On se posera d'emblée la question:
Va-t-on entendre, prochainement, pépier quelques drôles d'oiseaux militants dont un rossignol hélas bien connu dans les herbes folles d'une... "Zone à défendre" (ZAD, version gauchiste) du côté de Boos, là où le futur contournement autoroutier Est de la métropole de Rouen devrait passer?
Bien sûr que non! Le maire de Rouen a un agenda sérieux et bien rempli...
Mais il se pourrait que le Nouveau Maître de Rouen et sa majorité écolo-bobo-socialo ouvertement opposés au contournement autoroutier Est de l'agglomération rouennaise soient tentés de pratiquer la méthode que le cardinal Richelieu avait d'abord mise en oeuvre contre la puissance espagnole des Habsbourgs, à savoir mener une guerre "couverte" en attendant de mener une guerre "ouverte" en utilisant les idiots utiles disponibles du moment...
Mais nous n'irons pas plus loin dans cette comparaison historique car Nicolas Mayer-Rossignol ne volera jamais aussi haut que le Premier ministre de Louis XIII et surtout parce qu'une victoire écolo-gauchiste n'aura jamais l'éclat et encore moins l'utilité de celle de Rocroi pour l'intérêt général...
A Rocroi, le 19 mai 1643, Louis de Bourbon, le futur "Grand Condé" battait pour la première fois au profit de la France les redoutables "tertio" espagnols: la France s'affirme alors pour la première fois comme puissance prépondérante en Europe.
Ci-après, on lira un dossier de presse complet qui permettra d'étayer l'hypothèse d'une "guerre couverte" contre le projet de Contournement Est: une armée d'idiots utiles est en cours de constitution. Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen et président de la métropole joue dans cette affaire un drôle de jeu qui commence, d'ailleurs, à éveiller quelques soupçons, notamment du côté du maire de Boos...
En effet, l'armée des idiots utiles est déjà constituée et a établi à Rouen au 24 boulevard de la Marne son camp de "base": elle se prépare à intervenir dès que possible sur le dossier du contournement Est, au moindre signal pouvant provenir de l'hôtel-de-ville de Rouen?
18 associations rassemblées dans un nouveau tiers-lieu environnemental à Rouen
La Base, un nouveau tiers-lieu installé dans un immeuble de trois étages au 24, boulevard de la Marne à Rouen, va ouvrir ses portes. L’association veut devenir l’épicentre des luttes environnementales de la région rouennaise.
Il faut monter un escalier en colimaçon, encadré de part et d’autre d’un bar en bois, fraîchement bâti avec de la récup’ – où l’on ne sert « que du bio et du local » – et d’un salon toujours en friche, murs orange pétant, puis prendre la première à droite. Cette fois, les murs sont bleus, pétants toujours. Motus, une Assemblée générale est en cours.
Il s’agit, en ce soir du mardi 1er février 2022, de fixer les dernières modalités avant l’ouverture de la Base, pour Base d’actions sociales et écologiques, implantée tout récemment dans une bâtisse de trois étages au 24, boulevard de la Marne à Rouen. Ce nouveau tiers lieu vise à centraliser les forces vives du militantisme en faveur des luttes environnementales.
Une adhésion morale et financière
18 associations y adhèrent déjà, parmi lesquelles on trouve des noms connus au niveau international, comme Greenpeace, mais aussi local, à l’instar de Bouillons terres d’avenir. « C’est en quelque sorte une communauté d’intérêts, d’associations, qui travaillent main dans la main pour un même but », précise Laura Thieblemont, cofondatrice des Amis de la terre, en nous faisant faire le tour du propriétaire.
Un tiers des recettes sont issues de la location de locaux permanents à certaines structures membres. Le deuxième tiers proviendra des dons et le troisième, du bar, ouvert à tous. « C’est très important pour nous de s’intégrer dans la vie du quartier », ajoute Enora Chopard, élue écologiste à la Ville de Rouen.
