Un des câbles qui tenaient le menhir de 8,30 mètres de haut et de 30 tonnes a lâché.
Quatre personnes ont été blessées dimanche à Carhaix lors de la levée d'un menhir de 8,30 mètres de haut et de 30 tonnes, après la rupture d'un câble, a-t-on appris auprès des pompiers.
«Un des câbles qui tenaient le menhir devant être relevé a lâché, blessant légèrement quatre personnes. Ces dernières ont été transportées à l'hôpital de Carhaix», ont indiqué à l'AFP les sapeurs-pompiers du Finistère, confirmant une information de la presse locale. L'élévation du menhir, avec la participation de plusieurs dizaines de bénévoles, est la première étape du projet de parc touristique de 25 ha «StoneBreizh», qui vise à recréer un cercle mégalithique dans le Centre-Bretagne.
Selon le site internet de StoneBreizh, il s'agit d'ériger un cercle de 43 mètres de diamètre jalonné de 36 monolithes en granit de 5 à 6 mètres de haut, couronnés par des linteaux, afin de créer un lieu «de fête» et de «transmission de la mémoire de la Bretagne» pour «résister à l'effacement des cultures». Ce cercle sera entouré d'un second cercle de stèles de schiste, «symbole de l'éclat et de la fierté retrouvée de la Bretagne» qui évoqueront «les dates clés de l'histoire bretonne et les acteurs majeurs de ces événements».
https://www.stonebreizh.bzh/

Par ailleurs, sur la page FB du comité régional de tourisme de Bretagne qui persiste à diffuser des cartes géographiques pour des destinations qui n'existent pas, nous avons posté le message suivant:
https://www.facebook.com/tourismebretagne
MESSAGE HISTORIQUE DE PREVENTION avant les grands départs en vacances de juillet:
Le château des ducs de Nantes est en Bretagne mais le Mont Saint Michel est en Normandie de par une géographie et une histoire millénaires qui remonte au IVe siècle avec la création, par le bas-empire romain, de la Seconde Lyonnaise avec Rouen pour capitale et sept villes épiscopales et leurs diocèses dont celui d'Avranches sur le territoire duquel le futur monastère montois a été établi. Moralité? La "folie du Couesnon" dure depuis... 1500 ans! Excusez du peu...
Mais, pour être historiquement honnête avec vous, on concède à nos amis Bretons chauvins celtophiles que le monastère sur le Mont Tombe fut probablement fondé par des ermites venus d'Irlande au VIe siècle et qui se sont organisés en communauté placée sous la protection de Saint Michel et de l'évêque d'Avranches Aubert (709).
Un siècle plus tard, avec l'arrivée des "Hommes du Nord" et l'insécurité qui en découle, le roi carolingien Charles le Chauve réorganise la sécurité des côtes de la Manche avec, à l'Ouest, un "traité armoricain" passé avec un "roi" de Bretagne englobant les diocèses de Coutances et d'Avranches (actuel département de la Manche) et plus à l'Est sur la baie de la Seine, l'implantation de colonies militaires saxonnes.
Ce système défensif est balayé en moins de dix ans par les fameux Vikings et notamment par l'arrivée dans le Nord-Cotentin de colons norvégiens chassés d'Irlande: ces Vikings ravagent les diocèses de Coutances et de Bayeux mais ne parviennent pas à Avranches défendue, semble-t-il par les Bretons. Mais en ces temps troublés, les populations et le clergé local notamment les moines du Mt. St. Michel et les clercs de la cathédrale d'Avranches partent se réfugier... à Rouen. Ce qui signifie qu'ils ont fui autant les Vikings que les Bretons tout en respectant le cadre institutionnel, intellectuel et spirituel de la Seconde lyonnaise devenue la province ecclésiastique de Rouen (qui existe toujours!) et qui sera le berceau de la future Normandie.
