REVUE DE PRESSE NORMANDE au 16 mars 2022

Le Cotentin, un "ploukistan" dentaire...

Un candidat à l'élection présidentielle évoque régulièrement le "grand déclassement" de notre pays... Nous y sommes ! Exemple stupéfiant avec ces Normands du Cotentin qui vont à l'étranger pour trouver un rendez-vous dentaire !

Après 50 années de médiocrité localiste et de division régionale, les Normands se sont cassés les dents au fond du trou normand... Avec la réunification normande acquise depuis six ans et grâce à l'impulsion vigoureuse de la région Normandie, une faculté dentaire ouvrira enfin ses portes à Caen et à Rouen dans le second semestre de l'année 2022. Mais il faudra encore patienter jusqu'en 2030 pour que le retard dentaire normand, l'un des passifs les plus consternants de la division normande.

https://actu.fr/societe/faute-de-dentistes-dans-le-cotentin-ils-vont-se-faire-soigner-en-tunisie-en-hongrie-ou-a-marseille_49190339.html

Faute de dentistes dans le Cotentin, ils vont se faire soigner en Tunisie, en Hongrie ou à Marseille

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De nombreux habitants du Cotentin sont impactés par le manque de dentistes dans la Manche. Certains d'entre eux vont même se faire soigner jusqu'en Tunisie, Hongrie ou Marseille.

Plus rapide et moins cher. Sylvain Corbin a tout gagné de se faire soigner ses dents en Tunisie, profitant de vacances à Djerba en 2019. « J’étais venu dans son cabinet sans rendez-vous, à cause d’un bridge qui avait sauté. Il m’avait pris en charge aussitôt. » De retour dans le pays méditerranéen au début de ce mois de mars 2022, il n’a d’ailleurs pas hésité à reprendre rendez-vous chez le même dentiste qui lui avait recollé son bridge il y a trois ans. 

Je lui ai envoyé un mail avant de partir. Trois jours plus tard, il me fixait un rendez-vous.

Il réside pourtant dans le Cotentin. « Ici, j’ai besoin de 7 à 8 mois pour obtenir un rendez-vous. Et encore, c’est parce que je suis déjà patient ! Je gagne clairement du temps. Le dentiste en Tunisie a fait du très bon boulot. Le bridge tient toujours, je n’ai pas souffert. Là-bas, les cliniques dentaires sont superbes. En plus, la facture est prise en charge par ma complémentaire santé. » Coût des opérations : 256 euros pour le séjour « all inclusive » d’une semaine et quelque 150 euros pour fourniture et pose du bridge. « Le reste à charge coûte moins cher qu’en France. »

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180 dentistes dans la Manche

Alors que la Manche compte 36 dentistes pour 100 000 habitants contre 55 pour la moyenne nationale, et que 180 professionnels sont fixés dans la Manche, Sylvain Corbin est loin d’être un cas isolé. Très nombreux sont les habitants du Cotentin à ne pas pouvoir se faire prendre en charge par un dentiste sur le territoire, contraints de faire de la route pour leur santé. 

Geoffrey a également fait le choix de l’étranger, en se faisant soigner à Budapest. « Ayant 3 tumeurs non dangereuses dans la gencive, j’ai du faire la pose de 8 implants. Je suis parti avec beaucoup de recherches en amont, ce qui m’a beaucoup motivé c’était également le tarif. La différence du prix de l’intervention, entre la France et là-bas, a largement remboursé le voyage. » Deux séjours en Hongrie ont été nécessaires pour l’habitant de Bricquebec, un troisième étant prévu prochainement. 

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Un garçon de 6 ans sans dentiste 

Une femme, résidant dans le Val de Saire, s’est également résolue à profiter de son séjour à Marseille chez sa fille pour prendre soin de ses dents. 

Un morceau de dent s'est cassé il y a quelques jours. J'ai appelé mes deux dentistes pour prendre rendez-vous en urgence. Impossible avant avril/mai ! A Marseille, deux semaines de délai ont été suffisantes. Si nécessaire, je n'hésiterais pas à joindre l'utile à l'agréable en me faisant soigner là-bas tout le temps.

