Le président PS de la région, Loïg Chesnais-Girard, estime qu'il faut «trouver une réponse à cette fatigue démocratique qui est là». D'après lui, l'autonomie de la Bretagne se présente comme la solution
L'autonomie régionale est la prochaine étape de la décentralisation. Mais cela suppose quelques conditions pour l'accomplir avec succès:
- Le gouvernement MACRON en pleine déconfiture régalienne à Ouistreham face à la question humaine des immigrants clandestins rêvant d'Angleterre: le desarroi des autorités publiques locales (la municipalité et l'autorité portuaire régionale) est total! Elles se voient, en effet, contraintes de faire le travail que l'Etat régalien central ne fait plus ! UNE HONTE !
https://www.lepoulpe.info/a-ouistreham-plusieurs-collectivites-normandes-sacharnent-a-expulser-des-migrants-soudanais/
A Ouistreham, plusieurs collectivités normandes s’acharnent à expulser des migrants soudanais
Depuis qu’une cinquantaine d’exilés ont établi un camp sur une parcelle boisée à Ouistreham, dans le Calvados, les procédures d’expulsion à leur encontre se multiplient. Du côté de Ports de Normandie, 11 000€ de frais de justice ont déjà été dépensés.
- Déglingue de l'Etat central régalien sous le règne du Prince-président Macronaparte 1er: l'hôpital public craque de partout! Par exemple à Montivilliers où il faut attendre jusqu'à... dix heures pour accéder aux urgences !!!
https://actu.fr/normandie/montivilliers_76447/montivilliers-les-urgences-de-l-hopital-jacques-monod-saturees-jusqu-a-10-heures-d-attente_50040985.html
- Dragey, près du Mont-Saint-Michel, les militants écologistes obtiennent la fermeture administrative d'une aire de camping gratuite qui existait depuis... soixante ans: pourquoi Jadot ne fait que 4% d'intentions de vote à l'élection présidentielle? On se demande bien pourquoi en effet!
https://actu.fr/normandie/dragey-ronthon_50167/pres-du-mont-saint-michel-un-camping-gratuit-ferme-brusquement-apres-60-ans-d-histoire_49862563.html
- La cantine itinérante des restos du Coeur en Normandie arrive à Gournay-en-Bray: ceux qui ont faim et froid à partir du 15 du mois vont-ils aller voter ce dimanche 10 avril ?
https://actu.fr/normandie/gournay-en-bray_76312/restos-du-coeur-le-premier-centre-itinerant-de-normandie-vient-jusqu-aux-beneficiaires-de-gournay-en-bray_50042018.html
- Devenir associé "Faire France": Les éleveurs laitiers normands commencent à comprendre qui leur faut s'unir à la base pour littéralement sauver l'avenir de leur noble profession, pour sauver l'avenir de la filière laitière normande: imagine-t-on notre Normandie sans ses vaches laitières? Oui, hélas, nous pourrions voir ça d'ici 20 à 30 ans si nos éleveurs laitiers continuent de subir ce qu'ils subissent actuellement: 70 heures de travail hebdomadaire, pas de vacances, des charges et des contraintes de plus en plus lourdes, un prix du lait payé une misère et, toutes factures payées, à peine un SMIC à la fin du mois. Pas étonnant dans ces conditions que les jeunes ne veulent pas reprendre les exploitations laitières de ceux qui partent à la retraite...
https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/video-agriculture-equitables-et-solidaires-les-eleveurs-laitiers-sunissent-a8ad9755-856a-4a52-836b-0cb342c82e45
Dans les coulisses de cette vidéo, ils avouent tous avoir été profondément marqués par la crise du lait de 2009. Rozenn Angenard, éleveuse en Ille-et-Vilaine, comme Isabelle Rouyer et Cédric Dumaine, éleveurs dans l’Orne, (ndlr: c'est la parité selon Ouest-France) se souviennent de cette période où, pour protester contre les prix trop bas du lait, ils ont dû le jeter. Ils avouent quand même « en avoir donné beaucoup », à cette époque et se souviennent alors « d’avoir échangé avec des voisins, des consommateurs et d’autres éleveurs ». Le soutien reçu à l’époque par les Français et la solidarité des éleveurs entre eux est à l’origine de FaireFrance, une entreprise crée par les éleveurs pour les éleveurs. Pour devenir associé FaireFrance, il faut verser 1 000 € de capital. « Et maximum 5 000 € », ajoute Isabelle Rouyer, une des administratrices.