En 890, dans la vallée de la Seine alliance est conclue entre l'archevêque de Rouen Guy et le chef viking norvégien Rollon et sa bande de guerriers danois pour rétablir l'ordre et la sécurité dans l'ensemble de la province ecclésiastique de Rouen: c'est ce qui sera officiellement confirmé en 911 par le roi carolingien Charles le Simple au traité de St Clair sur Epte. On commencera d'abord par rétablir l'autorité civile et la sécurité dans le comté de Rouen puis Rollon et ses successeurs la rétabliront jusqu'à Coutances et Avranches d'où les Bretons furent définitivement chassés à la demande de l'évêque qui s'opposait à la fusion de son diocèse avec celui de Dol de Bretagne.
Vers 930, la province ecclésiastique de Rouen est rétablie dans son intégrité et le duché de Normandie prend forme.
En 966, le duc de Normandie Richard 1er installe une communauté de moines bénédictins en haut du Mont dédié à St Michel pour symboliquement achever cette reconquête sinon cette reconstruction institutionnelle et spirituelle: Saint Michel devient le patron de la Normandie et les bâtisseurs normands lancent le défi de construire une grande église de 80 mètres de long sur la pointe d'un rocher de 80 mètres au-dessus de la mer: le défi tient toujours et il est... normand!
Alors que les choses soient claires: la baie du Mont-Saint-Michel qui va de Cancale à l'Ouest à Granville au Nord-Est est effectivement partagée entre la Bretagne et la Normandie. Mais le Mont-Saint-Michel est dans sa partie normande depuis 1500 ans et toute son architecture actuelle témoigne de cette appartenance normande que cela soit la nef de l'abbatiale romane bâtie sous le règne de Guillaume le Conquérant que son choeur gothique bâti au XVe siècle après la guerre de 100 ans par des ouvriers rouennais sur le plan du choeur de la cathédrale d'Evreux, le tout avec du granit venant des îles Chausey.
La contribution des Bretons dans cette histoire du Mont St Michel depuis mille ans ?
Y avoir fait enterrer l'un de leur duc autour de l'an Mil. Y avoir mis le feu en 1204 avec les Français au moment de la conquête de la Normandie par le roi Philippe Auguste. Et, l'avoir défendu contre les Anglais avec Bertrand du Guesclin...
Au Mont- Saint- Michel, le fait historique majeur demeure, malgré tout, le fait normand et le Scriptorial d'Avranches qui est le vrai musée historique du Mont St Michel en témoigne parfaitement:
Les fausses cartes géographiques diffusées par le comité régional de tourisme de Bretagne qui présentent des destinations qui n'existent pas n'y peuvent rien, c'est ainsi.
Aussi et pour finir, je vous invite à diriger votre ardeur promotionnelle sur le château de Nantes qui n'a rien à faire dans la région des Pays-de-la-Loire mais qui est aussi sûrement en Bretagne que le Mont-Saint-Michel peut l'être en Normandie.
Merci de m'avoir lu jusqu'au bout et bonnes vacances à tous... sur les deux rives du Couesnon!

PS:
La Normandie possède aussi un comité régional de Tourisme dont le site internet ne parle que du territoire normand en évitant de s'approprier de façon malhonnête les richesses patrimoniales d'une région voisine... Et qui pousse trop loin la courtoisie en citant le nom d'une région voisine qui en manque trop souvent, par excès de... chauvinisme!
https://www.normandie-tourisme.fr/les-incontournables/le-mont-saint-michel/
Il y a toujours eu en centre Bretagne (la région de Carhaix en fait partie) le pire du chauvinisme breton.
N'oublions pas que le mouvement des bénets rouges est né dans ce secteur.
Il faut entretenir le mythe. Nul doute que ce nouveau parc "stonebreizh" ravira les vacanciers français (normands compris) qui viennent en Bretagne pour se dépayser. De plus, de cette région,on nous en parle en positif toute l'année, on nous fait rêver, il faut y aller pour des vacances réussies... (sinon c'est la Corse: c'est plus loin et plus cher, c'est pour les plus riches !)