Virginie Samson-Lainé, quant à elle, n’a toujours pas réussi à emmener son petit-fils de 6 ans voir un dentiste pour la première fois. « J’ai débuté mes recherches en août dernier ! J’étends mon périmètre de recherche petit à petit, mais la porte est fermée partout car personne ne prend de nouveaux patients. Mon petit-fils a maintenant, en plus, une carie qui lui fait mal de temps en temps. Je vais finir par devoir aller dans une ville plus grande », raconte cette habitante de Saint-Sauveur-le-Vicomte

Des cabinets pris d’assaut 

Souffrant de diabète, Solenne Hubert a particulièrement besoin d’entretenir ses dents régulièrement. « L’hygiène dentaire peut changer le taux de sucre et accélérer le risque d’infections. Le détartrage est primordial. » Vivant à Cherbourg depuis deux ans, elle n’a toujours pas réussi à trouver un spécialiste dans le coin. « J’en ai appelé une quinzaine, ainsi que deux/trois à Caen, puis j’ai lâché l’affaire. » Elle envisage de plus en plus de retourner dans sa région d’origine, en Picardie, si aucune solution rapide ne s’offre à elle. « Cela fait tout de même cinq heures de route. »

Dans ce contexte, les nouveaux cabinets dentaires qui s’installent dans le Cotentin sont rapidement pris d’assaut. Un cabinet ouvert en fin d’année dernière à Valognes ne prend, par exemple, plus aucun rendez-vous par téléphone. « A cause d’une trop forte demande, il faut se déplacer », peut-on entendre sur le répondeur. 

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Une faculté dentaire en Normandie 

Bayeux et Rennes, respectivement à une heure et 2h45 de Cherbourg, sont aussi des destinations plébiscitées par les patients du Cotentin. « Cela était plus efficace de se rendre à Rennes, où j’ai de la belle-famille, plutôt que passer des matinées entières à chercher un dentiste dans le coin. Avant d’aller jusqu’en Bretagne, j’ai passé un temps fou à appeler et rappeler à la chaîne des dentistes d’ici pendant un an. J’en étais arrivée à faire un tableau pour ne pas m’y perdre. Le rendez-vous à Rennes, je l’ai obtenu en un mois et demi seulement. »

Si la Bretagne est aussi bien pourvue en matière d’offre dentaire, cela s’explique notamment par la présence d’une faculté dentaire à Rennes. Après une ou deux années en faculté générale sur Caen, et le concours en poche, beaucoup d’étudiants en odontologie rejoignent la Bretagne pour y rester

Ce type de structure n’existera en Normandie, à Caen et à Rouen, qu’à partir du mois de septembre 2022. « Il y aura 32 étudiants pour la première année. Nous monterons ensuite progressivement en charge, pour atteindre d’ici quelques années une cinquantaine d’étudiants », annonce François Corbeau, président de l’Union régionale des professionnels de santé chirurgiens-dentistes

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Du mieux dans quelques années

La situation devrait donc s’améliorer d’ici six à sept ans, le temps que les prochains étudiants terminent leurs études. « Mais avant, on va avoir un trou, avec beaucoup de départs à la retraite de dentistes âgés de 60/70 ans. Les prochaines années seront compliquées. La faute à plusieurs années pendant lesquelles moins de praticiens ont été formés, ce qui baissait mécaniquement l’offre », prévient François Corbeau. 

Autre motif d’espoir, en plus de la future faculté dentaire : des étudiants en sixième année à Rennes qui feront leur stage clinique obligatoire dans le Cotentin. « Il y en déjà une qui est accueillie, depuis septembre, au centre hospitalier public du Cotentin à Cherbourg qui a inauguré son antenne de formation en soins dentaires. Il pourra y en avoir cinq maximums,  à Cherbourg ainsi qu’à Valognes. Quand la faculté sera ouverte en Normandie, les étudiants seront mécaniquement plus nombreux à faire leur stage sur notre territoire », précise le représentant de l’Union régionale. 

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Des aides pour inciter les jeunes dentistes 

Ce dernier estime que le manque de dentistes dans la Manche est lié à un problème de répartition. 