De plus comme tout coactionnaire de société, les éleveurs se voient confier des missions pour promouvoir la marque FaireFrance auprès des enseignes de la grande distribution et des consommateurs. Si cela peut faire peur, Rozenn, Cédric et Isabelle rassurent : « C’est seulement deux jours d’animation dans un magasin à proximité de chez soi pour ceux qui ont mis 1 000 € et 5 pour ceux qui ont mis 5 000 € ». Mais en contrepartie de ce temps, les éleveurs reçoivent une prime d’équité, qui ramène le prix de leur lait, qu’ils continuent de vendre à leur laiterie, à 0,45 centimes le litre. « Un salaire digne », un « salaire qui permet de prévoir des vacances avec ses enfants », « un complément de salaire qui permet de se constituer une retraite », évoquent Rozenn, Isabelle et Cédric. Mais pour ces trois éleveurs qui témoignent, l’aventure FaireFrance est bien plus qu’une simple histoire de revenu, c’est « une grande famille, avec laquelle on peut évoquer ces soucis, trouver de l’aide », sourit Rozenn. Avec FaireFrance, l’agricultrice bretonne avoue avoir « retrouvé tout le plaisir de travailler » et elle aime l’expliquer à des consommateurs qui ont plein de questions sur les vaches, leur alimentation etc…
- Crise du modèle laitier normand, suite!
https://www.lefigaro.fr/conso/les-fromageries-de-normandie-du-groupe-lactalis-rappellent-24-000-fromages-20220408
- Caen, capitale de la jeunesse normande ! Jeudi 8 avril 2022, le "carnaval" étudiant de Caen a attiré 34000 jeunes sans incidents majeurs avec Orelsan comme invité surprise...
https://www.tendanceouest.com/actualite-396331-carnaval-de-caen-record-de-participants-orelsan-en-invite-surprise?utm_medium=email&utm_source=newsletter&utm_campaign=NL_2022-04-07&utm_content=bloc1
- Météo: passage de la tempête Diego en Normandie... Du 8 au 10 avril, de la pluie et du vent!
https://www.paris-normandie.fr/id295047/article/2022-04-07/tempete-diego-rafales-de-vent-et-fortes-pluies-attendues-en-normandie-jusquau?utm_source=mailing&mgo_eu=b00E80C&mgo_l=bad899c0-14e2-4f08-873a-77ace60b57fb.3.0&utm_campaign=mediego-matin&utm_medium=email
Tempête Diego. Rafales de vent et fortes pluies attendues en Normandie jusqu’au week-end
Après un appel à la prudence lancé sur le littoral normand, la tempête Diego balaiera l’ensemble du pays jusqu’au dimanche 10 avril 2022. Des rafales de vent pouvant atteindre les 100 km/h et de fortes pluies sont attendues en Normandie...
La Normandie, terre de patrimoine et de gastronomie, grande destination touristique...
A condition de ne pas planter partout des éoliennes.
A condition de ne pas massacrer nos paysages et notre patrimoine architectural.
A condition de ne pas condamner économiquement nos artisans pêcheurs et nos éleveurs laitiers.
A condition de payer correctement nos jeunes dans les cuisines de nos restaurants et qu'ils trouvent à se loger dignement sur la côte...
A condition, enfin, de ne pas fragiliser l'outil de formation des lycées professionnels spécialisés.
Beaucoup de conditions du réel que l'on ne retrouvera pas dans l'autosatisfaction du communiqué de presse suivant (7 avril 2022):
Les professionnels de l’hôtellerie-restauration s’engagent avec la Région pour promouvoir leurs métiers en Normandie
La restauration et l’hôtellerie connaissent de vraies difficultés pour attirer de nouveaux jeunes et conserver leurs effectifs. Face à ce défi majeur, Hervé Morin, Président de la Région Normandie, Gilles Treuil, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Normandie, Philippe Lefevre, Président de L’UMIH de Normandie, ont présenté, jeudi, à l’Abbaye aux Dames, à Caen, en présence de chefs étoilés normands, des actions ciblées et précises pour assurer la promotion des métiers de la restauration et de l’hôtellerie.
« La Normandie est une des premières régions touristiques de France. Aussi, pour accueillir tous ces touristes venus à la découverte de nos patrimoines, il nous faut des établissements d’hôtellerie et de restauration à la hauteur, alors que ce secteur connaît de très sérieux problèmes de recrutement. La Région et l’Agence régionale de l’Orientation et des Métiersse mobilisent donc aux côtés des professionnels du secteur afin d'inciter les jeunes et les moins jeunes à découvrir ces beaux métiers et, surtout, à les former » déclare Hervé Morin, Président de la Région Normandie.
