doit pas être, non plus, empêchée par la perspective d'une fusion plutôt inutile des trois campus normands voulue par Hervé Morin.
Renforcer l’attractivité de l’université de Rouen Normandie
C’est la question de l’attractivité de l’établissement, à la fois en direction des étudiantes et des étudiants mais également des personnels, qui restera centrale tout au long de ce mandat. Il souhaite agir en faveur de la réussite des étudiantes et des étudiants et de leur insertion professionnelle, de la formation, de la recherche et de la valorisation, de la qualité de vie de campus et de vie au travail, pour toutes et tous. Ainsi, la reconnaissance de l’investissement des personnels sera prioritaire, l’URN étant l’un des premiers employeurs de la région, avec 2 500 salariés.
Commentaire de Florestan: renforcer l'attractivité de l'université de Rouen située, par hasard, en Normandie ne consiste pas seulement à attirer à Rouen des étudiants parisiens ou franciliens surnuméraires ou en difficulté dans leurs études. Rouen est en Normandie et ce n'est pas un hasard!
Un collectif et une organisation de travail déjà structurée
Les ambitions du contrat 2022-2027 seront portées par une équipe de vice-présidentes et vice-présidents expérimentés ayant une excellente connaissance des dossiers, du terrain, des enjeux de formation, de recherche et de vie étudiante, et des objectifs à atteindre. La nouvelle composition sera annoncée lors du Conseil d’administration du 3 février 2023. Le Président et son équipe continueront à porter les valeurs qui sont celles d’une université démocratique, de service public, dynamique, solidaire, ancrée dans la société et ouverte sur le monde.
Commentaire de Florestan: rappelons aussi une autre évidence, à savoir qu'une université démocratique suppose le respect du pluralisme idéologique et politique et que la liberté de la recherche scientifique ne consiste pas à transformer cette dernière en catéchisme militant...
Changement climatique, déprise agricole, mutation socio-économique de l'espace rural... Les "clos-masures" du Pays-de-Caux sont plus que jamais menacés!
A Saint-Laurent-de-Brèvedent, le village de la "Pointe de Caux" qui a vu l'enfance du géographe et écrivain normand Armand Frémont, les habitants sont ulcérés contre le projet d'abattage d'une cavée plantée de 400 hêtres: les autorités affirment que ces arbres sont dangereux car malades, fragilisés par le changement climatique...
Voir ce reportage proposé par BFMTV Normandie (fâchée avec l'orthographe):
Acte de sabotage de la SNCF ou à la SNCF? Les trains suspendus entre Rouen et Paris, le vendredi 27 janvier 2023... Cette affaire s'ajoute à la difficulté de subir un temps de parcours provisoirement plus long en raison des travaux de raccordement à EOLE à la hauteur de Mantes-la-Jolie.
Bref! La Normandie n'est pas une priorité pour une SNCF qui considère que les Normands sont des banlieusards de la très grande banlieue...
SNCF. Le trafic interrompu entre Rouen et Paris suite à un acte de vandalisme
La circulation a été interrompue sur la ligne Paris-Rouen-Le Havre ce vendredi 27 janvier 2023, vers 17h50, suite à "un acte de vandalisme" près de la gare d'Oissel.
HAROPA veut renforcer ou relancer ses liaisons atlantiques: signature d'un partenariat avec les ports des Antilles françaises.
Hier soir, à Fort-de-France avait lieu la signature d’un partenariat portuaire entre le Grand Port Maritime de la Martinique et HAROPA PORT en présence de Jean-Rémy Villageois, Président du directoire du Grand Port Maritime de la Martinique et de Stéphane Raison, Président du directoire d’HAROPA PORT.
Cette collaboration s’inscrit dans une démarche d’échanges mais surtout de réflexion commune, aujourd’hui sur des thématiques précises (développement des trafics, logistique innovante, éco-responsabilité portuaire) et demain sur des nouveaux projets qui renforceront notre savoir-faire et s’adapteront à nos ambitions communes.
