Revue de presse normande au 8 novembre 2022.
Mauvaises nouvelles en provenance d'Haropa, ce paquebot de la bureaucratie à la française qui s'est échoué bien loin du large: empiler des structures les unes sur les autres comme on empile les ponts d'un navire, ça coûte cher et ce d'autant plus qu'il faut un fromage assez grand nourrir une armée de hauts fonctionnaires de l'Etat qui ne veulent pas partager le pouvoir avec les portuaires et les réalités portuaires.
Résultat? Les finances sont en dessous de la ligne de flottaison!
Haropa cherche à augmenter ses tarifs pour compenser sa stagnation - La Lettre A
Haropa cherche à augmenter ses tarifs pour compenser sa stagnation
Autant il peut y avoir un débat scientifique légitime sur les causes du changement climatique, autant on s'accordera sur ses conséquences qui sont incontestables: par exemple, chez nous en Normandie, le probable recul du trait de côte face à une érosion marine accrue...
En Normandie, l’inexorable exil face à la montée des eaux (lefigaro.fr)
En Normandie, l’inexorable exil face à la montée des eaux
Caen
La Normandie maritime telle que nous la connaissons encore aujourd’hui, celle des caps du «bout du monde» du Cotentin, des falaises blanches de Seine-Maritime, des prés salés de la Manche, ou encore des longues plages de sable fin du Calvados, survivra-t-elle à ce siècle? La réponse est désormais connue: c’est non. Créé il y a quelques années par le conseil régional de Normandie pour «éclairer les politiques locales», le Giec normand, qui s’appuie sur le travail d’une équipe de 23 chercheurs et professeurs des universités de Caen, Rouen et Le Havre, estime que plus de 50 % du linéaire du littoral des trois départements côtiers est directement menacé par la montée des eaux. «La seule inconnue à cette question, c’est de savoir quand cela arrivera…», résume Jean Morin, président du conseil départemental de la Manche.
Houles plus fortes, coefficients de marées supérieurs à 95, érosions régulières des massifs, tempêtes plus fréquentes, inondations, élévation progressive du niveau de la mer…
En Normandie, on peine à recruter des cadres... Communiqué de presse de l'APEC suite à sa conférence publique de Rouen le 7 novembre dernier:
En Normandie 47% des recrutements de cadres sont jugés difficiles par les entreprises
Avec 282 000 embauches de cadres attendues en 2022 en France et 12 % des entreprises qui envisagent de recruter au moins un cadre au 4e trimestre 2022, la dynamique de l’emploi cadre devrait, d’ici la fin d’année, se maintenir exacerbant les difficultés de recrutements. Dans ce contexte, l’Apec dévoile une analyse des tensions de recrutements de cadres dans les régions et les fonctions.
En Normandie, les entreprises estiment que près de 5 embauches de cadres sur 10 prévues en 2022 vont s’avérer difficiles (légèrement inférieur par rapport au niveau national). Ces tensions sont particulièrement marquées pour les métiers de l’informatique, de la production industrielle-chantier et de l’exploitation tertiaire*. La région fait partie des territoires où les difficultés de recrutement sont moins prégnantes au côté de la Nouvelle Aquitaine, du Grand Est et de l’Ile de France.
Emploi cadre en Normandie : une dynamique qui devrait perdurer en 2022 malgré le manque de candidats
Malgré l’incertitude générée par la dégradation du contexte économique liée à la crise inflationniste, les prévisions de recrutements restent bien orientées avec 6 800 emplois cadres attendus en Normandie en 2022. Cette prévision est confortée par le volume des offres d’emplois du 3e trimestre, en hausse de 20 % par rapport à l’avant-crise, avec 4 349 offres publiées sur apec.fr (vs 3 617 au T3 2019).
Sans surprise en lien avec le tissu économique régional, les entreprises recherchent en priorité des cadres commerciaux (17%), des ingénieurs de production dans l’industrie, la construction (16 %) et des cadres dans les métiers de l’exploitation tertiaire* (14%), fonctions dans lesquelles le manque de candidats et candidates est le plus important.