Il y a le nombre suffisant de praticiens sur l'ensemble de la France. Il serait plus logique d'attirer les étudiants vers les zones sous-dotées avec plus de moyens. On pourrait également mettre en place un numerus clausus d'installation, comme pour les pharmacies. Avec ce système, si le dentiste est mal installé géographiquement, la Sécurité sociale ne rembourse pas ses actes.

Autre piste pour améliorer la situation : des aides pour inciter les jeunes dentistes à créer leur cabinet dans les territoires qui en manquent. Il existe déjà le contrat d’engagement de service public, via lequel le Département verse 1 200 euros par mois aux étudiants pour que le praticien s’installe obligatoirement pendant au moins deux ans dans une zone sous-dotée à la fin de son parcours universitaire.

Citons aussi les contrats incitatifs chirurgien-dentiste. Une subvention de 25 000 euros est versée à l’installation, uniquement dans les territoires sous-dotés identifiés par l’Agence régionale de santé. « Ce qu’il faut aussi, c’est faire découvrir le territoire aux jeunes dentistes lorsqu’il étudient, pour leur donner envie d’y rester », souffle François Corbeau.

36

La Manche compte 36 dentistes pour 100 000 habitants contre 55 pour la moyenne nationale. Ce chiffre est fixé à 29 dans l’agglomération du Cotentin. Selon Philippe Decaen, directeur de la CPAM de la Manche, 51 chirurgiens-dentistes ont leur cabinet dans le Cotentin dont 34 à Cherbourg. Au total, 16 d’entre eux ont plus de 60 ans (dont 9 à Cherbourg). Bonne nouvelle : en 2020-2021, 11 installations avaient été dénombrées pour 10 départs. « La situation est fragile, elle devrait s’améliorer mais sur le moyen terme. Forcément, pour quelqu'un qui doit se faire opérer en urgences, cela est très problématique. Des efforts sont déjà réalisés par de nombreux partenaires, on ne peut que s'en féliciter. Mais il ne faut négliger aucun levier pour attirer de jeunes dentistes, avec notamment un coup de pouce qui va les décider à venir s'installer », explique Philippe Decaen.

Parmi eux, le directeur de la CPAM départementale met en avant le dispositif conventionnel d'aide à l'installation. Problème : ces aides dépendent d'un zonage réalisé par l'ARS, qui n'a pas été mis à jour depuis 2014. « C'est obsolète. On le regrette, car cela nous enlève des possibilités. Or, on ne peut pas se payer le luxe de laisser tomber quoi que ce soit. Ce qui peut être utilisé doit être utilisé. »

Ce dernier reconnaît qu'il s'agit « d'un sujet complexe ». « Il ne faudrait pas que le nombre de dentistes baisse davantage, sinon cela risquerait de décourager les jeunes de venir ici, par peur de se retrouver submergés. »

Commentaire de Florestan:

Comme d'habitude, la bureaucratie inefficace de l'Agence Régionale de la Santé emmerde tout le monde !


La Normandie doit aussi rattraper son retard dans la prise en charge de la correction occulaire.

https://actu.fr/normandie/caen_14118/une-ecole-dorthoptie-va-bientot-ouvrir-a-caen-lunettes-reeducation-oculaire_49414669.html


Le tourisme d'affaires en Normande a de sérieuses marges de développement. Une réunion récente a permis de faire le point avec les professionnels de ce secteur:

https://pronormandietourisme.fr/2022/03/14/actions-mice/?utm_source=newsletter-ctn&utm_medium=mail&utm_campaign=20220315-CTN

Le 4 mars dernier, le plan d’actions Tourisme d’Affaires a fait l’objet d’échanges avec une quarantaine de partenaires pendant une réunion en visio. 

Normandie Tourisme et la Région remercient l’ensemble des partenaires présents de leur confiance, dont certains sont de nouveaux acteurs ayant rejoint la dynamique, .

Afin de permettre au plus grand nombre de partenaires de s’exprimer sur leur activité MICE et les actions de Normandie Meetings & Events 2021, un questionnaire en ligne GoogleForm a été également administré pendant la visio.

