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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
15 décembre 2022

La candidature de la cité de Corneille au titre de capitale de la culture en 2028 sera-t-elle un... bide?

En tout cas, l'équipe lancée dans cette aventure du côté de la métropole de Rouen Normandie a écrit LE... "bid book" (sic!) qui synthétise et présente les principaux arguments et, franchement, un "bid book" ça donne vraiment pas envie surtout quand il se titre "Time to meander"!

Alors ils nous disent ces néo-incultes intellos qui se croient intelligents  qu'il s'agit de "devenir la capitale européenne de la culture pour se réconcilier"...

Certainement pas pour se réconcilier avec la langue du grand Corneille!

R

Prière de ne pas rire à la lecture de ce qui suit:

Devenir capitale européenne de la culture pour se réconcilier – Relikto

Devenir capitale européenne de la culture pour se réconcilier

rouen-capitale-europeenne-rebecca-armstrong-time-to-meander

 

Il est écrit et imprimé. Le bid book, le dossier de candidature de la ville de Rouen pour devenir capitale européenne de la culture en 2028, est donc prêt. Il devra être déposé avant le 2 janvier 2023 au ministère de la Culture.

60 pages, et pas une de plus, avec des textes imprimés en police 10, avec une version en français et une autre en anglais. Voilà pour la forme, imposée. Quant au fond, il faudra encore patienter jusqu’à la fin du mois de février 2023. L’équipe de Rouen Seine Normande 2028 garde précieusement les grandes lignes du projet et les bonnes idées réunies dans le dossier de candidature de la ville de Rouen pour devenir capitale européenne de la culture en 2028. Le bid book qui a pour titre, Time to meander, est écrit et sera déposé avant le 2 janvier 2023, date de clôture du dépôt des documents au ministère de la Culture. 

Ce bid book, c’est le fruit de plusieurs années de rencontres, de réflexion, d’ateliers, de tables rondes… « Nous avons été à l’écoute des territoires. Il n’y avait pas d’idées préconçues. Ce fut un travail collectif et collaboratif. Aucun membre de l’équipe aurait été capable d’arriver à ce résultat », remarque Rebecca Armstrong, déléguée générale de Rouen Seine Normande 2028.

 

Autour du fleuve

La première étape a été de définir le périmètre de la candidature. Très vite, la Seine s’est imposée. « Tout le monde en parle, rappelle Rebecca Armstrong. La Seine a été notre fil conducteur. Ce qui a permis de dépasser les frontières administratives et de trouver une cohérence à notre propos. La Seine n’est pas seulement une composante mais le personnage principal de la candidature. Les fleuves supposent des enjeux de climat, de pollution, de biodiversité, de risques industriels. Ils ont cristallisé des frontières entre les deux rives, les différends entre les peuples. Nous nous sommes alors demandé comment réconcilier les humains entre eux, l’humain et le vivant. Réconciliation est un mot important ».

Cette réconciliation se fera grâce à la culture, « un bon moyen pour dialoguer, selon la déléguée générale. Les artistes savent se projeter plus loin, gratter où ça fait mal, poétiser… Nous allons faire en sorte que la culture nous ouvre partout ».

 

« Un côté funambule« 

Pendant tout ce travail, « j’ai vécu les différentes étapes avec l’envie de me nourrir, confie Rebecca Armstrong. Le défi a été de fournir des outils en terme de méthodologie et d’avoir un cap qui permet d’être ouvert tout en suivant cette trajectoire. Il y avait d’ailleurs parfois un côté funambule ». Désormais, elle veut être sereine. « Le contrat de confiance est rempli ».

Si l’équipe s’est déjà penchée sur la rédaction du deuxième bid book — celui-ci ne devra pas dépasser 100 pages — elle a en tête le grand oral de présentation de la candidature. Fin février 2023, la délégation, avec au plus dix personnes, aura 45 minutes pour dévoiler le projet et autant de temps pour répondre aux questions du jury. « Nous devrons lui donner envie d’en savoir plus ».


 Commentaire de Florestan:

On notera que dans cet article insipide très bien-pensant pas une fois le syntagme "Normandie" n'apparaît... Sauf sur la couverture du fameux "bid book" à côté des syntagmes "Rouen" et "métropole"... Mais ce n'est qu'un hasard...

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Commentaires
D
Bjr,<br /> <br /> <br /> <br /> et Vive la symbiose culturelle à venir CAen-ROuen-LEhavre (CAROLE) à l'occasion!<br /> <br /> <br /> <br /> Pour la culture (qu'y a-t-il de plus consensuel ? A tout le moins on ne peut que l'espérer !), c'est l'idéal !<br /> <br /> <br /> <br /> bien cdlt.
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B
le mot Normandie ne fait pas rêver et doit même faire peur ! <br /> <br /> Ma poissonnière préférée, normande et issue d'une vieille famille de pécheurs granvillais communique sur "la coquille St Jacques de la baie de Granville" ou "les huitres de Granville", sa remorque étal ne fait mention que de Granville.. bref, comme si se revendiquer de Normandie était un gros mot... En tout cas, là où j'habite, c'est à croire que dès qu'on se revendique de Normandie on rentre en concurrence avec les bretons et qu'il ne fait pas bon afficher nos origines.. Comme par hasard, dans deux magasins qui proposent des biscuits normands, il faut aller quasiment les chercher par terre tellement ils sont mis en bas des rayons. Et chez E.leclerc, ils sont en bas du rayon au même rang que les produits bas coût (éco +). C'est à croire qu'on est maudit..
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