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L’accès est conditionné par une adhésion morale, à une charte de valeurs, et financière – le montant de la cotisation est fixé à 1 €. Une cinquantaine de personnes ont déjà sauté le pas. Le sésame donne notamment accès à des conférences, des colloques et des ateliers. « On a voulu que ce soit un lieu de réflexion, transversal, qui nous permette de penser la lutte environnementale collectivement », complète Jean-Yves Chopard, l’un des artisans principaux de la Base.
« Sentiment d’urgence »
Le militant de 63 ans estime que la COP 21, en 2015, a réveillé « un sentiment d’urgence » dans la population. « La première étape, de la prise de conscience, elle est plus ou moins aboutie. Maintenant, on passe au stade 2 : la massification de l’idéologie. Et ça passe par un lieu. Tout va aller beaucoup plus vite. »
« J’ai participé aux marches pour le climat en 2019. On s’est r approché de la Base pour être dans une dynamique et mener des actions plus fortes », relate Titouan, 18 ans, membre de Youth for climate.
Retour à l’AG. Les débats se poursuivent. « On passe au vote ? », lance Adrien, en bout de table. Les mains se lèvent. « On a un consensus sur l’inauguration ? » Manifestement. Elle aura lieu le 26 février 2022, à 17 heures.
«Un lieu de lutte» : à Rouen, le combat contre le dérèglement climatique a trouvé sa Base
Samedi prochain, près du vingtaine d’associations menant des combats pour l’environnement, vont inaugurer un siège commun à Rouen.
La Base promet de devenir le creuset de la lutte environnementale. LP Frédéric Durand
Par Frédéric Durand
Le 25 février 2022 à 11h45
Comme partout dans l’Hexagone, de nombreuses associations se mobilisent autour des problématiques du climat. Souvent, elles travaillent chacune de leur côté et se retrouvent simplement lors d’actions de protestations, de colloques ou de conférences. Sous l’impulsion du mouvement écolo Alternatiba, à quelques pas de la gare de Rouen, près d’une vingtaine d’entre elles ont décidé d’ouvrir La Base, un tiers lieu « qui a pour vocation de devenir le creuset de la lutte environnementale », comme l’explique Jean-Yves Chopard l’un des cofondateurs. L’inauguration est prévue ce samedi 26 février, de 17h à 22h : après les obligations officielles, des ateliers et de la musique, « car l’engagement et le militantisme est aussi festif ! »
A l'image des Vagabonds de l’énergie, dix-huit associations ont rejoint La Base.
La Base de Rouen est donc née, sur sur le concept déjà développé par Alternatiba à Lyon, Marseille, Lille et récemment à Grenoble : « Il fallait que ce soit inter associations, précise Jean-Yves Chopard. Après une année de discussions et de recherche d’un local, nous avons créé une association appelée, une Base à Rouen. Ainsi, les associations militantes (Greenpeace, La fresque du climat, Les Vagabonds de l’énergie, Amap, Man, Sel de Seine, Respire !, etc.) peuvent se regrouper dans un seul lieu, pour mieux se rencontrer, échanger, partager leurs expériences et s’organiser ».
Yannick Jadot « interdit » de pot !
« Pour nous rejoindre, il faut être en conformité avec notre charte dans la bienveillance et le respect des autres. À la lecture des statuts de l’association, la collégiale décide ou non d’accepter l’association. On refuse toutes les formes de radicalité ou formation politique. Pour l’anecdote, Yannick Jadot est venu à Rouen. Malgré la demande d’Europe Écologie Les Verts, nous avons refusé de l’accueillir pour son pot d’après-discours. Des militants ne comprendraient pas. »
Sur trois niveaux de la Base, les militants disposent de salles de réunions, de bureaux personnels ou participatifs, d’une bibliothèque commune et, au rez-de-chaussée, d’un bar associatif, place centrale et source principale de financement. Dans la cour, dans quelques mois, ouvrira un autre café associatif avec sa terrasse extérieure et son préau dont le coût sera financé par une cagnotte en ligne.
Contournement Est, Lubrizol, Amazon...
