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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
9 septembre 2022

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 9 septembre 2022

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 9 septembre 2022

Des orages nous ont fait sortir de l'été dans le milieu de la semaine: contrairement à nos compatriotes du Sud qui s'apprêtent à recevoir le déluge annuel de "l'épisode cévennol", la sortie de la chaleur estivale se fait avec plus de douceur en Normandie ou, dumoins, par un feu d'artifice spectaculaire: quelle que soit la saison, le ciel normand est d'une beauté... "impressive" comme le dirait Barbey d'Aurévilly: en témoignent ces prises de vues  réalisées par Sébastien Lucot sur la côte Ouest du Cotentin (Pointe du Rozel, anse de Sciotot)

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En lisant la dernière Lettre des Décideurs diffusée par la rédaction de Paris-Normandie (9 septembre 2022), on apprend que la Normandie contribue à 5% de l'économie nationale française et que le poids de l'industrie dans le PIB régional est comparable à ce que l'on trouve en Allemagne...

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Il n'y a pas que la monarchie britannique à remonter à l'époque de Guillaume le Conquérant: la foire de la Sainte Croix de Lessay aussi!

https://www.facebook.com/FoiredeLessayOfficiel/

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A Caen: va-t-on réveiller Guillaume-le-Conquérant avec le passage d'un cheval de fer ?

 https://www.francebleu.fr/infos/transports/future-ligne-de-tram-a-caen-non-le-trace-n-est-pas-choisi-assure-le-vice-president-charge-des-1662631332

 A Rouen: des banderoles sur l'hôtel-de-ville pour soutenir deux migrants ayant reçu une "OQTF" et menacés d'être expulsés par le Préfet: la guéguerre entre l'hôtel-de-ville et l'hôtel de préfecture se poursuit!

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/rouen/des-banderoles-sur-la-facade-de-l-hotel-de-ville-de-rouen-pour-s-opposer-a-l-expulsion-de-deux-habitants-par-la-prefecture-2607832.html

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Et pendant ce temps-là, l'écologie punitive municipale se répand dans les rues rouennaises:

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/rouen-rassemblement-contre-la-mise-en-place-d-une-zone-a-faible-emission-20220903

https://actu.fr/normandie/rouen_76540/en-images-manifestation-contre-la-zfe-a-rouen-pres-de-300-personnes-dans-les-rues_53557617.html

https://www.francebleu.fr/infos/transports/zfe-de-rouen-les-opposants-ont-manifeste-dans-le-centre-ville-1662227362


Que venir chercher au Mont Saint-Michel?

Une évidence mais qui n'est pas de ce monde...

https://www.lafabriquedepatrimoines.fr/index.php?post/65

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Que venons-nous chercher au Mont Saint-Michel ?

C’est la question à laquelle répondl'exposition « Le Mont, patrimoine vivant », présentée sur le Parvis de la Croix de Jérusalem, en haut du village au pied de l’abbaye, du 16 octobre au 12 décembre prochains. Les témoignages et photographies d’habitants du « rocher », de pèlerins, de religieux, de visiteurs, de commerçants Montois et de professionnels de la culture mettent en évidence la relation très particulière que tissent les hommes avec le Mont.

L’exposition « Le Mont, patrimoine vivant » est née d’un projet de recherche proposé par La Fabrique de patrimoines en Normandie en 2016 - et soutenu par le Ministère de la Culture - sur les pratiques, les représentations et les imaginaires du Mont Saint-Michel. Cette recherche incluait les itinérances et les pèlerinages. En 2017 et 2018, Yann Leborgne, chercheur à la Fabrique de patrimoines et commissaire de l’exposition, a arpenté l’îlot, rencontré les Montois (religieux, commerçants, habitants…), les pèlerins et les visiteurs pour les observer, recueillir leurs paroles et leurs témoignages. Ils se sont confiés sur la relation qu’ils entretiennent avec ce lieu, ce qu’ils y font, ce qu’ils y cherchent…

Cette étude démontre que le Mont Saint-Michel n’est pas seulement un patrimoine sur les plans historique et architectural. Il l’est également par les pratiques qui s’y transmettent de génération en génération, et notamment par les rituels et croyances dont il est le siège. L’exposition présentée du 16 octobre au 12 décembre témoigne du Mont Saint-Michel comme patrimoine vivant. Elle a été réalisée avec la collaboration du service Patrimoines de la Région Normandie. Les témoignages sont issus de l’enquête de Yann Leborgne (La Fabrique de patrimoines en Normandie) et les photos sont de Patrick Merret (photographe au service Patrimoines de la Région Normandie).

