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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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28 décembre 2022

DERNIERE REVUE DE PRESSE NORMANDE de l'année 2022

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 30 décembre 2022, dernière revue de presse de l'année!

Le ministre de l'Education Nationale passe ses vacances de Noël dans une location située dans la Hague à Osmonville-la-Rogue, un village ayant de puissantes racines vikings: Pap Ndiaye, après le grand dénigrement, cherche visiblement... le grand dépaysement!

[Exclusif] Vacances de Noël. Le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye se repose dans la Manche (tendanceouest.com)


La chanteuse d'origine portugaise Linda de Suza est décédée. Elle vivait quasi incognito et dans la pauvreté à Gisors...

Mort de Linda de Suza. Son agent témoigne : « Elle vivait en Normandie presque incognito » | Paris-Normandie

Mort de Linda de Suza. Son agent témoigne : « Elle vivait en Normandie presque incognito »

La chanteuse installée dans la région depuis une trentaine d’années est décédée mercredi 28 décembre 2022 à 74 ans à l’hôpital de Gisors des suites du Covid-19. Entretien avec l’agent de Linda de Suza, le Normand Fabien Lecœuvre.


Nouvelles alertes dans la presse régionale sur la décroissance démographique de la Normandie après une nouvelle note de synthèse de l'INSEE:

Évolution de la population. Selon l’Insee, la Normandie continue de perdre des habitants (ouest-france.fr)

Évolution de la population. Selon l’Insee, la Normandie continue de perdre des habitants

Capture

Avec plus de 3,3 millions d’habitants au 1er janvier 2020, la population de la Normandie continue de diminuer. L’Orne et la Manche continuent de perdre des résidents, l’Eure et la Seine-Maritime stagnent et si le Calvados progresse, sa croissance démographique ralentit.

Au 1er janvier 2020, la Normandie se place au 10ᵉ rang des treize régions métropolitaines pour sa population avec 3 325 522 habitants. Entre 2014 et 2020, celle-ci a continué la baisse amorcée depuis 2009 avec plus de 10 000 habitants en moins en six ans. Avec la Bourgogne-Franche-Comté, les Hauts-de-France et le Centre-Val-de-Loire, elle fait partie des quatre régions de France métropolitaine qui perdent des habitants sur cette période

En Normandie, les chiffres sont contrastés selon les départements. Le Calvados, deuxième département le plus peuplé avec plus de 697 500 habitants, gagne 1 000 habitants par an entre 2014 et 2020, mais sa croissance est moins forte qu’avant 2014 et elle profite surtout aux communes de la ceinture caennaise.

L’Eure et la Seine-Maritime stagnent en nombre d’habitants et si Rouen a augmenté sa population, celle du Havre a fortement diminué. Enfin les plus grosses baisses sont surtout constatées dans la Manche, qui perd 900 habitants par an et l’Orne, avec plus de 1 500 Ornais en moins chaque année entre 2014 et 2020. Ces chiffres ne tiennent évidemment pas compte d’un possible « effet confinement ».


 

Dans l'Orne, la saignée se poursuit à raison de 1500 habitants par an... Changer le logo et dépenser des millions dans des publicités débiles pour Parisiens bobos n'y a rien changé!

Démographie : le département de l'Orne continue à perdre 1 500 habitants par an | L'Orne Combattante (actu.fr)


 

Les villes normandes où les loyers sont les plus chers: sans surprise, ce sont les communes suburbaines des trois grandes agglomérations normandes mais aussi la côte Fleurie du Pays d'Auge, autrement dit, Paris- sur- mer...

Prix des loyers. Voici les 10 villes les plus chères de Normandie (tendanceouest.com)


 

Du côté de Rouen, la vraie "Bonne nouvelle" serait que la prison soit reconstruite et reconstruite ailleurs...

Élise Théveny, nouvelle directrice de la prison de Rouen : "Il faut rétablir la confiance" | 76actu

Élise Théveny, nouvelle directrice de la prison de Rouen : "Il faut rétablir la confiance"

Élise Théveny a pris la tête de la prison de Rouen en mai 2022. Passée par plusieurs maisons centrales, c'est sa première expérience dans une maison d'arrêt. Rencontre.


 

Economie circulaire innovante sur le port de Rouen:

Innovation. Avec des sédiments de la Seine, le port de Rouen fabrique du béton recyclé | 76actu

Innovation. Avec des sédiments de la Seine, le port de Rouen fabrique du béton recyclé

Ce projet rentre dans le cadre de la politique de revalorisation des matériaux du port de Rouen. Le béton recyclé a déjà servi à la construction d'une cinquantaine de blocs.

On connaissait le verre recyclé, le plastique ou encore le papier, mais pas tellement le béton recyclé. Dans le cadre de sa politique de revalorisation des matériaux, le port de Rouen a souhaité valoriser les sédiments de la Seine issus des dragages notamment réalisés pour des travaux de génie portuaire. Pour en faire quoi ? Du béton, justement !