Malgré leurs propres spécificités et angles d’approche, les organisations se regroupent aussi pour « renforcer leur visibilité, pour bénéficier de la technicité des unes ou des autres sur les combats, contre par exemple le Contournement Est de Rouen, l’après-Lubrizol, le refus d’Amazon ou encore la préservation des terres agricoles. Ensemble, prévient-on à la Base, nous pourrons appuyer nos discours et devenir un pôle direct connu par les médias, les collectivités, les élus. Un lieu identifié des luttes rouennaises. Nous aurons ici, un affichage permanent des actions locales engagées ou à mener ».
À côté de cela, une programmation complète de conférences, débats, projections ou encore ateliers est déjà prévue, accessible à toutes et tous moyennant une adhésion à tarif libre, à partir de 1 euro : « Nous accueillons d’autres associations pour ces ateliers et allons bientôt lancer une Amap, avec un producteur déjà capable de fournir 25 paniers locaux et bio. C’est important dans ce quartier de trouver cette offre. Pour nous faire connaître, nous avons aussi invité tous nos voisins à venir nous rejoindre le jeudi 24 février à partir de 19 heures pour découvrir le lieu et ne pas avoir peur de nous », précise Jean-Yves Chopard.
La Base sera ensuite ouverte au public le jeudi et vendredi, de 18h à 21h, le samedi, de 16h à 22h, et le dimanche, de 16h à 19h.
À Boos, la mairie dit stop à l’achat de forêts par la Métropole de Rouen
Après deux achats de bois par la collectivité, le troisième ne passe pas. Le maire de Boos Bruno Grisel s’oppose à la vente de 70 hectares de forêt privée sur sa commune à la Métropole, qu’il accuse de vouloir faciliter le blocage du contournement Est de Rouen qui passe par là.
De quel bois ils se chauffent à Boos ? De celui de l’opposition, voire de la révolte, contre la troisième acquisition en cours d’une parcelle de forêt par la Métropole sur le territoire de la commune.
Une forêt privée de 70 hectares intéresse la collectivité dans le cadre de sa charte forestière 2021-2026. Cette charte englobe des objectifs comme l’achat de bois de chauffage, mais aussi la gestion durable d’une trame verte.
À cause de cela, un vent de rébellion souffle dans les rangs de la municipalité boésienne. Une motion a été votée lors du dernier conseil municipal à Boos qui s’oppose à cette acquisition. Celle de trop pour le maire, qui ne cache pas y voir une autre motivation.
En effet, sur cette parcelle forestière, qui n’était pas à vendre, passe le tracé du contournement Est de Rouen. Dès lors, Bruno Grisel, – qui a déjà cédé deux parcelles de 20 et 30 hectares – trouve « que ça fait beaucoup, car on évoque 150 hectares d’acquisition pour la Métropole et cela va faire 120 hectares pour Boos ».
Un air de soupçon plane sur cette vente. « Ce qui est le plus important pour moi, c’est qu’à un moment donné, le bois est sous le fuseau du contournement Est », insiste l’élu. Il égrène d’autres arguments contre, comme la gêne que pourrait occasionner la mise en plaquettes du bois débité. Ou même le prix de 17 000 euros l’hectare, « qui pourrait devenir la référence alors que le prix du bois est de 12 000 euros l’hectare », estime-t-il.
Il s’insurge aussi contre cet achat, le mettant en balance avec les fonds qui manquent pour rénover la station d’épuration, ce qui empêche de nouvelles constructions sur la commune. « Une station d’épuration qui coûte 2,5 millions d’euros dont 70 % sont subventionnés par l’État » relève le maire.