INFORMATIONS PRATIQUES
Une exposition de La Fabrique de patrimoines en Normandie, avec la collaboration du service Patrimoines de la Région Normandie. Du 16 octobre au 12 décembre 2019, esplanade de la Croix de Jérusalem, en haut du village du Mont Saint-Michel, au pied de l’abbaye. Accès libre et gratuit.

Conférence le mercredi 16 octobre 2019, à 14h : « Le Mont, patrimoine vivant » par Yann Leborgne, chercheur à la Fabrique de patrimoines en Normandie et commissaire de l’exposition. Salle Henri Voisin, bas du village du Mont Saint-Michel. Entrée libre dans la limite des places disponibles.


 Dans le Perche, faire la fête à l'abeille avant qu'il ne soit trop tard...

https://fems.asso.fr/ecomusee-du-perche-fete-de-labeille-et-de-lenvironnement/

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L’Écomusée vous propose de découvrir le monde de l’apiculture avec la participation de plusieurs associations le dimanche 11 septembre 2022 ! La présence des apiculteurs amateurs, des passionnés, lesquels jour après jour, visitent, entretiennent, aiment ces petites bêtes, donne la véritable dimension du travail de l’Écomusée. Dès 1994, l’activité apicole a démarré à l’Écomusée en partenariat avec l’Union Apicole Ornaise. Au fil des années, les séances d’initiation pour les adultes et pour les scolaires se sont installées dans la programmation.
Chaque année, une vingtaine de personnes acquiert à l’Écomusée les compétences nécessaires pour se lancer dans une pratique apicole en amateur. Le nombre de scolaires sensibilisés à l’apiculture est en constante augmentation, dans le cadre des ateliers pédagogiques consacrés à l’apiculture. Le but que l’Écomusée poursuit avec l’UAO est de partager, transmettre des pratiques et des connaissances scientifiques, ceci afin de mieux appréhender notre environnement et de mesurer les relations de notre société à la nature.

Conférences, balades contées, ouverture des ruches, ateliers créatifs, … Retrouvez toute la riche programmation ici 


Déménager à vélo c'est possible et on laissera cette option aux bobos à ce point créatifs qu'ils finissent pas perdre leur temps...

https://www.francebleu.fr/infos/transports/normandie-demenagement-velo-insolite-1662311560


 Les campus universitaires normands fourmillent de nouveau. Les étudiants ont ou vont faire leur rentrée. Le président de l'université de Caen Normandie, Lamri Adoui, était notre invité ce mercredi matin. Pour lui, "Caen a un potentiel d'enseignement et de recherche extraordinaire".

(...)

  • L'université de Caen distinguée dans le classement Shangai :

Le classement Shanghai évalue les activités de recherche des universités à travers le monde. L'université de Caen est 301ᵉ en mathématiques, 401ᵉ en chimie et médecine clinique, 201ᵉ en technologie médicale et 151ᵉ mondiale en océanographie.

https://www.francebleu.fr/infos/societe/rentree-universitaire-l-universite-de-caen-a-un-potentiel-extraordinaire-selon-son-president-1662544597

On s'en fout!

https://www.francebleu.fr/infos/politique/la-ministre-de-l-enseignement-superieur-sylvie-retailleau-a-caen-ce-vendredi-9-septembre-1662533724


 Annonce de l'Agence normande de la biodiversité et du développement durable (avec de longues oreilles...):

 L’Agence Normande de la Biodiversité et du Développement Durable organise le 22 septembre 2022 une journée régionale sur le thème de « Biodiversité et Trame noire : Allons vers un éclairage plus raisonné » à Caen.