Malgré le contexte sanitaire en dents de scie en 2021, l’activité MICE des partenaires est malgré tout satisfaisante pour la majorité mais reste difficile pour une partie d’entre eux. Ils apprécient tout particulièrement le fonctionnement en réseau grâce au partage d’expériences et la complémentarité de chacun. 

En terme de communication, la marque Normandie Meetings & Events a gagné en visibilité et les partenaires souhaitent la poursuite de ces actions. L’organisation et la participation des évènements BtoB  (salons, workshops, soirée, démarchages) sont également considérées comme des axes de travail nécessaires afin d’élargir les clientèles. 

Pour 2022, le CRT et la Région poursuivent leur accompagnement à la filière avec un financement de 140 000 € en actions et un interlocuteur dédié. Plusieurs actions, initiées et portées par des acteurs normands, font l’objet de co-financements comme en 2021 et permettent de présenter un budget global de plus de 180 000 €. 

Les actions tentent d’accompagner les différents segments MICE de nos partenaires : congrès, séminaires, activités teambuilding et prestataires de services, et sont préparées et ajustées au mieux avec les acteurs directement concernés.

La stratégie triennale du réseau Tourisme d’Affaires se termine cette année. Un travail de co-contruction avec les partenaires sera entamé à partir du 2ème semestre pour préparer la prochaine stratégie 2023 – 2025.


Par ailleurs, la région Normandie achève ces temps-ci les consultations des professionnels pour la mise au point de la nouvelle stratégie touristique régionale pour les années 2022 -2028:

https://pronormandietourisme.fr/psdt-2022-2028/

Des assises du tourisme normand auront lieu à l'automne 2022 pour la réception de cette nouvelle stratégie.


Une question impertinente qu'il serait judicieux de poser à l'occasion du forum sur l'attractivité territoriale (un de plus) qui sera organisé le 5 avril prochain au stade Océane du Havre par l'agence départementale ad hoc:

Le localisme départementaliste est-il un atout pour l'attractivité d'un territoire?

https://www.seine-maritime-attractivite.com/fr/actualites-documents/actualites/evenement-forum-lattractivite-5-avril-2022

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Dans un contexte international économique difficile dans le secteur du bois causé par l'impérialisme chinois en la matière puisque la Chine ayant interdit tout abattage chez elle, pille littéralement la ressource disponible ailleurs, la région Normandie va soutenir la filière bois présente chez nous...

Le potentiel forestier normand est important sinon magnifique mais il faudra éviter de financer dans la forêt privée des modes d'exploitation agressifs tels que ceux qui sont hélas pratiqués actuellement par l'Office National des Forêts, un EPIC sans le sou qui a remplacé dans les années 1960 l'antique administration des Eaux et Forêts et qui massacre aujourd'hui nos forêts domaniales pour fournir la Chine en bois de qualité...

https://www.gazettenormandie.fr/article/la-region-normandie-va-consacrer-4-millions-d-euros-par-an-pour-la-filiere-foret-bois

La Région Normandie va consacrer 4 millions d'euros par an pour la filière forêt-bois

La Région Normandie a présenté, jeudi 10 mars, sa nouvelle politique pour le filière forêt-bois 2023-2027. L'occasion de présenter les nouveaux dispositifs mis en place et les perspectives florissantes pour le secteur.

En Normandie, la filière forêt-bois représente 19 920 emplois pour 2 831 entreprises, « plus que l'aérospatial », lance Christophe Kunkel, président de Fibois Normandie. Tous les acteurs de la filière ainsi que les élus de la Région Normandie étaient invités par le maire de Preuseville et directeur de la Scierie du Cabalet, jeudi 10 mars, pour la présentation de la nouvelle politique régionale de la filière forêt-bois. Pour cette politique forêt-bois 2023-2027, la Région Normandie va consacrer 4 millions d'euros par an, dont 1,5 millions d'euros de crédit européen FEADER.

« On est parti de loin en 2016 avec la première politique régionale de la filière », introduit Clotilde Eudier, vice-présidente de la Région Normandie en charge de l'agriculture, la pêche et la forêt. Cette politique 2016-2022 a permis de financer, entre autres, 955 ha de reboisements (depuis 2014) et 46 acquisitions de matériels forestiers ayant créé 21 emplois.

