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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
30 septembre 2022

Il réclame un lien plus fort avec l'Etat central mais se montre incapable de s'entendre avec un préfet de région...

Billet de Florestan:

"Et en même temps..." Emmanuel Macron.

Nicolas Mayer-Rossignol, le Nouveau Maître de Rouen, n'est pas à une contradiction près: à gauche, certains semblent abuser de la dialectique marxiste au point que l'on ne sait plus si la moindre parole publique sortant de la bouche de ces gens-là peut encore prétendre à la moindre vérité.

Quand il est à Rouen, notre NMR s'en prend au préfet de la Seine-maritime et de la région Normandie à la moindre occasion: Lubrizol, la Chapelle Darblay, le contournement autoroutier, etc... Sur tous ces grands dossiers, NMR mène la guérilla comme un chef de ZAD!

Mais quand il est hors d'une Normandie qu'il ignore avec superbe, un peu plus loin vers l'Est, du côté de Reims,  notre NMR plaide l'urgente nécessité d'une coopération étroite entre l'Etat central et les élus des métropoles régionales: c'est-à-dire qu'une coordination régulière avec le préfet de région qui représente le Premier ministre et son gouvernement sur le territoire métropolitain et régional est souhaitable pour ne pas dire plus.

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Bref! notre petit oiseau de mauvais augure rouennais continue de nous prendre pour des imbéciles!

Congrès France Urbaine à Reims : "il faut un meilleur lien entre l'Etat et les territoires" (francebleu.fr)

L'association France Urbaine organise la 5e édition de son congrès à Reims. Un rendez-vous immanquable pour les élus des plus grandes métropoles de France. Le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, porte-parole de ce congrès défend l'idée d'un lien plus fort entre l'Etat et les territoires.

5e édition du congrès de l'association France Urbaine à Reims jusqu'à ce vendredi 23 septembre. France urbaine regroupe toutes les communes et communautés de communes de plus de 200 000 habitants, soit 105 collectivités, ce qui représente 30 millions de Français. Avec la présence de nombreux maires, ceux de Lyon, Nantes, Toulouse, Grenoble. Le but de ces deux jours : débattre et échanger sur des problématiques d'écologie, de santé, d'attractivité ou encore de tourisme.

Le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, porte parole de l'association France Urbaine est l'invité de France Bleu Champagne Ardenne, au micro de Marine Protais. 

Expliquez-nous déjà ce qu'est France Urbaine ? 

La France Urbaine, c'est la réunion des grandes villes, des grandes métropoles, agglomérations de France dont je suis le maire de Rouen. Et puis, ça représente à peu près un peu plus que la moitié de la population française.

Il y a de très gros enjeux en ce moment. On le voit bien, la question de la sobriété énergétique, la question plus largement de la transition sociale écologique. Et puis aussi la question des fractures ou du lien territorial, c'est à dire du lien entre les grandes villes et la ruralité, les campagnes. (Ndlr: Quid de la Normandie?) Dans un contexte qui est difficile pour nos concitoyens d'abord. Difficile aussi pour les collectivités, pour les villes notamment parce que les factures d'énergie explosent et qu'on a besoin de moyens pour pouvoir investir, et notamment pour la transition sociale et écologique.

Alors l'idée, c'est quoi ? C'est de s'inspirer de ce que font les maires, les élus de chaque commune pour pouvoir le refaire chez soi ?

Alors c'est vrai que c'est très intéressant. C'est toujours inspirant de voir ce qui se fait ailleurs. C'est vrai que c'est une façon aussi de regarder. C'est une forme de saine émulation. C'est tout à fait juste. En plus, il faut le dire, France urbaine, c'est trans-partisan, toutes politiques confondues. Un congrès présidé par Johanna Rolland, la maire de Nantes. (Ndlr: qui vient avec un bilan catastrophique quant à la sécurité). Et c'est intéressant de comparer un peu ce qui se fait dans les différentes villes. Et puis, c'est aussi l'occasion de porter des messages vis à vis du gouvernement. Il y a plusieurs ministres qui viennent aujourd'hui, c'est Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique.

Quel message vous souhaitez lui faire passer ?

D'abord, la situation est grave et il faut quand même le dire. (Ndlr: à cause des choix écologistes anti-nucléaires depuis près de 20 ans...). On est sur une situation très difficile pour nos concitoyens. Le pouvoir d'achat, inflation, énergie. Pour les collectivités aussi. Il faut bien comprendre que ce sont les collectivités locales qui représentent la très grande majorité de l'investissement public pour rénover les bâtiments, pour favoriser les alternatives à la voiture. Et donc, le premier message, c'est qu'il faut un meilleur partenariat entre l'État central et on a besoin bien sûr de l'État et les territoires. Il faut plus faire confiance aux territoires. (Ndlr: la métropole de Rouen n'est pas l'île de Robinson... Quid de la coopération avec la région Normandie?)

Comment restaurer la confiance entre les territoires et l'exécutif ?

Il faut une méthode qui soit peut être plus apaisée, (Ndlr: l'intolérance à la sauce piquante cuisinée au woke...) plus partenariale et avec plus de confiance et de visibilité dans le temps.(Ndlr: MM. Morin et Durand, respectivement président de région et préfet de région apprécieront...) Parce qu'on a besoin de visibilité dans le temps qu'on voulait investir pour faire face au réchauffement climatique par exemple. Il ne faut plus investir pour six mois, c'est plutôt pour cinq, dix ans, etc. Donc ça, c'est la première chose. (Ndlr: la région est la collectivité territoriale qui investit, par principe, dans l'avenir, pourquoi l'ignorer?). Deuxièmement, il faut des mesures d'urgence pour soutenir les collectivités. Un exemple : les factures d'énergie dans les collectivités. Aujourd'hui, dans les grandes villes, elles ont été multipliées en moyenne par deux, trois ou quatre. Ça veut dire quoi derrière ? Il n'y a pas de mystère, ça veut dire que soit on augmente les impôts, soit on baisse un certain nombre de services. On va fermer des piscines par exemple, on va baisser les températures. On a besoin d'un soutien de l'État plus fort de ce côté là. (Ndlr: "Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences dont ils chérissent les causes." d'après Bossuet).

Vous allez faire des propositions concrètes à l'issue de ces deux jours de débats ?

Oui, je vous donne deux ou trois exemples concrets, par exemple. Tout simplement avoir une contractualisation, un financement de l'État sur la question énergétique, les tarifs réglementés de l'énergie, revenir à des tarifs réglementés. Aujourd'hui, les tarifs de l'énergie ont complètement explosé. Un autre exemple qui est très important en ce moment. Le gouvernement a annoncé vouloir supprimer ce qu'on appelle la CVA, la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, c'est-à-dire un impôt qui fait le lien en local entre les entreprises d'un territoire et le même territoire. Si vous supprimez ce lien, alors quel est l'intérêt pour un territoire de recevoir, d'accueillir des entreprises ? C'est très important d'avoir un lien sur un territoire donné entre son tissu économique et sa fiscalité. (Ndlr: pour une fois on sera d'accord avec notre rossignol préféré!) Si vous ne l'avez plus, vous risquez de perdre des entreprises. Donc voilà, c'est le genre de discussion que l'on a avec le gouvernement.

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