L'humeur de Barreau:

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Je m’en vais vous compter trois petites histoires culinaires (une lue dans un hebdomadaire et deux autres vécues )

Il faut que je précise, pour les grincheux, que je n’ai rien contre la petite touche venue d’ailleurs, et que cela

est même bénéfique pour la curiosité, la connaissance et l’ouverture d’esprit ...

1- Un article de l’hebdomadaire Réveil Normand intitulé « A L'Aigle, vous reprendrez bien un peu de diabète? » attire mon attention :

On y apprend que « le diabète » n’est rien d’autre qu’un petit dessert venu du Nord et qu’une

boulangerie aiglonne le propose…

 

https://actu.fr/normandie/l-aigle_61214/a-laigle-vous-reprendrez-bien-un-peu-de-diabete_55530651.html

 

2- J’ai interrogé une boulangerie  angevine: « je crois me souvenir avoir lu dans un quotidien local que vous étiez originaire de Caen,

ça tombe bien, il m'arrive de rêver de fallue, deTeurgoule, de douillon ou Bourdelot, de flan à la pistache, de grillé aux pommes, de pain Brié, de sablé normand au beurre d'Isigny, bref de plein de spécialités normandes injustement méconnues par les angevins et je me demandais si une boulangerie locale avait la bonne idée de faire quelques uns de ces bons produits afin de les faire découvrir... 
En effet, quoi de mieux que des Normands pour ce faire ?

La réponse de la boulangère:

 

« Tout à fait, nous sommes originaires de Caen mais nous avons fait nos études à Angers et donc nous n'avons pas de bonnes recettes Normandes ! »

 

3- Enfin, une entreprise artisanale située en Mayenne, que j’interrogeai quant à savoir pourquoi, installée en Mayenne, on nous farcissait et ce, jusqu’en Maine et Loire, de Kouign Amann, bûche iroise, Kreis-ker, craquelins et autres produits estampillés Bretagne.

 

La réponse de la responsable de l’entreprise :

 

« L’attachement à la Bretagne s’explique tout simplement, que c’est la région natale de mon mari, notre chef-patissier »

 

Voilà, voilà j’ai trouvé intéressant de raconter ici ces TROIS anecdotes qui en disent long sur l’état d’esprit des uns et des autres.

 

Je vous laisse méditer. Moi, cela me conforte dans ce que je pensais déjà.