Les cadres Normands sont, pour leur part, largement confiants
48 % des cadres en activité estiment être en mesure de trouver facilement un nouveau poste en cas de changement d’entreprise. Le rapport de force semble particulièrement favorable aux cadres de la finance, comptabilité, audit (67%), aux cadres de la production industrielle, chantier (64%) et aux commerciaux (50%).
« Malgré les événements qui auront marqué l’année, les difficultés de recrutements, comme le volume d’offres d’emploi cadres seront restées au plus haut niveau. S’il est difficile de faire des prévisions pour 2023, dans un climat qui reste plus que jamais incertain, il est incontestable que les tensions déjà à l’œuvre en Normandie, vont perdurer en début d’année. Dans ce contexte, l’Apec reste mobilisée pour accompagner les entreprises qui devront activer tous les leviers possibles pour recruter et fidéliser les compétences cadres qu’elles recherchent pour continuer de se développer. », Marc Lesueur, délégué régional Apec Normandie
* Métiers spécifiques des secteurs santé et action sociale, culture, banque, assurance, immobilier, formation, tourisme, transports
Exceptionnel! Une coopération scientifique à haut niveau entre l'université de Caen et la NASA au sujet de construire le dépistage d'une maladie neuronale encore peu connue...
À Caen, des patients dans les pas des astronautes (la-croix.com)
À Caen, des patients dans les pas des astronautes
Le secteur spatial nourrit la recherche pour améliorer le quotidien des malades sur Terre. Et vice versa !
- Audrey Dufour, envoyée spéciale à Caen (Calvados),
- le 07/11/2022 à 15:16
Le point commun entre Jean-Pierre, sexagénaire en chemise hawaïenne, et l’astronaute Thomas Pesquet ? Tous deux ont du mal à garder l’équilibre. Dans une salle grise de l’université de Caen, Jean-Pierre s’élance tant bien que mal pour marcher le long d’un fil, en mettant exactement un pied devant l’autre, orteils contre talons. Autour de lui, les différents parcours d’obstacles sont une copie conforme de ceux développés par la Nasa dès l’époque de la station spatiale Skylab, dans les années 1970.
Jean-Pierre tangue un peu, et trois pas suffisent à le mettre en nage. Mais pour lui, c’est une vraie victoire. Il souffre de vestibulopathie bilatérale idiopathique (VBI). Un nom compliqué pour une maladie rare qui a détruit ses deux oreilles internes. Les personnes atteintes chancellent, vacillent et souvent tombent.
« Pour tenir debout, nous utilisons trois éléments : notre vision ; notre système vestibulaire, dans l’oreille interne ; et les capteurs des muscles et ligaments des jambes, à travers la proprioception (1), résume Christian Van Nechel, de la Clinique des vertiges à Bruxelles. Chez ces malades, le système vestibulaire n’existe plus. Ils ne peuvent donc compter que sur leur vision et leurs muscles. » Marcher sur des galets la nuit devient mission impossible.
(1) La proprioception est la perception, le plus souvent inconsciente, que l’on a de la position de son corps dans l’espace.
Un manque de gravité qui déséquilibre durablement
Comme Jean-Pierre, une quarantaine de malades s’est réunie début octobre à l’initiative de l’université de Caen et de la Nasa, pour quatre jours de tests. « C’est la plus grande et la seule étude de ce type à travers le monde, indique Gilles Clément, spécialiste en médecine spatiale qui se partage entre Houston, pour l’Agence spatiale américaine, et l’université normande. La plupart des travaux portent sur deux ou trois cas maximum. Ici nous bénéficions du relais de l’association de patients, l’AFVBI (Association française de vestibulopathie bilatérale idiopathique). »
Objectifs : mieux comprendre la pathologie et développer un protocole pour les malades et… les astronautes. Car Thomas Pesquet et ses collègues ont eux aussi dû mal à retrouver l’équilibre lors de leur retour sur Terre. La faute à la microgravité dans la Station spatiale internationale. « Sur Terre, nous sommes sans cesse stimulés par la gravité », commence le professeur Pierre Denise, médecin au CHU de Caen et responsable du laboratoire Comete où se déroulent les tests.