Maintenir la compétitivité

La filière forêt-bois normande fait face à une concurrence féroce en Europe, notamment l'amont de la filière comme la fabrication des palettes. « L'investissement et la modernisation permanente sont des conditions de sa pérennité, de son développement et de sa réactivité », déclare Hervé Vassard, à la tête de la Scierie du Cabalet. Et ajoute : « Le modèle de production a changé, nous devons être flexible, rapide, être capable de fabriquer n'importe quelle palette dans les meilleurs délais tout en étant efficace et compétitif. »

Pour accompagner ces entreprises, la Région Normandie a mis en place plusieurs dispositifs, dont ''Investissements Normandie forêt'', une aide financière de la Région et FEADER pour les investissements globaux à destination des propriétaires forestiers ; ou encore l'accès aux entreprises de prestation de services œuvrant auprès des propriétaires forestiers au dispositif ''Investissements Normandie entreprises'' pour les projets d'investissement.

Pour l'exemplarité des collectivités

Pour œuvrer à la compétitivité des entreprises normandes, les collectivités doivent « être exemplaires » selon la Région Normandie. Celles-ci peuvent être à la fois propriétaire d'espaces forestiers et garante de sa multifonctionnalité, mais aussi maître d'ouvrage et rédactrices des appels d'offres. La Région va mettre de nouvelles aides en place en faveur des collectivités dans le cadre de la multifonctionnalité et de la préservation de la biodiversité. « Il n'y a pas de raison de ne pas faire travailler les entreprises locales », a insisté Hervé Morin. Et d'ajouter : « Les maires décisionnaires doivent permettre l'innovation avec des appels d'offre avec des variantes ». 

Des métiers méconnus

Les investissements des entreprises pour moderniser leur production permet également de faire évoluer les métiers. Des métiers souvent méconnus des jeunes et qui entraîne des recrutements difficiles pour les entreprises de la filière. « Alors que les perspectives sont florissantes pour la filière, il est difficile de recruter, les métiers ne sont pas attractif et la transmission des savoirs ne se fait pas », alerte Christophe Kunkel, président de Fibois Normandie.

La Région souhaite mobiliser les acteurs économiques pour devenir Ambassadeurs métiers. Ces derniers seront amenés à rencontrer les jeunes au sein de leurs établissements scolaires et à accueillir des jeunes au sein de leurs entreprises pour des visites. « Si vous avez des besoins en formation, il faut nous aider », appelle Hervé Morin. Aujourd'hui, près de 30 formations spécialisées sont accessibles du CAP au bac+5. Parmi les métiers qui recrutent, on note l'exploitation forestière, le sciage, l'industrie papier-carton et emballage bois, la construction, la fabrication de meuble et l'art du bois.

Des perspectives florissantes

Si la ressource est menacée par le réchauffement climatique, notamment certaines essence comme le hêtre. Les perspectives sont florissantes pour la filière. « Le bois a un bel avenir, mis en avant par la loi RE2020 et la loi Climat et résilience », indique Christophe Kunkel. Ce matériau va jouer un rôle majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique. « La part de marché de la construction bois pourrait passer de 6% à 20-30% d'ici 2030 », selon le président de Fibois Normandie. La dynamique serait déjà présente au sein des entreprises de la filière. Le bois est un matériau plébiscite par les consommateurs français, pour son empreinte écologique, son esthétique et son confort. « La demande en bois est et restera exponentielle », annonce-t-il. Un potentiel qui pourrait faire de la filière forêt-bois, une « filière d'excellence en Normandie ».


Samedi 29 mars 2022, un webinaire dédié au cidre normand:

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Avec près de 54% de la production française et plus de 400 variétés de pommes, la Normandie rayonne à l’international sur le marché cidricole. Incontournable de l’offre agroalimentaire normande, le cidre vit pourtant une révolution : le renouvellement des générations, des producteurs aux consommateurs, a fait naître de nouvelles attentes et de nouveaux talents. Les cidres traditionnels et familiaux côtoient désormais de nouveaux acteurs, qui cassent les codes pour faire voyager leurs bouteilles sur les meilleures tables du monde.