Ouverte aux élus, agents de collectivités, associations environnementales, cette journée sera l’occasion de présenter les impacts de la pollution lumineuse sur la biodiversité et partager de nombreux retours d’expériences de collectivités pour tendre vers un éclairage plus raisonné et préserver la vie nocturne.

Informations pratiques
Jeudi 22 septembre 2022, de 9h à 17h au Centre de conférences du Crédit Agricole
Programme disponible sur ce lien https://drive.google.com/file/d/13_D0QINfLFEhczMGQf_khjd_XJErzgBP/view


 LE SADISME DE LA SNCF EN NORMANDE: nouvelle démonstration!

https://actu.fr/normandie/rouen_76540/bloques-sept-heures-dans-le-train-paris-rouen-on-est-restes-parques-comme-des-cons_53600386.html

Bloqués sept heures dans le train Paris-Rouen : « On est restés parqués comme des cons »

Fatigués, en colère, deux Rouennais témoignent de leur soirée et début de nuit dans le train parti de Paris et censé les ramener chez eux, lundi 5 septembre 2022.

Manon, 27 ans, habite Rouen (Seine-Maritime) et travaille à Paris. Depuis cinq ans, elle fait partie de ces navetteurs comme Grégoire, 36 ans, qui prennent le train très régulièrement, « trois fois par semaine minimum avec le télétravail ». À 18h40, lundi 5 septembre 2022, ils montent donc à Saint-Lazare « dans le 3125 » et pensent comme plusieurs centaines de personnes arriver à Rouen à 20h02.

Mais finalement… Un premier arbre chute sur les voies à hauteur de Villennes (Yvelines), entraînant l’arrêt du train Rouen-Paris et des perturbations pour tous ceux qui suivent. Après avoir espéré jusqu’à environ une heure du matin une solution « émanant de la SNCF car c’est ce qui nous avait été annoncé », Manon rentre chez elle à trois heures du matin, par ses propres moyens. C’est sa sœur qui est venue la chercher, non loin de Poissy. Grégoire, lui, dort finalement chez son frère dans la région parisienne. 

« Les arbres qui tombent, c’est évidemment pas la faute de la SNCF »  

Une première pour ces deux Rouennais pourtant bien habitués aux arbres tombés sur les voies, aux feuilles empêchant les trains de passer… « Mais à ce point-là, je n’ai jamais vu ça effectivement… » Au pire, Grégoire, lui, était resté coincé quatre heures dans un train en août 2021. Alors, lundi soir, lorsqu’au bout de 20 minutes environ, le train est stoppé parce qu’un arbre a chuté, les deux usagers ne s’inquiètent pas trop.  

Nous avions alors la clim', les portables pouvaient être rechargés, il faisait chaud certes mais surtout on était à proximité de Poissy donc pas trop inquiets, l'attente était très supportable dans ces conditions.

Grégoire

Vers 20h30, le train repart, « très doucement » quelques minutes, « avant de stopper à nouveau. « On a eu l’info : un autre arbre était tombé sur une caténaire », explique Manon.

Plus de clim’, de toilettes et les portes verrouillées

À la suite de cela, « on n’avait plus de courant, plus de clim’, plus de toilettes puisque leur ouverture est automatique, les portes verrouillées ». Une heure se passe, les esprits s’échauffent. 

« On nous a dit qu’on ne repartirait pas, qu’une solution allait être trouvée pour repartir dans notre département d’origine et puis ensuite… Silence radio. Pendant deux heures ! », s’énerve Manon. Cette dernière rejoint alors une connaissance dans le fond du train, « on avait toujours pas d’eau ou de plateau repas, une personne avait de quoi faire un apéro dans son sac, on s’est dit que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire pour passer le temps ».

Grégoire, lui, entend « des bébés pleurer, des chiens hurler… Ça commençait à devenir très problématique. On a décidé, malgré les injonctions de la SNCF, d’ouvrir les portes pour laisser passer de l’air, ça devenait irrespirable ».