Dans l’espace, tout flotte, le haut et le bas, la droite et la gauche n’existent plus. Le sport, à raison d’au moins deux heures par jour permet de limiter la fonte musculaire. « Mais nous nous sommes rendu compte que ce n’est pas suffisant, souligne Pierre Denise. Le système vestibulaire des astronautes n’est pas sollicité, et cela a des conséquences temporaires mais gênantes à leur retour. »
Faire mieux qu’un astronaute
Pour l’Agence spatiale américaine, qui entend poser des hommes sur la Lune et plus tard sur Mars, il faut que l’équipage soit immédiatement en capacité de s’organiser, sans avoir à subir un contrecoup, même quelques jours. À plus court terme, le problème va aussi se poser pour les « nouveaux » astronautes. Car si l’espace s’ouvre au tourisme, il va s’ouvrir à des personnes en moins bonne santé qui pourraient s’adapter moins bien.
Pour l’instant, « il faut une bonne semaine de récupération aux astronautes pour réussir les exercices que nous faisons ici», rapporte la chercheuse américaine Angie Bukley. Derrière elle, le participant de la matinée ne cache pas sa fierté d’avoir réussi à enjamber un obstacle, mains sur les épaules, bras en croix. Se dire qu’on fait mieux qu’un astronaute regonfle le moral dans un quotidien limité par le handicap.
Grâce aux vécus des malades et aux résultats des tests, les spécialistes espèrent établir un protocole pour limiter les effets de cette perte d’oreille interne. « Ce qu’on apprend en quelques jours va permettre d’avancer à grand pas, se félicite Angie Bukley. Par exemple, on voit bien l’importance du toucher et de la proprioception, donc on peut imaginer des exercices en poussant sur des surfaces. » À Jean-Pierre, qui surestime les angles lors de ses déplacements, Gilles Clément conseille de s’entraîner face à un miroir : « Vous fermez les yeux, vous essayez de faire un tour sur vous-même et voyez si vous arrivez de nouveau face au miroir. »
La VBI, une maladie très mal connue
Avec vingt ans de VBI derrière lui, Jean-Pierre se réjouit des conseils pratiques. « C’est une maladie très mal connue, alors voir tous ces chercheurs se pencher sur nos troubles, c’est une chance inouïe et c’est très encourageant. » Lui-même a été ballotté de Rennes à Béziers, avant de comprendre enfin sa situation. Un soulagement pour sa femme aussi, qui a dû affronter à ses côtés une pléthore de diagnostics « plus funestes les uns que les autres ». Ici, tous décrivent une pathologie difficilement comprise, qu’il faut apprivoiser au terme d’une longue errance médicale.
« J’étais en voiture avec mon fils, quand soudain tout s’est mis à tourner, se souvient Nouara. Heureusement que j’ai pu m’arrêter. » En 2012, l’ancienne aide-soignante a son premier vertige rotatoire, « l’impression d’être dans une essoreuse ». Son médecin généraliste évoque le stress du travail. La situation empire, la jeune femme consulte des psychiatres, prend des médicaments. « Je suis déséquilibrée physiquement, mais pas dans ma tête ! », se défend-elle. Rien n’y fait. On l’oriente alors vers la neurologie, là encore sans réponse. Finalement, en 2017, elle arrive jusqu’au cabinet de Michel Toupet, un ORL spécialiste du problème. Cinq ans après son premier symptôme, Nouara a enfin un nom pour désigner sa nouvelle réalité.
Depuis, elle réapprend à vivre et s’est trouvé une communauté soudée auprès des patients de l’association. Ici, chacun peut décrire ses problèmes, « sans s’entendre dire qu’il faut arrêter le verre de blanc ! », dit en rigolant un malade, avant de raconter comment il porte des cartons vides en équilibre pour s’entraîner. À côté de lui, une autre s’est mise au yoga. Jean-Pierre, lui, continue la danse. « Il faut sans cesse se mettre au défi ! », dit-il. Une philosophie digne d’un astronaute.