« Je suis fier de l’engagement des restaurateurs normands : 17 chefs étoilés et 183 restaurateurs ouvrent grand les portes de leurs établissements afin que les jeunes normands puissent découvrir les métiers de la Cuisine et du Service en salle. Leur engagement prouve que la profession évolue. Les restaurateurs et leurs équipes sont prêts à accompagner et former les futurs talents de demain. Les CCI de Normandie apportent une solution pragmatique par la possibilité de réaliser des stages dans les restaurants pendant les vacances scolaires. Ainsi les jeunes normands de 14 ans à 25 ans peuvent passer de 3 à 5 jours dans l’un des restaurants volontaires afin de découvrir les métiers. Les CCI et CMA sont habilitées à établir la convention entre le jeune et le restaurant. Cette phase de découverte peut ensuite déboucher sur la signature d’un contrat d’apprentissage. Les témoignages des Chefs Etoilés, David Gallienne et Franck Quinton, et des deux apprentis, Enzo et Hugo, prouvent à quel point ces phases de découverte Métiers sont importantes pour rassurer – conforter les jeunes dans ses choix d’orientation. Les CCI de Normandie et leurs 5 CFA (3IFA à Alençon, ICEP à Caen, IFA Marcel Sauvage à Rouen, CFAIE à Val de Reuil et FIM à Saint Lô) sont aux côtés des restaurateurs de Normandie afin de former les jeunes à l’excellence » déclare Gilles TREUIL, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Normandie.
Pour inciter les jeunes à mieux découvrir les multiples métiers de la restauration et de l’hôtellerie, encore trop méconnus pour nombre d’entre eux, de très nombreux chefs normands se sont portés volontaires pour faire découvrir leur univers. Pour cela, sont notamment proposés des stages de découverte, dans le cadre de parcours d'orientation.
« Les professionnels de l’hôtellerie-restauration s’engagent fortement pour raconter leurs métiers. Au moment où les jeunes choisissent leur orientation, nous serons là pour accueillir tous ceux qui le souhaitent dans nos établissements » témoigne l’un des chefs présents au lancement de cette opération-séduction.
Plus de deux cents restaurateurs ont répondu favorablement pour accueillir un jeune en découverte-métier dans leur établissement pendant les vacances scolaires. D’autres démarches, comme des visites d'entreprise, des programmes d'immersion avec des professionnels, des actions de job dating sont également organisés
S’agissant de la formation initiale par voie scolaire, les lycées normands proposent 85 formations, majoritairement en Bac Pro et CAP, dans le domaine de l’hôtellerie-restauration réparties sur le territoire dans vingt-sept lycées. Les lycéens ont accès à un panel de onze diplômes du CAP au BTS. Or, sur une capacité de 3 150 places proposées par la Région Normandie, il est constaté 20 % de places vacantes.
« La tendance des effectifs est à la baisse ces deux dernières années pour les formations du secteur de l'hôtellerie-restauration sous statut scolaire ou par apprentissage alors que nous manquons cruellement de main d’œuvre. C’est pourquoi, les actions portées par la Région sont importantes » indique Philippe Lefevre, Président de l’UMIH de Normandie.
Parmi la quinzaine de chefs étoilés normands soutenant cette opération, neuf étaient présents, ce jeudi, à l’Abbaye aux Dames à Caen : David Galienne, Le Jardin des Plumes à Giverny ; Christophe Poirier, La Licorne Royale à Lyons-la-Forêt ; Olivier Da Silva, l’Odas à Rouen ; Pierre Caillet, Le Bec au Cauchois à Valmont ; Gabin Bourget, Le Donjon Domaine Saint-Clair à Etretat; Anthony Caillot, A Contre Sens à Caen; Franck Quinton, Le Manoir du Lys à Bagnoles-de-l’Orne; Mickael Marion, l’Intuition à Saint-Lô ; Philippe Hardy, Le Mascaret à Blainville-sur-Mer. Tous sont enthousiastes à l’idée de partager leurs passions avec des jeunes, puis de les former.