« Altermondialistes de tous poils »
Mais le plus farouche opposant semble être le conseiller municipal François Caillaud, son ancien adversaire lors de l’élection de 2020. Pour qui cette acquisition cache sans conteste « la menace d’une création de ZAD qui ramènerait des altermondialistes de tous poils », avec l’intention de faire barrage au contournement Est. « On sait ce qui s’est passé à Notre-Dame-des-Landes avec une dépréciation de 40 % sur 10 kilomètres alentour. »
La conseillère municipale d’opposition Anne-Lise Reigner lui rétorque alors que « si l’aéroport avait vu le jour, la dépréciation aurait aussi existé. Mais avoir des nouveaux chemins, ça m’intéresse ! »
L’équipe municipale vote, presque comme un seul homme, la motion qui s’oppose à cette vente. Précédemment elle avait donné son aval sur une première parcelle de 20 hectares près de la déchetterie et de la station dépuration, puis plus récemment sur une deuxième de 30 hectares, incluant le camping de Saint-Léger-du-Bourg-Denis. La troisième, évaluée à un million d’euros, serait donc celle de trop.
« Aucune relation avec le contournement est »
Contactée, la Métropole réfute la relation entre l’achat de la parcelle forestière à Boos et le contournement est. Selon elle, « l’opportunité d’acquisition de la parcelle a été rendue possible par le propriétaire » qui a pris contact avec la Métropole et qui était « soucieux de transmettre ses boisements dans un objectif d’intérêt collectif ». La collectivité, qui possède déjà plusieurs parcelles forestières sur la commune de Boos, y voit là une opportunité pour « préserver la richesse écologique (présence de chiroptères - chauves-souris - et d’engoulevents - oiseaux -), ouvrir au public et valoriser les vestiges archéologiques présents sur le site (villa gallo-romaine, cimetière mérovingien et puits-sépultures gallo-romains) ».
Une motion face à la crainte d'une ZAD à Boos, sur le plateau Est de Rouen
Le conseil municipal de Boos (Seine-Maritime) a adopté une motion contre le projet de la Métropole d’acquérir un troisième bois dans la commune. On vous explique pourquoi.
Par Isabelle VillyPublié le 19 Juil 22 à 7:06
76actu
C’est clairement la crainte d’une éventuelle installation de ZAD (Zone à défendre) sur une parcelle forestière que devrait traverser le futur Contournement Est de Rouen, qui a incité les élus de la majorité du conseil municipal de Boos (Seine-Maritime), avec également une voix d’un conseiller municipal d’opposition, à adopter une motion contre le projet d’acquisition d’un terrain forestier par la Métropole Rouen Normandie. Pour le maire Bruno Grisel, cet empressement à vouloir acheter un terrain, que le propriétaire n’aurait pour l’instant pas l’intention de vendre, cache quelque chose. « Il y a anguille sous roche », ne se sont pas privés d’exprimer certains conseillers municipaux.
Déja deux bois de 30 et 19 hectares acquis par la Métropole
Bruno Grisel a rappelé que dans le cadre d’une charte forestière des territoires, « la Métropole achète des forêts pour le bois à destination de sa chaufferie, mais aussi pour garder des poumons verts et également proposer des lieux de promenade ». Dans cette optique, la commune de Boos n’a donc vu aucune objection à ce que la Métropole rachète un bois de 19 hectares, situé près de la déchetterie.
Pas de soucis non plus quand, une deuxième fois, la Métropole a souhaité acquérir une parcelle de bois entre La Neuville-Chant-d’Oisel et Quévreville-la-Poterie, mais toujours sur le territoire de Boos. « Dans ce cas précis, le bois appartient au propriétaire dont le camping, à Saint-Léger-du-Bourg-Denis, intéresse la Métropole pour y construire un projet. Mais le propriétaire ne veut pas vendre le camping sans les 30 hectares de bois, à Boos », a expliqué le maire de Boos, qui ne voit pas, là non plus, d’objection particulière à formuler, si ce n’est, peut-être, le prix de la transaction.
Pourquoi acheter autant de forêts, à Boos ?
