Au Havre, les goélands n'aiment pas une certaine architecture très con-temporaine: on les comprend!

Depuis de nombreuses années, les architectes sont fâchés avec la réalité faute de connaître l'histoire de l'architecture qui nous raconte le savoir-faire précieux accumulé depuis des siècles par les hommes pour adapter leurs bâtiments aux contraintes de la réalité surtout lorsqu'il s'agit de maîtriser ces contraintes pour construire plus haut, plus grand, plus beau.

Mais depuis les années 1960, le vieil art de bâtir qui était aussi une sagesse séculaire semble avoir disparu des cabinets d'architectes qui se considèrent d'abord comme des laboratoires d'où doivent sortir des hapax formels, des "signatures" dans une parfaite confusion idéologique entre l'architecture et les arts dit plastiques sur fond de vide conceptuel contemporain sous prétexte que toute référence formel au passé est un stéréotype qui stérilise le génie créatif de nos architectes ou des algorithmes de l'intelligence artificielle qui finira par les remplacer.

Mais comme d'habitude, la réalité toujours mal aimée, ignorée ou méprisée par les idéologues finit toujours par se venger!

Ce qui est à lire ci-après pourrait se présenter comme une version contemporaine d'un conte normand de Guy de Maupassant qui racontait souvent comment un élément naturel (un animal, la météo, la mer, etc...) se vengeait parfois cruellement de la méchanceté, de l'orgueil, de la suffisance ou de la bêtise d'un être humain pour rétablir, enfin, l'harmonie perturbée entre la Nature et l'humanité.

C'est ainsi que l'on découvre que les goélands n'aiment pas une certaine architecture contemporaine: on les comprend et on ne pourra que soutenir l'action militante plutôt efficace de ces braves bêtes!

Un Eté Au Havre 2020 - Eva Albarran & Co (eva-albarran.com)

Non bien sûr, nous ne faisons pas allusion à "Monsieur Goéland" qui s'est probablement fait chier dessus par les vrais critiques d'art contemporain qui peuplent les hauteurs havraises, à savoir, la faune véritable des goélands de la... réalité!

Lire l'article (fort mal écrit) qui suit:

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Le Havre. Comment empêcher les goélands de percer le toit du Stade océane ? | 76actu

Le Havre. Comment empêcher les goélands de percer le toit du Stade océane ?

Les goélands ne se fatiguent pas de trouer la membrane du Stade océane avec leur bec. La Communauté urbaine réfléchit à des solutions à ce problème qu'elle n'avait pas vu venir.

Tous les Havrais semblent ravi de suivre le début de saison tonitruant du HAC, aujourd’hui deuxième de Ligue 2. Tous ? Non ! Un village peuplé d’irréductibles goélands résiste encore et toujours à l’euphorie. (ndlr: lourdingue la référence...)  Au lieu d’applaudir l’équipe Ciel et Marine, ils préfèrent s’amuser à donner des coups de becs dans la membrane du Stade océane.

Un fauconnier, un effaroucheur…

À vrai dire, le problème ne date pas d’hier. Des trous sur la toiture de l’enceinte sont constatés depuis 2014, soit deux ans après son inauguration. Un effaroucheur émettant des cris de rapace avait été installé, un fauconnier aussi, mais rien n’y a fait. Le problème persiste.

D’autres fissures, pas dues aux goélands

La Communauté urbaine, propriétaire de l’équipement, explique avoir « déposé une requête en référé expertise en 2021 pour les désordres de nature décennale constatés sur la toiture du Stade océane ».

Parmi les différents désordres concernant l’étanchéité du stade, en plus des exploits des goélands, elle note des fissures de différentes tailles liées vraisemblablement au claquement des élingues sur la membrane et des défauts d’étanchéité entre l’ETFE (éthylène tétrafluoroéthylène) et les chéneaux (récupérateur de l’eau de pluie), sur les profilés en aluminium.

Des travaux de réparation

Le 26 septembre 2022, un expert judiciaire a « exigé l’engagement de travaux de réparation sans délai, tout en continuant l’instruction du dossier (recherche de solution pérenne et de responsabilité) », communique Le Havre Seine Métropole. Une entreprise spécialisée en architecture textile nouvelle génération interviendra donc une fois que les démarches administratives (dont le chiffrage du coût des travaux) seront réalisées et que la matière première (rustine en membrane bleue en ETFE) sera reçue afin de commencer les réparations.

Des études pour le long terme

Seulement, se contenter de réparer la membrane ressemble davantage à un pansement sur une jambe de bois qu’à une solution pérenne. Les goélands reviendront et perceront à nouveau la peau du « stade bleu » une fois celle-ci résorbée (sic!). C’est pourquoi la Communauté urbaine mène également des études pour remédier à ce problème sur le long terme et ne pas être (sic!) obligée de mandater une entreprise tous les deux ans pour reboucher les trous.