Qu'il est pénible d'être gouverné par des imbéciles et des incompétents !
Parce qu'il font un mauvais usage discrétionnaire de ce qu'il y a de plus précieux dans notre bien commun: le patrimoine historique normand doit être revisité et remis au mauvais goût de notre époque sous prétexte d'intéresser le grand public.
Quel mépris pour le "grand public"...
Le patrimoine normand malgré son prestige historique, culturel voire civilisationnel doit se soumettre au médiocre politiquement correct sorti du cerveau étroit de l'élue qui à Caen prétend en avoir la charge...
Emmanuelle Dormoy, adjointe au maire de Caen en charge de la culture, a le droit d'avoir un goût plutôt mauvais quand il s'agit de choisir une statue publique censée représenter Guillaume Le Conquérant et Mathilde de Flandre dans le centre ville de Caen, au pied des remparts du château. Elle a le droit de préférer l'art con et temporain sinon abscons de la prescription officielle à d'autres propositions artistiques plus exigeantes...
Elle a le droit de rechercher un peu de confort intellectuel en confondant régionalisme normand et repli identitaire forcément nauséabond puisque cette dame comme tous ces importants importuns qui prétendent diriger nos consciences civiques jusqu'au ridicule, pense non pas avec sa tête mais avec son nez.
Bref! Dame Dormoy a le droit d'avoir des idées médiocres sur la Normandie et le patrimoine normand et a le droit de confondre le millénaire de la fondation d'une cité normande avec une teuf techno car Dame Dormoy est parfaitement de son temps et parce que notre époque déteste tous nos héritages historiques et de civilisation en pratiquant un nihilisme festif...
Mais Madame Dormoy n'a aucun droit moral ou politique pour imposer ses cochonneries intellectuelles personnelles à nos concitoyens caennais et normands!
Tout comme Joël Bruneau, l'actuel maire de Caen n'a pas le droit d'instrumentaliser ou de privatiser l'histoire de la Normandie à son profit!
En effet, en 2025, Joël Bruneau a souhaité célébrer le millénaire de sa ville en s'appuyant sur quelques éléments historiques tenus alors qu'il eut été plus évident d'attendre 2027 pour célébrer, ensemble, la naissance de la ville de Caen et celle de celui qui en fit une véritable ville qui entrera dans l'Histoire: Hervé Morin qui, lui au moins, ne méprise pas la Normandie, a choisi 2027 pour organiser un millénaire dédié à Guillaume le Conquérant qui assumera un patrimoine historique et civilisationnel normand de dimension européenne sinon internationale.
Mais Joël Bruneau tenait surtout à organiser son pot de départ en programmant en 2025 une méga teuf en guise de millénaire d'une ville de Caen dont les plus jeunes ne connaissent plus l'histoire: en effet, en 2026 auront lieu les prochaines élections municipales. Ben voyons!
On a donc droit de craindre le pire et on aura donc le devoir d'agir pour lutter contre ce vandalisme édilitaire dans l'ordre le plus important: celui du symbolique qui justifie et légitimise une communauté de destin qui s'appelle encore la Normandie!
C'est ainsi que nous avons débaptisé provisoirement la rue "Rosa Parks" à Caen rive droite, pour en faire la rue de la "Charte aux Normands" histoire de rappeler que dès le XIVème siècle, le droit normand était plus progressiste que le progressisme américain aujourd'hui à la mode.
Mais Emmanuelle Dormoy ou Joël Bruneau n'ont pas la curiosité intellectuelle suffisante pour le savoir.
Mais sommes nous obligés d'accepter et de supporter pareille médiocrité qui se fait en notre nom sous prétexte que les médiocres sont les élus de la République?
Poser cette question impertinente c'est y répondre et dans la perspective de ce millénaire caennais frelaté nous imaginerons les réponses normandes fortes et symboliques indispensables!
Dans la même idée, on lira le communiqué du cercle normand de l'opinion qui se fait écho des dernières âneries de Madame Dormoy dont on résumera la pensée ainsi:
Le régionalisme normand c'est caca !
LA NORMANDIE MERITE-T-ELLE D’ETRE MEPRISEE
DANS LE TREFONDS DE SON HERITAGE?
Un vaste projet de rénovation du Château de Caen suscite l’intérêt bien compris des milieux les pps et il n’est pas question ici d’en discuter les modalités. Avec intelligence municipalité de Caen en a fait la présentation à plusieurs associations culturelles ou de simples usagers pour que cette surface de la vaste enceinte de la forteresse médiévale constitue un havre de délassement a la ville et proche de l’Université.
L’adjointe à la culture de la ville, Madame Emmanuelle Dormoy semble piloter l’opération ou, à tout le moins, en vanter les grandes lignes. Répondant à une observation sur le fait que le projet ne s’appuyait pas sur l’héritage normand qui, tout de même, imprègne ce lieu privilégié du pouvoir ducal, eedit par une sorte d’aphorisme qui en dit long sur ses conceptions en matière culturelle :
« L’universel du patrimoine, ce n’est pas le régionalisme ! »
et, de plus en plus méprisante, elle précisa :
(elle)« n’avait jamais eu un engouement pour le drapeau normand ».
Outre que le lieu nous paraît mal choisi pour manifester une telle morgue prétentieuse, il nous semble que la dame a doublement tort.
D’abord, opposer l’universel à l’enracinement est une démarche fallacieuse et empreinte de ringardise. C’est parce qu’il est Normand que Maupassant est universel, tout comme Nikos Kazantzaki est universel parce qu’il est Crétois ou Halldor Laxness mondialement connu parce que totalement Islandais. Chaque grand auteur, parce qu’il s’inscrit dans son contexte d’origine, apporte une pierre à l’édifice de la littérature universelle. L’universel, ce n’est pas une désincarnation.
Et puis, quel mépris pour la Normandie qui, parmi toutes les Régions d’Europe, est l’une de celles qui ont apporté le plus au patrimoine mondial. La Normandie, n’en déplaise à Dame Dormoy, est la matrice de deux des civilisations à prétention mondiale : la française et l’anglaise… Excusez du peu !
Ces arguments qui s’inscrivent en faux contre une idéologie mondialiste déjà dépassée laisseront de marbre l’adjointe à la culture de la ville de Caen. Mais était-il si incongru, à quelques années (2027) où la Normandie va commémorer la naissance de Guillaume le Conquérant, de se demander si la rénovation de la basse-cour de la forteresse, que le Duc-Roi et ses fils ont édifiée et dont ils ont fait l’un des symboles de leur pouvoir, e devait pas justement s’inscrire dans ce grandiose souvenir ?
Belle occasion manquée et témoignage de l’acharnement imbécile du déconstructivisme ambiant !
Cercle C.N.O. de Caen, le 2 juin 2022
Michel Audiard, tel Nostradamus, avait-il prédit le binôme minable Bruneau/Dormoy qui sévirait un jour en nos riantes contrées ?