REVUE DE PRESSE NORMANDE au 21 novembre 2022: les cerveaux des citoyens normands sont peu... lixiviables!
Revue de presse normande au 21 novembre 2022:
Dames blanches et Goubelins... William Gondouin, le rédacteur en chef du très apprécié magazine "Patrimoine normand" sort un livre documenté sur les légendes normandes:
Dans un ouvrage paru aux Éditions des Falaises, Stéphane William Gondoin, écrivain havrais auteur d’une vingtaine de livres, se penche sur 100 histoires et légendes de Normandie.
Pour sortir la Normandie de son enclavement aérien (la Normandie n'est connectée qu'au "hub" aérien de Lyon via Caen-Carpiquet) il faut achever l'unité normande... Dans sa note de synthèse, le géographe Arnaud Brennetot expliquait que la faiblesse normande en matière d'emplois métropolitains supérieurs venait du relatif enclavement routier, ferroviaire et aérien du territoire normand: le passif de la division régionale, encore et toujours!
En 2024, les aéroports de Caen, Deauville (Calvados), Le Havre et Rouen auront un seul gestionnaire. Le nouveau pilote devrait être connu au début de l’été 2023.
« À partir de la Normandie, on ne peut pas prendre l’avion pour Barcelone, Amsterdam ou d’autres grandes capitales en Europe… C’est dommage ! » Une conversation entendue ce lundi 26 septembre dans une brasserie du centre-ville de Caen.
Ce vide sera peut-être rempli dans quelques mois lorsque la nouvelle organisation des aéroports normands sera effective. En tout cas, Hervé Morin, président (Les Centristes) de la Normandie, croit à un nouvel élan des aéroports de Normandie pilotés par un seul gestionnaire. L’objectif est fixé pour le 1er janvier 2024. Les aéroports de Caen, Deauville, Le Havre et Rouen auront un seul pilote aux commandes.
« Au-delà de la mutualisation de fonctions techniques, le principal objectif est d’avoir une force de frappe plus puissante pour offrir de nouvelles destinations et surtout renforcer l’attractivité de la Normandie », plaide Hervé Morin.
Depuis 2016, une seule directrice pour Caen et Deauville
L’idée d’aboutir à une gestion commune pour les quatre principaux aéroports normands est un serpent de mer évoqué depuis longtemps mais jamais concrétisé. Pendant des années, ces quatre plateformes ont passé beaucoup de temps à se concurrencer plutôt que de jouer en équipe. La faute à des élus et aux chambres de commerce et d’industrie (CCI) qui souhaitaient garder leurs prérequis. (sic!)
« À partir de la Normandie, on ne peut pas prendre l’avion pour Barcelone, Amsterdam ou d’autres grandes capitales en Europe… C’est dommage ! » Une conversation entendue ce lundi 26 septembre dans une brasserie du centre-ville de Caen.
Ce vide sera peut-être rempli dans quelques mois lorsque la nouvelle organisation des aéroports normands sera effective. En tout cas, Hervé Morin, président (Les Centristes) de la Normandie, croit à un nouvel élan des aéroports de Normandie pilotés par un seul gestionnaire. L’objectif est fixé pour le 1er janvier 2024. Les aéroports de Caen, Deauville, Le Havre et Rouen auront un seul pilote aux commandes.
« Au-delà de la mutualisation de fonctions techniques, le principal objectif est d’avoir une force de frappe plus puissante pour offrir de nouvelles destinations et surtout renforcer l’attractivité de la Normandie », plaide Hervé Morin.
Depuis 2016, une seule directrice pour Caen et Deauville
L’idée d’aboutir à une gestion commune pour les quatre principaux aéroports normands est un serpent de mer évoqué depuis longtemps mais jamais concrétisé. Pendant des années, ces quatre plateformes ont passé beaucoup de temps à se concurrencer plutôt que de jouer en équipe. La faute à des élus et aux chambres de commerce et d’industrie (CCI) qui souhaitaient garder leurs prérequis.
La nouvelle étape est en cours. L’appel est lancé pour la concession de service public concernant l’exploitation des quatre aéroports. Les candidats ont jusqu’au 7 octobre pour déposer leur dossier.
Les chambres de commerce contre des opérateurs privés
Les CCI de Caen, de Rouen et Seine-Estuaire (Le Havre) seront sur les rangs avec une candidature commune. « Nous avons toute légitimité à être présents sur ce dossier, avance Jean-Philippe Eliard, directeur de la CCI Seine-Estuaire. Nous gérons des aéroports depuis des années et nous avons une connaissance très fine de nos territoires."
D’autres acteurs sont également intéressés par cette nouvelle donne, dont des opérateurs privés, déjà aux commandes de plusieurs aéroports français. Parmi eux, les Bretons de Sealar. Cette société gère en ce moment l’aéroport du Havre-Octeville. Edeis, à la tête de près de 20 aéroports, devrait être également de la partie.