Mais c’est quand il a eu connaissance du projet de la Métropole de racheter un troisième bois à Boos, cette fois d’une surface de 70 hectares, que le maire s’est interrogé et a estimé que c’était là, beaucoup plus « litigieux ». Pourquoi vouloir acheter autant de forêts à Boos ? « Si on additionne les trois sites, on arrive à près de 120 hectares, rien que pour la commune de Boos. Je ne vois pas l’intérêt pour la Métropole d’acheter autant de forêts à Boos : si c’est pour la promenade, j’imagine que des habitants de Saint-Étienne-du-Rouvray ou Sotteville-lès-Rouen ne viendront pas jusqu’ici pour se promener… alors pourquoi ? », martèle le maire, qui souligne que le dernier bois en question, abrite le cimetière mérovingien et les vestiges gallo-romains de la commune.
Le troisième bois est sur le tracé du Contournement Est
Mais surtout, en étudiant le cadastre, Bruno Grisel n’a pas manqué de remarquer que le tracé du Contournement Est de Rouen passe justement sur un faisceau de 300 mètres, dans ce bois précis. Et comme personne n’ignore que le président de la Métropole Rouen Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol est désormais contre le projet autoroutier, certains élus de Boos, dont le maire, n’hésitent pas à penser qu’acquérir ce bois précis dans la commune, pourrait être un signal, pour les opposants, à ériger une ZAD sur ce lieu.
Existe-t-il un lien de cause à effet ? Rien ne permet de l’affirmer mais il n’en reste pas moins que les élus de Boos ont décidé d’adopter cette motion de défiance vis-à-vis du projet d’acquisition de la Métropole (lire en encadré les précisions de la Métropole Rouen Normandie).
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Un projet« à marche forcée » de la Métropole
Le conseiller municipal d’opposition, François Caillaud, qui s’est rallié à l’avis de la majorité et a validé la motion, a ensuite pris la parole pour un long exposé et a notamment constaté que pour cette charte forestière, un comité technique a été constitué… dans lequel la commune de Boos ne figure même pas. De « farouche » défenseur du Contournement quand il était président de la Région Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol, est désormais « farouchement », contre ce même Contournement… depuis son alliance avec les écologistes à l’occasion des élections municipales, a souligné François Caillaud qui est convaincu que ce projet « à marche forcée » d’acquisition d’un bois sur le tracé du Contournement Est est une conséquence évidente de la position affichée par le président de la Métropole. Président auquel il prête des « formulations jésuitiques », qu’il convient de décrypter. En d’autres termes, « il faut lire entre les lignes ».
« Que fait la Métropole ? »
Pour le conseiller municipal d’opposition, c’est effectivement aussi le risque de ZAD qui pourrait découler de ce dossier. « Quand dans une interview pour 76actu, Nicolas Mayer-Rossignol estime qu’il ′y a une forte probabilité, un vrai risque de ZAD’, c’est lui le premier qui a eu cette formulation. Et il a ajouté : ′les revendications, s’il y avait une ZAD, seraient largement légitimes’ », a martelé François Caillaud, qui se demande à quel jeu dangereux semble se livrer la Métropole. « Que fait la Métropole ? Pourquoi une telle promptitude à ces acquisitions ? Pourquoi Boos est -elle mise devant le fait accompli ? Ce sont des questions à se poser », a poursuivi l’élu qui se demande quelles garanties peut avoir la commune, si l’acquisition de ce bois devenait effective, que celui-ci ne se transforme pas en ZAD. Un dossier à suivre…
Aucun lien avec le Contournement Est affirme la Métropole
Interrogés par la rédaction, les services de la Métropole affirment qu’il n’y a « aucune relation entre l’achat de cette parcelle et le projet de Contournement Est », et rappelle, par ailleurs, qu’elle n’est « pas opposée à la chasse. Nous travaillons actuellement à la mise en place d’une instance d’encadrement de l’attribution des lots de chasse pour une pratique apaisée ».
S’agissant de ces acquisitions, à Boos plus particulièrement, la Métropole fait valoir que « la politique foncière d’acquisition forestière de la Métropole Rouen Normandie est inscrite dans sa Charte forestière 2021-2026. Elle a pour but de favoriser activement la gestion durable des forêts sur le territoire, d’approvisionner la filière bois tout en sécurisant en partie ses propres besoins, et de croiser ces dynamiques foncières avec des enjeux tels que la biodiversité, l’agriculture durable ».