Évacués du train, « une organisation déplorable » 

Peu avant une heure du matin, les usagers sont finalement évacués du train. Manon s’agace en racontant : « On est restés parqués sur une départementale dans la campagne comme des cons en attendant qu’une solution arrive. » 

VIDÉO. L’agacement des usagers après près de sept heures d’attente 

 Le navetteur s’indigne : « Les arbres qui tombent évidemment, ce n’est pas la faute de la SNCF, mais sur l’organisation d’hier soir, la prise en charge des usagers et aussi du côté du management, tout est à revoir. »

Un sentiment partagé par Manon qui  insiste à plusieurs reprises : « J’étais vraiment mal pour le contrôleur dans le train mais aussi le chauffeur ou encore la personne qui est venue une fois qu’on a été évacués, les gens commençaient à vraiment s’agacer. On avait une solution d’annoncée mais on voyait rien venir, on avait faim et soif aussi ! »

Des bouteilles d’eau sont finalement arrivées, selon Manon, « et je pense que des personnes qui étaient dans des situations délicates niveau santé ont été pris en charge, les pompiers et les forces de l’ordre ont fait ce qu’ils ont pu ». 

VIDÉO. Peu avant 1 heure du matin, les usagers sont évacués du train

« Le PSG a raison »

Si Grégoire – comme Manon – a finalement trouvé via leur proche une solution, « d’autres usagers ont dormi dans le train, c’est complètement fou… » Manon est restée en télétravail mardi 6 septembre, « et vu le bazar encore ce matin… je me dis que j’ai bien fait ». Grégoire doit rentrer chez lui ce soir… « J’espère en tout cas. » Il termine son témoignage en souriant, « je prends le train depuis très longtemps, entre Rouen et Paris, les choses n’ont cessé de se dégrader. Si quelqu’un a un impératif…, je ne peux absolument pas lui conseiller de prendre le train. Le PSG a raison… La SNCF c’est pas fiable ».


 Quelques nouvelles du reflet régional normand dans la petite lucarne :

https://actu.fr/loisirs-culture/television-l-emission-de-france-3-vachement-normand-a-fait-escale-dans-la-manche_53609694.html

Télévision. L'émission de France 3 "Vachement Normand" a fait escale dans la Manche

Le magazine de France 3 Normandie "Vachement Normand" fait la part belle à la Manche et surtout au Cotentin, dans un documentaire de 26 minutes.


 Fermeture des piscines: la colère de la fédération de natation.

https://www.lefigaro.fr/flash-eco/energie-la-federation-de-natation-veut-la-reouverture-immediate-des-piscines-fermees-20220906


Le vandalisme antichrétien est devenu banal: exemple à l'église Saint-Martin de L'Aigle:

https://actu.fr/normandie/l-aigle_61214/tronc-vole-vitrail-casse-portes-forcees-l-eglise-saint-martin-cambriolee-et-degradee-en-normandie_53603326.html

En revanche, les intercommunalités rurales normandes sont de plus en plus conscientes de l'urgence nécessité de sauver le patrimoine architectural et esthétique des églises de campagne:

https://actu.fr/normandie/bezu-la-foret_27066/eure-le-village-lance-une-souscription-pour-sauver-son-eglise_53539529.html

Mais la civilisation rurale normande est en phase terminale...

https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/temoignage-sans-repreneur-ce-producteur-laitier-vend-sa-ferme-laitiere-a-un-haras-66a78a92-2acf-11ed-8590-2e15b6d85286

TEMOIGNAGE. Sans repreneur, ce producteur laitier vend sa ferme laitière à un haras

La baisse du nombre d’éleveurs fait craindre une déprise laitière. Stéphane Loisel, 58 ans, souhaitait transmettre sa ferme laitière. À Tessy-sur-Vire, au cœur de la Manche, il n’a pas trouvé de repreneur. Les bâtiments ont été vendus pour accueillir des chevaux.

À 58 ans, Stéphane Loisel s’apprête à mettre fin à sa carrière de producteur de lait. Faute de repreneur, sa ferme de Tessy-sur-Vire, en plein cœur du bocage laitier de la Manche, va être démantelée d’ici la fin septembre. Salle de traite, cornadis… « C’est un crève-cœur… » confie l’éleveur laitier qui avait pris la suite de ses parents, en 1992, après un passage dans les assurances.