Le nom du vainqueur devrait être connu au début de l’été 2023.
Commentaire de Florestan:
Suprême paradoxe! Après leur avoir donné les clefs de la Manche avec la Britanny ferries, il ne faudrait toute de même pas confier les clefs du ciel normand réunifié aux... Bretons!
Dans la dernière livraison de sa Chronique de Normandie (n°771), Bertrand TIERCE revient sur la signature du protocole d'accord au futur contrat de plan Etat-Région qui devrait être signé d'ici juin 2023 au Havre en présence d'Elisabeth Borne, une Première ministre d'origine normande qui, espère notree président de région, pourrait apporter des crédits supplémentaires pour financer quelques projets importants dans le domaine de l'enseignement supérieur en Normandie:
On parle d'une école d'ingénieurs au Havre et une autre à Cherbourg spécialisée dans les énergies, notamment le nucléaire. Quant à la relation privilégiée avec l'Île-de-France pour co-développer la vallée de la Seine, il semble qu'il n'en est plus question: Hervé Morin n'a plus aucune illusion sur une certaine Valérie Pécresse... On se demande bien pourquoi!
Sur sa page Facebook, le 19 octobre dernier, le président du CESER Jean-Luc Léger avait participé, avec le commentaire à lire ci-après, au débat ouvert par Arnaud Brennetot sur la question de savoir si la Normandie est vraiment la première région industrielle de France ou non:
A Cabourg / Balbec, le business... Marcel Proust ne devrait être accessible qu'à ceux qui ont eu le courage d'aller jusqu'au bout de la "recherche du temps perdu"!
Dans les landes de la Hague, près de la fameuse usine ex-Cogéma de Jobourg dont la construction avait fait pleurer de rage le poète normand Côtis-Capel, une nouvelle piscine d'accueil de déchets radio-actifs doit être construite: tant que la solution pérenne d'enfouissement dans les argiles profondes de la Haute-Marne ne sera pas opérationnelle, tant que les études scientifiques en cours visant à réduire sensiblement la radioactivité par traitement au laser ne seront pas concluantes, tant qu'il ne sera pas possible de réutiliser totalement le combustible irradié dans nos centrales nucléaires, en un mot... Tant que des militants idéologiques continueront à emmerder scientifiques et ingénieurs, nous serons contraints de labourer la lande de la Hague...
A Bardouville, au bord de la Seine, les Normands du lieu refusent que la Normandie serve de poubelle aux déchets des travaux du Grand-Paris! Le 10 novembre dernier, ils ont fait savoir à la préfecture de la Seine-maritime qui a autorisé un projet d'enfouissement de gravats grand-parisiens dans d'anciennes carrières, que ces gravats contiennent de l'arsenic et du plomb...
Alors que le projet de stockage de 400 000 m³ de déchets provenant des travaux du Grand Paris à Mauny est toujours validé par la préfecture, des habitants de Bardouville ont effectué des prélèvements sur les terres déjà arrivées à Yville et Anneville-Ambourville. Mercure, arsenic, plomb… La préfecture répond.
Ils n’étaient déjà pas favorables au projet… Ce ne sont pas les nouveaux éléments qui vont convaincre les militants de l’association, Bardouville les pieds dans l’eau, d’accepter le projet de stockage de 390 000 m3 de déchets inertes issus des travaux du Grand Paris dans l’ancienne carrière de Marnes sur la commune de Mauny, jouxtant Bardouville.
Accompagnés par une équipe de tournage, trois bénévoles sont allés réaliser des prélèvements sur des déchets inertes déjà arrivés dans les carrières voisines d’Yville et d’Anneville-Ambourville. Les échantillons ont été analysés par un laboratoire : « Cadmium, chrome, nickel, arsenic, plomb… On dépasse les taux de manière hallucinante ! », s’agace Ladislas Lefebvre, vice-président de l’association.
Déchets du Grand Paris : les opposants dénoncent la pollution des terres
Pour ce qui est des « préleveurs », l’association veut qu’ils soient protégés d’éventuelles poursuites « car on est proche des lanceurs d’alerte », estime-t-elle. Mais là n’est pas le problème : « Le souci c’est que l’on nous assure que l’on est sur des déchets non pollués, ou alors à des taux acceptables, et que là, nous avons des analyses qui indiquent que ni les taux de base ni les dérogations accordées ne sont respectés », martèle la présidente de l’association Nathalie Haubert.
Cette carrière en Seine-Maritime qui intéresse le Grand Paris...