- Le patrimoine? Tout le monde s'en fout! Notamment au groupe de travail "Culture et patrimoine" de l'assemblée des départements de France présidé par Bertrand Bellanger président du département de la Seine-maritime!
https://www.departements.fr/evenement/groupe-de-travail-culture-patrimoine-preside-bertrand-bellanger-president-departement-de-seine-maritime/
- "Rouen Seine normande" candidate pour la capitale européenne de la Culture en 2028: les choses se précisent...
https://www.lejournaldelaxeseine.fr/capitale-europeenne-de-la-culture-2028-rouen-joue-latout-seine/
Capitale européenne de la culture 2028 : Rouen joue l’atout Seine
Rouen capitale européenne de la culture en 2028 ? C’est bien en 2022 que l’essentiel se joue. A quelques mois du dépôt officiel de la candidature rouennaise, les acteurs locaux entament une étape décisive sous la houlette de la métropole, pour clarifier le contenu du dossier et les options retenues.
La date du dépôt des dossiers est désormais connue : les territoires candidats pour devenir Capitale européenne de la culture en 2028 ont jusqu’au 11 novembre prochain pour peaufiner leur dossier. Côté rouennais, la machine s’est mise en route dès 2019 et des étapes ont été franchies. Le sprint final est désormais engagé pour une candidature « autour de la Vallée de la Seine », souligne le président de la métropole Nicolas Mayer-Rossignol qui rappelle que plusieurs EPCI sont dans la boucle autour de la candidature « Rouen-Normandie 2028» : Caux Seine Agglo, l’Agglo Seine Eure, Le Havre Seine Métropole, les départements de l’Eure et de la Seine-Maritime ainsi que la région Normandie et bien entendu la ville et la métropole de Rouen.
La Seine au cœur du dossier rouennais
Des partenaires qui affichent « une vision partagée de ce qui définit notre identité, notre culture commune, notre histoire industrielle : et la Vallée de la Seine réunit tout ça !, explique Christine de Cintré, conseillère municipale, élue métropolitaine et présidente de l’office Rouen Normandie tourisme & congrès. De ce point de vue-là, il s’agit d’une candidature très solidaire. » Reste désormais à en préciser le contenu.
Ces derniers mois la candidature rouennaise a été rythmée par une consultation publique, intitulée « La récolte des rêves » (sic!). Un exercice qui a permis de faire émerger plusieurs thématiques telles que l’accès à l’art et à la culture dans l’espace public, la transition écologique et la manière dont on consomme la culture ou encore la question des déplacements et l’accès à la Seine. En parallèle, explique Christine de Cintré, un groupe de travail réunissant 200 acteurs du territoire se réunit chaque semaine « pour faire émerger des projets susceptibles d’être intégrés au dossier de candidature ».
En juin, ce sont les entreprises locales qui seront mises à contribution. Des entreprises qui ont « une place importante dans la Vallée de la Seine, notamment au regard de la question des savoirs partagés qui sera notre véritable fil rouge ».
« Rouen avait tourné le dos à la Seine »
« La Vallée de la Seine est un terrain de jeu extraordinaire », insiste l’élue. Un ensemble géographique apprécié des touristes « mais que ses habitants ne regardent pas toujours avec des étoiles dans les yeux ! », regrette-t-elle. La candidature rouennaise cherchera donc aussi à les réconcilier avec la Seine et son histoire. « La ville de Rouen avait le dos tourné à son fleuve. Aujourd’hui on se tourne à nouveau vers la Seine ! C’est ce que nous voulons démontrer au jury. »
Un jury qui enverra une délégation à Rouen dans quelques mois avant de dresser début 2023 une « short-list » parmi les 12 candidats actuels. L’annonce du lauréat intervenant mi-2023.
Saint-Denis porte une candidature autour du Grand Paris
Parmi les autres candidats, le ville de Saint-Denis s’appuie sur l’établissement public territorial (EPT) Plaine Commune ainsi que sur le département de Seine-Saint-Denis. « Capitale européenne de la culture, c’est une ville qui dépose un dossier et défini un périmètre d’intervention et, pour nous, il s’agit bien de toute la Seine-Saint-Denis, voire du Grand Paris », explique Leyla Temel, adjointe à Saint-Denis et conseillère territoriale de Plaine Commune déléguée à la culture, au patrimoine et au tourisme. Dans le courant du mois de janvier, le maire de Saint-Denis Mathieu Hanotin prévoit d’ailleurs de réunir des élus du Grand Paris pour partager avec eux les étapes à venir. Avec dans l’idée de constituer un collectif de villes « banlieues » qui soutiennent cette candidature.
Rouen 2028 ou le débouchage d'un siphon normand par le Destop Grand parisien dans le tuyau de l' Axe Seine?