A l’occasion d’un nouvel Instant Normand, venez assister au webinaire “Le cidre normand dans tous ses états”, animé par Dominique Hutin, journaliste pour France Inter dans l’émission “On va déguster”.

Mardi 29 mars, de 17h à 18h30


Une fois le formulaire rempli et envoyé, vous serez contacté par mail la veille de l’évènement pour vous communiquer le lien de connexion.

Au plaisir de vous y retrouver,

L'équipe de Normandie Attractivité
S'inscrire

Voir aussi: un cidre bio normand récompensé d'une belle médaille d'argent au dernier salon international de l'agriculture de Paris...

https://actu.fr/normandie/yvetot-bocage_50648/cotentin-un-cidre-brut-bio-recompense-d-une-belle-medaille-d-argent_49375702.html


Cette année 2022, la mission Bern pour le loto du Patrimoine a sélectionné pour la Normandie, des éléments architecturaux méconnus de l'ancien haras national du Pin:

https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/anciennes-eglise-et-infirmerie-veterinaire-du-haras-du-pin

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La plupart des édifices annexes du haras sont aujourd’hui très dégradés.

  • Infirmerie vétérinaire : la pierre de taille en façade nécessite une reprise globale. Une intervention importante concerne les couvertures et les charpentes qui se sont effondrées, notamment au niveau des boxes.
  • Église : abandonnée à la Révolution, restaurée par les paroissiens en 1818 puis aliénée par l’État en 1858 et transformée en dépôt d’étalons, elle est aujourd'hui hors d’usage. Son état est préoccupant avec des trous en couverture des versants Nord et Sud. Suite à des infiltrations d’eau dans la nef et la sacristie, la charpente menace ruine. Des travaux de maçonnerie sont aussi à entreprendre au regard des nombreuses fissurations et enduits dégradés.

Le Haras du Pin est le plus ancien des haras nationaux français. Surnommé le « Versailles du cheval », il a été construit entre 1715 et 1736 dans un écrin de verdure de plus de 600 hectares. Édifié sur ordre du roi Louis XIV et de Colbert, il témoigne de l'architecture classique du Grand Siècle.

C’est aujourd’hui un site majeur de Normandie qui accueille, chaque année, plus de 200 jours de compétitions hippiques de renommée mondiale. Il propose aussi de nombreuses activités touristiques et culturelles. Le domaine abrite un pôle de formation de l’Institut français du Cheval et de l’Équitation, et un centre de l’Institut national de recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement.

Le projet de valorisation du haras se décline en 3 chapitres : accueil touristique, sport et formation. Il s’inscrit dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, où il jouera un rôle majeur comme centre de préparation des sportifs.

Le site deviendra un lieu d’exception, unique sur le territoire, dédié au tourisme et à la filière équine (formation, préservation des races, bien-être animal, etc.). Son patrimoine architectural se présente aujourd’hui comme une opportunité majeure par son originalité, son échelle et sa disponibilité. Avec plus de 16 000 m2 bâtis, il entretient une parfaite harmonie entre son architecture et les paysages qui l’entourent.

Parmi les chantiers prioritaires de restauration figurent l’infirmerie du haras et l’ancienne église du Vieux-Pin : l’Infirmerie-Écurie Carmarthen pourrait devenir une résidence d’artiste comportant des espaces pour les chevaux, ou un lieu d’hébergement de groupes favorisant les activités équestres. L’église accueillera un espace muséographique pour des expositions temporaires.


La ligne ferroviaire Caen- Tours longtemps abandonnée va faire l'objet d'investissements, enfin!

https://www.ouest-france.fr/normandie/alencon-61000/sncf-100-millions-d-euros-pour-la-modernisation-de-la-ligne-de-train-alencon-le-mans-f368a538-a096-11ec-b4eb-64f6e0c1aede

SNCF : 100 millions d’euros pour la modernisation de la ligne de train Alençon-Le Mans

Un protocole a été signé mercredi 9 mars 2022 pour moderniser et pérenniser l’axe ferroviaire Alençon-Le Mans. La Ville d’Alençon s’en félicite. Les travaux seront entrepris en 2025.