L'avenir du tourisme sera de revenir aux... racines du tourisme! A la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, le tourisme fut inventé pour l'éducation des jeunes de la gentry anglaise qui faisait le "tour" de l'Europe avec l'Italie voire la Grèce comme destination avec l'objectif de découvrir les racines culturelles et historiques de la civilisation occidentale. Il faut savoir que ce "grand tour" d'Europe commençait avec la Normandie afin d'y admirer tel un musée à ciel ouvert, les origines de la civilisation anglaise sinon anglo-normande:
La Cour des comptes crucifie la métropole du Grand Paris: un machin qui ne sert à rien sauf à faire la cour à Dame Hidalgo. La boîte à Pandore du Grand-Paris pourrait être ouverte... On espère que son contenu ne fera pas disparaître notre Normandie.
Lire l'article paru dans le quotidien Les Echos (26 janvier 2023).
Le réquisitoire de la Cour des comptes contre la Métropole du Grand Paris
La Cour des comptes pointe une organisation « inadaptée à l'affirmation du rôle stratégique » de la Métropole du Grand Paris née en 2016. Elle préconise trois scénarios d'évolution.
La Cour des comptes relance le débat sur la Métropole du Grand Paris (MGP). Dans un rapport publié mercredi, elle estime qu'une « réforme de l'organisation territoriale du Grand Paris s'impose ». Née le 1er janvier 2016, la MGP regroupe 130 communes des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne et du Val-d'Oise, ainsi que la Ville de Paris, soit plus de 7 millions d'habitants en tout.
Selon le rapport, « l'organisation métropolitaine [est] inadaptée à l'affirmation du rôle stratégique de la MGP ». Comme le pointe la Cour, son « ressort est subdivisé en douze territoires », Paris et 11 établissements publics territoriaux (EPT), « assimilables à des syndicats de communes ». Dans le mille-feuille institutionnel francilien, « chaque commune est membre à la fois de la MGP et d'un EPT, qui n'ont pas de relations institutionnelles entre eux ». Pour la Cour, la MGP est « une métropole a minima, gouvernée par les maires » et de surcroît un « nain budgétaire ».
Mise en oeuvre « insuffisante »
« Après six ans d'existence, la métropole peine à s'affirmer dans l'exercice de ses missions les plus stratégiques », cingle la Cour. « Depuis l'origine, sa capacité d'action est entravée par la complexité de son organisation institutionnelle et financière », ajoute-t-elle. Elle fustige « une mise en oeuvre insuffisante » des missions de la MGP, qui a des compétences en matière d'aménagement métropolitain, de politique locale de l'habitat, de développement et d'aménagement économique, social et culturel, ou encore de protection et de mise en valeur de l'environnement.
D'où la nécessité, selon elle, d'une réforme qui devra être progressive pour « tenir compte de l'avancement des projets engagés, notamment par les EPT (JO 2024, Grand Paris Express) ». « A moyen terme, la plupart des scénarios de réforme supposent de profonds réajustements institutionnels et relèvent du législateur », prévient-elle aussi.
Trois scénarios
Parmi les pistes évoquées, la suppression de la MGP au profit d'une région-métropole « paraît d'un bénéfice incertain » aux yeux de la Cour. Quant à une fusion de la métropole et des départements de la petite couronne [Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne, NDLR)], elle pourrait, elle aussi, « poser des problèmes de mise en oeuvre, en particulier d'acceptation des élus locaux, pour des résultats incertains ».
Le rapport met sur la table trois scénarios « principaux ». Le premier propose la suppression pure et simple des EPT, dont les compétences et les ressources seraient récupérées par la MGP. Autre option possible, selon la Cour : avoir une MGP composée de la Ville de Paris et d'EPT qui se verraient dotés du statut d'EPCI (intercommunalités) à fiscalité propre. Enfin, « une réforme plus ambitieuse » consisterait à instaurer une métropole composée des départements de la petite couronne, qui absorberaient les compétences des EPT, et de la Ville de Paris.
Serpent de mer
Le sujet est un véritable serpent de mer. Quelques mois après son arrivée à l'Elysée en 2017, Emmanuel Macron avait en effet promis une conférence territoriale du Grand Paris devant permettre de dessiner une « organisation institutionnelle stabilisée et efficace ». Une intention restée dans les cartons depuis. Dans sa réponse au rapport, la Première ministre estime « que la réforme du système actuel apparaît nécessaire ». Selon elle, « elle devra concilier un double impératif : une gouvernance simplifiée […] et une solidarité affirmée entre territoires ayant des niveaux de richesse différents dans la région ».