Des expériences dans un milieu unique
Une trentaine d’expériences en santé humaine ont actuellement lieu à bord de la Station spatiale internationale.
Elles portent sur la santé des astronautes et la médecine terrestre, ainsi que sur la préparation des futurs voyages spatiaux.
Les radiations cosmiques, la microgravité qui agit sur les fluides, les muscles et les os, et le milieu clos, avec son alternance de jour et nuit toutes les 90 minutes, bouleversent la biologie des astronautes.
Près d'Alençon, des communes ont voté la fin de l'éclairage public nocturne... Problème: les lampadaires ne sachant comment les éteindre, restent allumés!
Touristes étrangers en Normandie durant l'année 2021, l'office régional de tourisme vient de publier son bilan... Résultat:
1) Les Allemands, 2) Les Hollandais, 3) Les Belges, 4) Les Britanniques...
Retour à la situation normale.
Le 24 novembre 2022, auront lieu les assises du tourisme normand au manoir de Sens dans le charmant village de Beuvron-en-Auge:
Un ministre passe en Normandie, un de plus... C'est à croire que notre région, la province française la plus accessible depuis un cabinet ministériel parisien est devenue le terrain de jeu du gouvernement!
Filière nucléaire: on sort avec brutalité d'une torpeur qui a duré plus de vingt ans car le sortilège des sorcières "escrologistes" a enfin pris fin. Mais les exigences en matière de sécurité nucléaire ont évolué aussi. Résultat? Tout vient en même temps et ce n'est pas en plantant des éoliennes partout sous prétexte qu'elles sont plus faciles à mettre en oeuvre qu'une nouvelle centrale nucléaire (ce qui est vrai) que l'on pourra sortir de l'actuelle crise énergétique car il faudrait aussi installer des centrales de production de vent devant chaque éolienne pour l'instant... intermittentes. EELV est une centrale à produire du vent mais elle n'est pas très... efficace!
Normandie. Le réacteur nucléaire Penly 2, près de Dieppe, prolonge son arrêt jusqu’à janvier 2023
Toujours en travaux, le réacteur nucléaire de Penly 2 de la centrale près de Dieppe (Seine-Maritime), devait être reconnecté fin novembre. Ce sera finalement pour janvier. L’arrêt du réacteur Penly 1 avait lui aussi été prolongé à janvier 2023.
L'exceptionnelle canicule estivale de cette année 2022 a-t-elle condamné la mare de Vauville?
Dans la Manche, la mare de Vauville asséchée, l’écosystème s’en trouve bouleversé (ouest-france.fr)
A Caen, la grogne des riverains contre le passage du futur tramway s'accentue: une fois encore un débat public façon "village Potemkine" avive les tensions et le patrimoine historique d'une ville qui a été rasée pour moitié entre 1944 et aujourd'hui passe après toutes les autres considérations...
A Condé-sur-Noireau, la friche d'une ancienne usine va devenir un champ de panneaux solaires: franchement est-ce pertinent d'artificialiser un bout de terrain? Ne voudrait-il pas mieux mettre ces panneaux solaires sur les toits terrasses des usines existantes, sur les toits de ces hideuses zones commerciales et leur supermarchés ou sur les terrasses des barres d'immeubles de ces belles années 1960-1970?
Une fausse bonne idée, une de plus!
https://www.paris-normandie.fr/id358616/article/2022-11-08/ligne-electrique-enedis-condamne-indemniser-140-000-euros-un-eleveur-dans-lorne?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3c63eTyISV1A8H04Ls1XqrFHp4NdWMOI6zS2Au3Tz7T1si55MocUc1Iww#Echobox=1667904059
les vaches sont très sensibles aux courants faibles dans le sol, je connais une ferme laitière où les vaches ont eu des problèmes de santé liés à une mauvaise installation électrique d'un nouveau tank à lait avec une mise à la terre imparfaite.