L’axe ferroviaire Alençon-Le Mans, reconnu d’intérêt national, va être modernisé. Une convention entre SNCF Réseau et la région des Pays de la Loire, visant à assurer la pérennité et la régénération des lignes de desserte fine du territoire a été signée mercredi 9 mars 2022 au Mans, en présence de Jean-Baptiste Djebarri, ministre délégué aux Transports.

L’axe ferroviaire Alençon-Le Mans, reconnu d’intérêt national, va être modernisé. Une convention entre SNCF Réseau et la région des Pays de la Loire, visant à assurer la pérennité et la régénération des lignes de desserte fine du territoire a été signée mercredi 9 mars 2022 au Mans, en présence de Jean-Baptiste Djebarri, ministre délégué aux Transports.

Des travaux en 2025

« Ce protocole permettra de financer à hauteur de 100 millions d’euros la modernisation de la ligne Alençon-Le Mans. Ce financement est entièrement assuré par l’État à travers SNCF Réseau », se félicite Joaquim Pueyo, maire et président de la communauté urbaine d’Alençon (CUA), dans un communiqué daté du jeudi 10 mars.

« Dès 2025, des travaux seront entrepris et vers 2030, la ligne devrait recevoir des machines à hydrogène. Avec l’augmentation de la cadence des trains, c’est ainsi la pérennité de cette ligne sur plusieurs décennies qui est assurée », conclut le communiqué de la Ville d’Alençon.


"SACRIFICE FERROVIAIRE"

Cependant, malgré la communication déployée par Jean-Baptiste Gastinne le vice-président en charge du lourd dossier ferroviaire à la région annonçant des réductions tarifaires pour faire revenir les Normands dans des trains sabotés par la SNCF, cette dernière confirme son plan malthusien de fermeture de trains... faute de clients !

Cherchez l'erreur!

https://www.tendanceouest.com/actualite-395399-sncf-dix-neuf-trains-supprimes-en-normandie?utm_medium=email&utm_source=newsletter&utm_campaign=NL_2022-03-15&utm_content=bloc1

SNCF. Dix-neuf trains supprimés en Normandie

Transport. Le plan de transport de la SNCF en Normandie est dévoilé. Voici la liste des trains supprimées sur les lignes impactées

Dix-neuf trains seront supprimés sur les grandes lignes en Normandie Cherbourg-Caen-Paris, Paris-Deauville et Le Havre-Rouen-Paris. Le plan de transport initial prévoyait la suppression d'une vingtaine de trains. L'Adurn, l'Association de défense des usagers du rail normand, avait demandé de réduire le nombre de trains supprimés de moitié. Ce sont finalement huit trains en tout qui disparaissent de la ligne Paris-Le Havre à la fin du mois.