À lire aussi:

« Auparavant, ces matériaux ne servaient à rien à part remblayer les carrières », indique Helder Ferreira, ingénieur génie civil du Service Études et Travaux d’Infrastructures (SETI). Et d’ajouter : « On passe de matériaux qui génèrent un coût à des matériaux qui génèrent un gain. »

Trouver la bonne recette

Avant de faire du béton avec ces sédiments, il fallait trouver la bonne recette. Cela passe par de nombreux tests effectués en collaboration avec SBVS, une centrale à béton située au Grand-Quevilly (Seine-Maritime).  « On travaille déjà indirectement avec le port pour la fourniture de béton prêt-à-l’emploi via différents chantiers », commente Cédric Vauland, directeur technique à SBVS. 

Un jour, les équipes du port sont venues le voir en lui demandant s’il était possible de faire du béton avec ces sédiments. « On a galéré un peu au début », se rappelle-t-il. Selon lui, il y avait deux choix : le premier, c’était de retravailler le sable, car celui-ci n’est pas destiné à faire du béton. « Mais cette option nécessitait beaucoup d’interventions industrielles. Il n’y avait pas vraiment de sens avec la logique vertueuse et environnementale recherchée », poursuit le directeur de SBVS. 

Après de nombreux tests, SBVS et le port de Rouen parviennent à trouver la bonne formule pour « compenser les défauts du sable », et cela sans procéder à des interventions et des transformations trop importantes.

Avec ces alluvions, SBVS a déjà fabriqué une cinquantaine de blocs de béton en forme de Lego®.

Même qualité et un meilleur impact environnemental 

« Sur un bloc de béton, il y a 500 kg de sédiments utilisés », précise Helder Ferreira. Pour ce qui est du coût de construction, il est identique aux autres, sauf que celui-ci est issu de matériaux réutilisés.

Une aubaine compte tenu du fait que le béton classique, principalement composé de granulats, sables ou gravillons extraits dans des carrières, a un lourd impact sur l’environnement. Selon ce rapport publié en 2021 par l’Association mondiale du bêton et du ciment (GCCA), le béton représente 7 % des émissions mondiales de CO2. 

Même coût de fabrication, meilleur impact environnemental, mais quid de sa qualité ? « Il ne diffère pas. Il a de très bonnes caractéristiques et dispose d’une bonne résistance à la compression », assure Helder Ferreira. Le béton du Port de Rouen et de SBVS, c’est du solide.

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Selon l’ingénieur, avec plus de recherches, ce béton recyclé pourrait être utilisé dans le bâtiment. Pour le moment, ces blocs peuvent servir à faire des murs de balisage, comme c’est le cas au niveau du parking de l’enseigne Lapeyre, à Rouen. « On peut tout faire avec, des escaliers, des murs de soutènement, etc. », énumère l’ingénieur. Pour un prochain chantier du port de Rouen, ce matériau va servir à la construction d’une dalle au niveau d’une voie ferrée. De quoi ouvrir le champ des possibles.


 

A Agon-Coutainville, nouveau conflit d'usage entre les résidents profitant de la mer depuis leurs résidences secondaires et les... travailleurs de la mer:

Un projet de culture de moules fait polémique sur Agon-Coutainville (francebleu.fr)

Un projet de culture de moules fait polémique sur Agon-Coutainville

Une association demande au préfet de la Manche l’annulation d'un arrêté pris le 14 octobre dernier. Un arrêté qui autorise la création d’un lotissement de chantiers à naissains.

Un lotissement de chantiers à naissains est constitué de rangées de pieux d’une hauteur d’1,50 mètre maximum et d’une longueur maximale de 100m. L’objectif étant d’avoir moins de petites moules car depuis quelques années elles mangent la nourritures des plus grosses et ralentit leur croissance. Sans oublier les araignées qui déciment des élevages. D'où cette technique destinée à mettre en attente des naissains de moules sur cordes avant de les ensemencer sur les bouchots.

Mais à Agon-Coutainville, pour l'association « Les amis de la côte des havres » le projet viendrait élargir les surfaces de mytiliculture et nuirait gravement à la biodiversité, Ivan Tatard est le fondateur de l'association "ce qui nous fait peur ce sont les dérives, dans les années 2000 on ne pouvait rien faire à Chausey qui était une zone naturelle protégée aujourd'hui il y a des étendues impressionnantes de conchyliculture et des tracteurs. Il faut un moment des contraintes. Les arbres ne peuvent pas pousser jusqu'au ciel." 

L'association a écrit dernièrement au préfet de la Manche pour demander l’annulation de l'arrêté pris le 14 octobre dernier autorisant le projet sur Agon.