Pour détailler les résultats, l’association s’est adjoint les services d’un médecin qui s’est penché sur les données issues des remblais d’Yville-sur-Seine et Anneville-Ambourville. « Sur certains produits, les taux sont plus de dix fois plus importants qu’ils ne devraient. Et nous attendons encore des résultats concernant le chlorure, le sélénium… », précise Richard Petit, pointant également les retombées dans « le plan d’eau à usage récréatif », situé à proximité immédiate de l’une des carrières : « Sur d’autres résultats, la pollution est 100 fois supérieure aux normes ! On parle de polluants comme le plomb, le mercure… », évoquent les bénévoles. « Tout ça sur des aires qui ne sont pas adaptées. Derrière, ce sont les nappes phréatiques qui vont être polluées », prédisent-ils.
Dans la salle, des hommes politiques sont présents. Le député Gérard Leseul (Nupes / PS) ne découvre pas le dossier. Au cours des mois écoulés, il a déjà tenté d’attirer l’attention du gouvernement sur le problème de Bardouville : « Je suis déjà intervenu avec le président de la Métropole [Nicolas Mayer-Rossignol, NDLR] auprès du préfet. Avec ces données, il faut intervenir à nouveau. Je vais également solliciter le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, pour qu’il reçoive les membres de l’association. Et je ne m’interdis pas une question orale au gouvernement » ; comme il l’avait fait sur le sujet des Zones à faibles émissions (ZFE), il pourrait également lancer une mission flash, voire une mission d’information parlementaire. Conseiller départemental et élu à la Métropole de Rouen Normandie, Stéphane Martot, secrétaire régional d’Europe Écologie – Les Verts, assure aussi l’association de son soutien et déplore le traitement du dossier « avec sa série de défaillances ».
Stockage des déchets du Grand Paris : l'inquiétude à Jumièges aussi
« Il n’y aura pas un camion de déchets du Grand Paris qui viendra décharger chez nous », promet Nathalie Haubert. Le bras de fer est loin d’être terminé. Il va se poursuivre devant les tribunaux. Un recours contre le projet est déjà déposé au tribunal administratif ainsi que plusieurs plaintes ; d’autres procédures sont envisagées. Dans la salle, deux personnes écoutent attentivement. Elles viennent de Jumièges et sont aussi concernées par les déchets du Grand Paris : 3,5 millions tonnes doivent venir remblayer un tiers du lac artificiel (environ 33 hectares). Eux aussi vont constituer leur association pour s’opposer à l’arrêté préfectoral.
Déchets du Grand Paris : l'association de Bardouville dépose un recours
La réponse de la préfecture
Contactée, la préfecture répond, par mail, aux inquiétudes de l’association :
« En l’absence d’informations sur le lieu de prélèvement et les conditions d’analyse, il semble difficile d’accorder crédit à ces chiffres, dont rien ne permet d’être sûr qu’ils proviennent effectivement d’une analyse de terres effectivement enfouies sur un site, sans préciser non plus de quel site il s’agit, ni si les analyses ont été faites selon une norme reconnue. Les conditions de représentativité de l’échantillon méritent, elles aussi, d’être précisées (...) Enfin, on peut rappeler que les valeurs fixées au 1º de l’annexe II de l’arrêté ministériel du 12 décembre 2014 sont des valeurs à respecter lors du test de lixiviation. Dans la mesure où l’association parle « d’analyses de terre », on peut penser que les valeurs mesurées représentent les teneurs des différents éléments dans le matériau brut, et non après essai de lixiviation [un effet de filtrage qui aurait été pris en compte par le laboratoire sélectionné par l’association, NDLR], ce qui n’est pas du tout comparable. (…) Pour mémoire, le législateur a fixé des valeurs limites en se basant sur l’essai de lixiviation, car cela correspond au risque à prendre en compte quand on dépose des terres dans un site. La teneur en métaux des terres apportées est une chose, mais le risque que l’on cherche à éviter est que les pluies successives emportent des métaux lourds contenus dans les terres apportées vers le sol sous-jacent. Pour mémoire, les métaux dont il est question ici (cuivre, baryum, antimoine, chrome, plomb, mercure, molybdène…) sont peu lixiviables. Quand on fait couler de l’eau dessus, ils restent là où ils sont, sans polluer l’eau passée à leur contact. »
Commentaire de Florestan:
Les cerveaux des citoyens normands sont peu... lixiviables, aussi!
A Dieppe, on célèbre "l'or blanc des Dieppois" à savoir cette si savoureuse coquille Saint-Jacques et sa noix qui s'accomode si bien de toute cuisine... Notre recette préférée? Toute simple: la noix nature, snackée à la poêle avec un peu de beurre puis servie avec du gros sel et dégustée avec une tartine de pain beurée avec le célèbre caramel de pomme de Dieppe, bien évidemment!
https://www.dieppetourisme.com/agenda/foire-aux-harengs-et-a-la-coquille-saint-jacques/
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