« J’ai cherché un repreneur pendant deux ans… J’ai reçu cinq visites ! Aucune offre en production laitière ! Une jeune aurait bien voulu reprendre mon activité mais elle n’avait pas d’apport et les banques n’ont pas suivi. » La ferme de Stéphane Loisel, basée sur un système herbager à faibles intrants, avaitpourtant fait la preuve desa « rentabilité » .Les 70 vaches laitières, fruit de « trente ans de travail génétique », produisaient 580 000 litres de lait de pâturage pour Maîtres Laitiers du Cotentin (MLC). « Les animaux disposaient de trente-cinq hectares autour de la stabulation. »

Un bémol ? « Je travaillais seul sur l’exploitation après le départ de ma salariée. » Des traites, sept jours sur sept, toute l’année… Une semaine de vacances par an. Des contraintes acceptées par son épouse et ses deux enfants, étudiants en informatique et en gestion. « Les jeunes qui s’installent en production laitière cherchent un peu plus de temps libre qu’autrefois. Et ils ont le choix puisque beaucoup de fermes sont à vendre… » Plus d’un départ sur deux n’est pas compensé.

Agrandissement

Selon le dernier recensement agricole, en 2020, 25 % des exploitants agricoles étaient âgés de plus de 60 ans. Un phénomène particulièrement marqué en Bretagne, première région laitière française. Entre 2010 et 2020, la ferme France a déjà perdu 13 000 exploitations laitières (22 000 contre 35 000 en 2010). La collecte laitière, à plus de 23 milliards de litres de lait, s’est maintenue au prix de l’agrandissement des fermes (de 78 à 106 ha en moyenne) mais elle pourrait s’éroder faute de candidats, s’inquiètent les syndicats agricoles. Le prix du lait, trop bas, ne suscite plus les vocations.

« Il faudrait aider davantage les jeunes, notamment ceux qui ne sont pas issus du milieu agricole. Pourquoi la laiterie ne paierait-elle pas le lait plus cher aux jeunes qui débutent ? », interroge Stéphane Loisel. L’éleveur laitier a vendu sa maison d’habitation et les bâtiments d’élevage. D’ici quinze jours, des chevaux vont remplacer les vaches. Fini le lait, place à une pension pour chevaux avec activité de dressage. « La stabulation se transforme en manège, des box sont créés dans le couloir de distribution… » La vente s’est faite à un prix de 323 000 €. Financièrement intéressant. « J’aurais pu vendre ma ferme laitière environ 500 000 €. Mais, en vendant à un haras, je ne loue que 10 ha et je garde 65 ha pour engraisser une trentaine de bœufs (croisé blanc bleu belge) par an. » Stéphane Loisel reste agriculteur encore quelques années. « Pour produire des céréales et de la viande bovine. »

Mais il en a bientôt terminé avec la contrainte de la traite. « La dernière est prévue le 15 septembre. Avant une dernière corvée d’ensilage, le 16 septembre. » Vingt des soixante-dix vaches ont déjà été vendues. Elles sont venues grossir les troupeaux de fermes laitières de la région. « J’aurais quand même aimé faire perdurer l’exploitation agricole de mes parents », confie l’éleveur manchois.


 A Granville, les promoteurs sont toujours aussi cons!

https://www.mesopinions.com/petition/social/granville-immeuble-devant-maison-lucien-dior/180915/actualite/76323

Suite à cette pétition en ligne qui a connu un vif interêt auprès des amoureux du patrimoine Granvillais, nous avons fait une demande de recours gracieux au Maire de la ville afin de retirer ce permis de construire. Celui-ci a porté quelques fruits mais le combat n’est pas terminé.

Un article est paru dans Ouest-France.

Pour optimiser les chances d’aboutissement des voies de recours, dans le strict respect des règles de forme, l’accompagnement d’un professionnel du droit de l’urbanisme est apparu comme nécessaire.