"La mytiliculture est source de vie"

Aujourd'hui la contestation est très localisée sur Agon-Coutainville  qui représente 90 km sur les 300 km de bouchots dans la Manche mais les premières installations elles datent de 2013. Il y en a à Pirou, Coudeville, Donville, Bréville et bientôt Lingreville et Bricqueville-sur-Mer. Avec une production de 16 500 tonnes annuelle, la Manche est le premier département producteur de moules en France, pour environ 80 entreprises. L'association pointe aussi du doigt la menace sur la biodiversité avec d'éventuelles pollutions ce que réfute totalement Loïc Maine le vice-président du Comité régional de la conchyliculture ** : "ce sont des naissains nés naturellement, il n'y a pas d'atteinte à la diversité au contraire la mytiliculture est source de vie, il n'y a qu'à voir les poissons et les coquillages "**

Le Comité Régional de la Conchyliculture et l'association « Les amis de la côte des havres » ont décidé de se retrouver à la mi-janvier autour d'une table pour discuter du futur projet de culture de moules sur Agon-Coutainville.


Une bonne nouvelle! Les maraîchers du département de département de la Manche s'associent dans une démarche commune, un collectif nommé "les jardins de Normandie." Objectif? Améliorer les pratiques agricoles, chercher ensemble les labels et les certifications de qualité et promouvoir, ensemble, le territoire de production. Enfin!

Baie du Mont-Saint-Michel : la carotte en route vers un label qui reconnaît sa qualité | La Gazette de la Manche (actu.fr)

Baie du Mont-Saint-Michel : la carotte en route vers un label qui reconnaît sa qualité

L'association d'organisation des producteurs de carottes de Normandie est à mi-parcours du label IGP pour les carottes de la baie de Mont-Saint-Michel.

Près de 300 producteurs de légumes de Normandie sont réunis au sein dans l’association Les jardins de Normandie. Un collectif qui permet aux exploitations familiales adhérentes d’être plus fortes et d’affirmer collectivement leur savoir-faire, leurs bonnes pratiques et la qualité de leurs produits

82 000 tonnes de carottes normandes

En Normandie, ces légumiers produisent autour de 82 000 tonnes de carottes sur quelque 1 600 hectares. Une culture phare qui place la Normandie en deuxième position nationale sur quatre principaux bassins.

À lire aussi:

Trois bassins de production dans la Manche

Trois bassins de production sont dans la Manche  :

  1. la Côte Ouest avec Créances tient le pompon avec 40 000 tonnes de Label rouge.
  2. la Baie du Mont-Saint-Michel la suit avec 25 000 tonnes produites sur 390 hectares
  3. le Val de Saire (12 000 tonnes) et de la Plaine de Caen (5 000 tonnes).

Quatre terroirs, quatre carottes

Chacune a sa spécificité et son temps de récolte. 

Au polder Tessenrec de Bort à Beauvoir, près de Pontorson (Manche), Maxime Besnard est l’un ces producteurs.

Il a repris l’exploitation familiale en 2011 avec sa sœur Sophie. Sur seize hectares, il cultive des carottes de la baie du Mont-Saint-Michel, longtemps en monoculture sur cette ferme.

Dix-neuf hectares sont consacrés aux poireaux de Normandie, qu’une équipe nettoie et met en caisse sur place.

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Comme beaucoup de ses confrères, il fait aussi des pommes de terre et navets, du maïs et du blé. Le tout est livré à la coopérative.

C’est elle qui se charge d’approvisionner les grandes et moyennes surfaces de France ou d’exporter ces produits. 

Une carotte de la Baie du Mont-Saint-Michel

La carotte de la Baie du Mont-Saint-Michel est lisse, douce et aux qualités gustatives reconnues. 

La proximité de la mer et la richesse du sol en alluvions, la tangue, caractérisent la production et font la typicité de nos carottes.

Maxime Besnard

Les Jardins de Normandie ont décidé de faire reconnaître ces atouts. Une démarche d’Indication géographique protégée est engagée.

Ça fait la cinquième année que nous travaillons avec l’Inao.

Patrick Groualle

Il reste quelques étapes à franchir avec l’Institut National des Appellations d’Origine (INAO) pour acquérir cette appellation, « longues et administratives », indique Patrick Groualle, le directeur de l’association des producteurs.

Les jardins de Normandie ont déjà contribué à obtenir un Label rouge en 2018 pour la carotte des sables de Créances, récoltée à la main dans le Centre Manche.

« L’IGP garantit la provenance. Dans le calendrier de production, la carotte de la baie du Mont-Saint-Michel se récolte de juillet à février et elle a un bon niveau de conservation ». 

Un poireau de Normandie

Le poireau, autre culture emblématique de notre terroir, « a triplé sa production en trente ans », détaille Patrick Groualle.

Là encore, il salue le savoir-faire des producteurs et leur capacité à s’adapter à la demande des consommateurs.

« Le calendrier de production est aujourd’hui régulier. Nous avons lancé un processus de reconnaissance en IGP également Poireau de Normandie ». 

À lire aussi

Une démarche de valorisation à laquelle les consommateurs ne devraient pas rester indifférent. D’autant que dans le même temps, un cahier des charges pour une certification agro-environnementale est en cours de construction. 

 

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