Et c’est pour mener à bien ces objectifs qu’une veille foncière est réalisée, pour « identifier les opportunités sur le territoire. Nous rationalisons les espaces, en proposant notamment des documents de gestion groupés. Nous favorisons également l’échange foncier entre les propriétaires forestiers », expliquent les services de la Métropole, qui ajoute que cela passe « par un renforcement des liens entre les maires et les propriétaires privés sur la commune ».
Au sujet de la parcelle qui a fait l’objet d’une motion, la Métropole indique que « l’opportunité de son acquisition a été rendue possible par le propriétaire, qui a pris contact en amont de ses démarches, avec nos services, soucieux de transmettre ses boisements, dans un objectif d’intérêt collectif ». Et pour justifier ce rachat, si rachat il y a, la Métropole estime qu’il pourrait être « cohérent », pour les raisons suivantes : proximité directe avec une parcelle déjà acquise et de parcelles en cours de négociation, préservation de la richesse écologique avec la présence de chiroptères et d’engoulevents, ouverture possible au public, souhaitée par le propriétaire actuel. « Enfin, cela permettrait de valoriser les vestiges archéologiques présents sur le site, à savoir une villa gallo-romaine, un cimetière mérovingien et des puits-sépultures gallo-romains », concluent les services de la Métropole.
Commentaire de Florestan:
On se permettra de douter quelque peu de la sincérité de ce soudain intérêt d'élus écolo-socialo-bobos pour le patrimoine archéologique chrétien mérovingien... Et on aimerait une telle prévenance pour sauvegarder le site du manoir de la Chapelle à Saint-Etienne-du-Rouvray qui sera directement impacté par le projet de contournement Est.
Le label Forêt d'Exception
Modifié le 25/11/19
https://www.metropole-rouen-normandie.fr/le-label-foret-dexception
Les trois forêts domaniales de Roumare, Verte et La Londe-Rouvray qui s'étalent sur notre territoire ont décroché le label national Forêts d'exception. La Métropole est le quatrième site à être ainsi labellisé en France (après Fontainebleau, Verdun et la Grande Chartreuse).
Comme son nom l'indique, ce label est décerné à des massifs forestiers qui justifient un caractère exceptionnel. Il a pour vocation de préserver, développer et mettre en valeur le patrimoine naturel, culturel et historique des forêts concernées, tout en permettant la production de bois de qualité. Ce label atteste également que ces forêts, gérées par l'Office National des Forêts, apportent une réponse adaptée et durable aux attentes de la société vis-à-vis des espaces forestiers. Celles-ci doivent enfin s'inscrire dans une dynamique locale forte.
Différentes spécificités ont conduit à l'obtention de ce label :
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Ces trois massifs domaniaux ont une situation unique au cœur d'une agglomération comptant près de 500 000 habitants. La Métropole Rouen Normandie est en effet la plus peuplée des dix aires urbaines à cœur forestier de France. Véritables « poumons verts », ces forêts accueillent plusieurs millions de visites chaque année. Elles permettent aux habitants de se livrer à des activités de plein air et se ressourcer à leur porte et au contact de la nature.
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Ces forêts se situent dans les paysages des Boucles de la Seine. Elles ont été sublimées par les écrivains du XIXe siècle (Flaubert, Maupassant) et par les impressionnistes. Coexistant avec le bleu du fleuve et le blanc des falaises de craie, le vert des espaces boisés est un élément caractéristique d'un paysage mêlant indissociablement nature et culture.
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Sans la détermination des forestiers et de leurs partenaires, les menaces subies par les forêts domaniales périurbaines de Rouen auraient pu signer leur disparition (exploitation massive participant à la construction et à l'essor économique de la ville de Rouen, dommages dus à la Guerre, aux incendies mais aussi à la pollution industrielle, pression foncière…). Il a fallu être innovant dans ces forêts pour trouver des solutions aux multiples agressions auxquelles elles ont dû faire face. Elles ont joué un véritable rôle de sentinelles et de laboratoires de terrain et continuent à l'être.