 Archive édifiante à relire: en 2016, Yves Loir avait démasqué le bonimenteur Mayer-Rossignol sur le dossier de la LNPN:

https://www.linkedin.com/pulse/lnpn-la-ligue-des-champions-du-baratin-paul-astolfi/


Un député de la majorité présidentielle propose que le 8 mai soit un jour comme un autre!

Quel crétin!

https://www.ouest-france.fr/normandie/merville-franceville-plage-14810/le-8-mai-bientot-non-chome-le-depute-du-calvados-christophe-blanchet-est-pour-d7ca264c-2d47-11ed-927b-ce426683d191


 

L'association APRES s'organise face au  projet éolien près de Gournay-en-Bray

Bien que le dossier de projet d'implantation d'éoliennes à Molagnies ne soit pas encore bouclé, l'Association Pour le Respect de l'Environnement à Saint-Quentin-des-près.

 

Bien que le dossier de projet d’implantation de trois ou quatre éoliennes  à Molagnies, près de Gournay-en-Bray  Seine-Maritime) ne soit pas encore bouclé, l’Association pour le respect de l’environnement à Saint-Quentin-des-Prés (APRES) basée dans l’ Oise se mobilise contre ce projet et met en place diverses actions.

L’association souhaite la mobilisation des élus

Une réunion d’information réunissant les membres vient d’avoir lieu fin août, à la mairie de Saint-Quentin des Prés pour préparer des actionsinformer les habitants et mobiliser les élus.

APRES propose une réunion aux élus à la mairie de Saint-Quentin-des-Prés pour donner de la visibilité à son action.

Un courrier d'information a été déposé dans les boîtes aux lettres des habitants de Molagnies pour les informés d'un projet dont tout le monde n'est pas au courant.

Le président d'APRES, François Adeleu

À ce jour, elle  n’a reçu aucune réponse au courrier. Il y a un argument avancé par l’association. C’est le site classé de Gerberoy à moins de 10 kilomètres de Molagnies qui en fait une zone protégée.

De plus en plus d’adhérents

L’association voit ses membres augmenter de jours en jours. De 17 au départ, elle dépasse aujourd’hui les 50 adhérents.

Des actions plus larges sont menées par APRES comme le précise François Adeleu.

Un courrier est parti chez le promoteur détaillant les raisons de notre opposition notamment les contraintes paysagères du territoire. Nous n'avons pas eu de réponse.

Un autre courrier a été envoyé, avec une lettre explicative, à tous les maires des communes environnantes dans un rayon de six kilomètres autour de Molagnies, soit 17 communes.

L’association a aussi écrit aux préfectures de l’Oise et Seine Maritime, au député de l’Oise, à la conseillère départementale, à la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL).

La seule réponse que j'ai eue est celle du sous-préfet de la Seine Maritime qui fera en sorte de garantir des moyens maîtrisés et respectueux des paysages et du patrimoine.

 François Adeleu

D’autres idées ont germé comme un affichage très visible devant chaque maison d’un panneau signifiant son opposition, créer un livre de photos avec le panneau devant son habitation.

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Commentaires
G
il est assez contradictoire de se pousser du col en parlant du projet d'hydrogène vert Normand'Hy et en même temps de s'opposer aux éoliennes en mer, en effet l'unité de 200 MW prévue ne fera appel qu'à l'électricité produite par le renouvelable, comme l'indique l'opérateur<br /> <br /> "Il faut cependant tenir compte de la manière dont l’électricité est produite. Dans le cas où l’électricité est générée à partir de sources renouvelables (à l’aide d’éoliennes ou de panneaux solaires par exemple), l’hydrogène est alors produit sans aucune émission de gaz à effet de serre et est dit « renouvelable »." extrait du site d'Air Liquide<br /> <br /> <br /> <br /> https://normandhy.airliquide.com/air-liquide-normandhy/air-liquide-production-dhydrogene-electrolyse-leau<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> PS dans vos liens normands il manque un site fort intéressant qui collationne les nouvelles parues dans les journaux anciens cela permet de relativiser certaines misères du temps et d'en comprendre d'autres plus anciennes, avec une page permettant de voir la ville ou le village qui vous intéresse.<br /> <br /> http://j.y.merienne.pagesperso-orange.fr/01calvados.htm
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