Le président de la MGP, Patrick Ollier, maire (LR) de Rueil-Malmaison, rejoint « en grand partie » le « constat fait que l'inadaptation de l'organisation limite la capacité d'action de la Métropole ». Il défend « les atouts de la Métropole des maires » : mettre le niveau communal au centre de l'action métropolitaine permet de « comprendre les attentes des habitants et d'y répondre de manière adaptée », plaide-t-il dans sa réponse.
Quant aux perspectives d'évolution dressées par la Cour, « le premier scénario [supprimant le niveau des EPT, NDLR] nous semble le seul apte à déployer une action publique efficace, efficiente et légitime dans un contexte institutionnel réellement simplifié. Il propose une organisation métropolitaine semblable à celle qui est retenue partout ailleurs en France (hors de l'exception lyonnaise) », écrit Patrick Ollier.
A Gaillon, renaissance du premier château de la Renaissance en France:
Après le massacre et le saccage de ce joyau de notre patrimoine architectural normand et français pendant la Révolution et l'Empire, les 20% qui restent font l'objet d'un ambitieux programme de restauration. Mais contrairement à ce qui peut se faire en Allemagne avec les châteaux détruits notamment pendant la Seconde guerre mondiale, il n'y aura pas, hélas, de reconstitution à l'identique de l'aile de la "grand maison" avec sa fabuleuse chapelle haute ou ses fastueuses galeries à l'italienne...
Peu le savent...
27 Château de Gaillon (Eure)
"À jamais le premier !"
Blois, Chambord, Chenonceau, Fontainebleau... sont de célèbres châteaux Renaissance... mais historiquement et d'après les spécialistes, le tout premier château de style Renaissance en France serait celui de Gaillon, surplombant la Seine.
Au Moyen-âge, son imposante forteresse médiévale marquait la frontière entre la Normandie et l'Île-de-France !... avant de devenir le 'palais italien' de l'Archevêque de Rouen, George d'Amboise.
De 1500 à 1509, une quinzaine d'années avant le château de Blois, Gaillon se pare d'une architecture où l'art et la décoration s'inspirent de l'Italie. Plusieurs artistes italiens viennent mettre en valeur leur savoir-faire au château.
Classé dès 1862, il ne reste aujourd'hui que 20% de ce château initial... suite à des périodes d'abandon, de dégradation, de pillage et avoir été transformé sous Napoléon 1er en prison puis en caserne. Ce n'est qu'en 1975 qu'il est repris en main par l'Etat qui entretient l'édifice.
Ce château trop méconnu offre depuis sa terrasse une vue imprenable sur la vallée, jusqu'au célèbre (et rival) Château-Gaillard des Andelys.
Depuis 2022, il connait une vraie... renaissance (et oui , je ne l'ai pas fait exprès !) grâce à un projet de réhabilitation sur l'ensemble du site mis en place par l'Agglo Seine-Eure et planifié sur une quinzaine d'années !
Au programme, la création d'un nouvel espace de visite, d'un musée, d'une aile pour l'organisation d'événements, d'un espace d'exposition, de jardins, d'une boutique, d'un salon de thé, de manifestations (sportives, culturelles, ludiques...) en liaison avec le château et de la réappropriation de ce beau patrimoine par les habitants !... tout en maintenant le conservatoire de la ville avec son auditorium déjà existants.
Cet ambitieux projet recherche des partenaires (locaux et nationaux) et reste ouvert à tous ceux qui souhaitent apporter leur 'pierre à l'édifice'.
Une cagnotte participative a été ouverte où chacun peut mettre ce qu'il veut/peut via le programme de La Fondation du Patrimoine : https://lnkd.in/er45B87w
Jolie vidéo de présentation du projet : https://lnkd.in/efDRj6ew
et plus d'infos sur: https://lnkd.in/etcjsGZx
Contact direct: info@chateaudegaillon.fr
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