La labellisation Forêts d'Exception constitue donc une reconnaissance de la qualité du travail déjà entrepris notamment dans le cadre de la Charte Forestière de Territoire, tout autant qu'un encouragement à le poursuivre.
Plaquette de présentation du label Forêt d'Exception©
Forêts domaniales de Roumare, Verte et de La Londe-Rouvray
Les éléments d'exceptionnalité
Espace presse
Les trois forêts domaniales de Roumare, Verte et La Londe-Rouvray ont reçu le label Forêt d’Exception® lors de la cérémonie du 2 juin 2015. Celui-ci a été renouvelé en 2022 pour une durée de cinq ans, en reconnaissance de la forte dynamique d’engagement dont la Métropole Rouen Normandie et ses partenaires font preuve dans le cadre du plan d’actions de la Charte Forestière de Territoire.
Pour Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Métropole Rouen Normandie, Maire de Rouen et Marie Atinault, Vice-présidente en charge des transitions et innovations écologiques : « Le renouvellement du label Forêt d’Exception® nous permet d’affirmer une fois de plus que nous disposons d’un patrimoine forestier hors du commun, un espace vaste de 25 000 hectares, riche en termes d’histoire, de paysages, de biodiversité… Car Rouen ambitionne d’être la Capitale du Monde d’après, il est plus que jamais de notre devoir d’être exemplaires dans sa gestion et sa valorisation. Ces forêts sont aussi un patrimoine immatériel inestimable, qui appuie autant notre candidature à être Capitale européenne de la culture 2028 que tout le bagage historique et culturel dont dispose le territoire. »
Commentaire de Florestan:
Rouen vaut bien une grand'messe écolo quitte à se contrefoutre de son avenir!
Monsieur Mayer-Rossignol chante du haut de la cîme des arbres... Et c'est là la profession de foi d'un nouveau converti sous la contrainte de circonstances politiciennes. Nicolas Mayer-Rossignol, quand il n'avait pas besoin de son alliance écolo-municipale était pour le contournement autoroutier de Rouen afin de libérer le centre-ville et les rives de la Seine de la pollution et de la pression d'une circulation excessive d'automobiles et de poids-lourds en raison de l'absence, depuis plus de 50 ans, d'un barreau autoroutier Nord-Ouest normand de contournement de la région parisienne sur un axe Nord- Est/ Sud-Ouest (Amiens-Rouen-Orléans).
Une position responsable sur ce sujet aurait été de provisionner dès maintenant les moyens financiers et techniques des compensations environnementales du contournement Est pour en limiter au maximum l'impact sur le patrimoine naturel végétal et historique présent sur la métropole de Rouen mais aussi de se concentrer, enfin, sur une autre urgence:
la sécurisation environnementale du futur éco-quartier Flaubert rive-gauche de laquelle dépend la mise en oeuvre d'une liaison routière directe entre le pont Flaubert et la rocade Sud III qui permet le passage autoroutier de la Seine en aval du centre ville de Rouen.
l'auteur ne semble pas avoir regardé les résultats des législatives dans les communes de la métropole rouennaise, sinon, il aurait vu que la plupart des députés qui ont été élus, sont dans les partis opposés au contournement EST, l'opposition à LREM et à Macron c'est aussi l'opposition à ce projet, tant pis pour Morin et ses amis comme pour le lobby havrais qui se voyait goudronner la périphérie de Rouen.
J'espère que vous avez noté que dans ce rassemblement d'associations figurent ceux que vous avez soutenu ardemment contre d'autres projets comme l'équipe de la ferme des bouillons...
Je ne vois pas pourquoi m Mayer Rossignol et les élus de la métropole devraient se préoccuper de provisionner pour préserver le manoir de la Chapelle et son fameux puit puisqu'ils ne veulent pas du contournement qui pourrait leur nuire, c'est à m Morin et ses amis du lobby du goudron de prévoir la protection de ce qu'ils veulent saccager pour le profit du lobby des transporteurs routiers dont j'espère que la crise du carburant finira par avoir raison.