• Ligne Paris-Rouen-Le Havre : quatre trains supprimés

3143 Paris - Le Havre, départ 11h40

3108 Le Havre - Paris, départ 9h10

3122 Rouen - Paris, départ 17h01 (le 3122 circulera entre Le Havre et Rouen départ 16h05)

3144 Rouen et Paris, départ 11h59

• Ligne Paris-Vernon-Rouen : quatre trains supprimés

13165 Paris - Rouen 11h12

13167 Paris - Rouen 15h12

13118 Rouen - Paris 11h14

13126 Rouen - Paris 15h14

• Ligne Paris-Caen-Cherbourg : neuf trains supprimés

3301 Paris - Cherbourg, départ 6h58 (du lundi au vendredi)

3305 Paris - Caen, départ 8h59 (du lundi au jeudi) Le 3305 circulera de Caen à Cherbourg départ 11h01

3335 Paris - Caen, départ 11h59 (du lundi au jeudi)

3315 Paris - Caen, départ 14h59 (du lundi au jeudi) Le 3315 circulera de Caen à Cherbourg départ 17h02

3340 Caen - Paris, départ 5h45 (du lundi au vendredi)

3322 Cherbourg - Paris départ 11h32 (du lundi au jeudi)

3348 Caen - Paris départ 14h20 (du lundi au jeudi)

3314 Cherbourg - Paris départ 14h43 (du lundi au jeudi)

3346 Caen - Paris départ 19h20 (du lundi au jeudi)

Ligne Paris-Trouville/Deauville : deux trains supprimés

3371 Paris - Deauville départ 7h27 (du lundi au jeudi)

3378 Trouville/Deauville - Paris départ 16h22 (du lundi au jeudi)

"C'est un désastre", réagit Pierre Dumont, vice-président de l'Udupc, l'Union des usagers du Paris-Cherbourg. Il dénonce la suppression "de trains en heure de pointe, des dessertes sacrifiées, des trous de correspondances de 3-4 heures [...] Comment la Région peut espérer faire revenir les gens dans le train ?"

‼️ REDUCTION DU PLAN DE TRANSPORT 2022

C'est officiel et la SNCF ont communiqué la liste des trains qui seront supprimés en 2022 et peut-être 2023. En images, voir les trains supprimés pour que chacun se rende bien compte de ce que cela représente: pic.twitter.com/cL4lm3p3RV

Pour compenser ses suupressions, la région Normandie met en place ses nouvelles offres tarifaires à partir du 28 mars prochain...


Commentaire de Florestan:

Pas sûr que ce marché de dupes "donnant-donnant" entre la région Normandie et la Sncf puisse convaincre les usagers usés Normands !


Conséquences de la guerre en Ukraine sur les entreprises normandes: l'agence de développement de Normandie (Région) met en place une cellule de crise...

https://www.ouest-france.fr/normandie/guerre-en-ukraine-la-region-normandie-aux-cotes-des-entreprises-avec-une-cellule-dediee-d29c97f8-a3af-11ec-a51f-8662b83dde6d

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Guerre en Ukraine. La Région Normandie aux côtés des entreprises avec une cellule dédiée

La Région Normandie se met en alerte pour être prête à soutenir les entreprises touchées économiquement pour la guerre en Ukraine. Une cellule d’accompagnement est ouverte.

La guerre en Ukraine a eu un effet immédiat : la fermeture du marché russe pour les entreprises. Selon un premier recensement réalisé par l’Agence de développement de Normandie (ADN), une vingtaine d’entreprises normandes avaient des relations d’import ou d’export avec la Russie.

Les secteurs d’activité les plus concernés sont l’aéronautique, l’automobile, l’énergie et l’agroalimentaire. Outre des marchés qui se ferment, des effets indirects liés à l’approvisionnement ou aux coûts des matières premières pourraient se faire sentir.

Trouver de nouveaux marchés à l’export

Pour répondre à ces situations, la Région Normandie et son bras armé économique, l’ADN, mettent en place une cellule d’accompagnement des entreprises ayant des difficultés en lien avec le conflit. Elle peut être contactée au 06 48 79 68 58 ou par mail : stephanie.chapiteau@adnnormandie.fr.

« Il ne s’agit pas de mettre en place des mesures d’aides massives mais de travailler au cas par cas avec les entreprises concernées »​, avertit Hervé Morin, président de la Normandie.

Les dispositifs de soutien mobilisés pendant la crise sanitaire pourront être de nouveau activés, « notamment ceux en soutien à la trésorerie »​, avance Hervé Morin.

Pour les entreprises exportatrices vers la Russie, la cellule pourra travailler à la recherche de marchés de substitution. Les efforts menés pour trouver de nouvelles zones d’export seront financés à 80 % par la Région au lieu de 50 % habituellement.

Pendant la crise sanitaire, la Région avait déployé une batterie d’aides, en complément de celles de l’État. Elle avait permis de soutenir près de 10 000 entreprises.


Le concours pour élire le plus beau marché de France commence. Sur le site de Paris-Normandie, on peut choisir le futur marché qui représentera la Normandie...

https://lp.paris-normandie.fr/vpbm2022/?utm_source=Unbounce&utm_medium=Email&utm_campaign=EmailVPBM&utm_id=VPBM&M_BT=8348786954998

Sauf que la liste des villes normandes proposées sur le site du vote ne concerne que l'ex Haute-Normandie. Ben voyons !

Faites comme nous ! Envoyez leur un message pour leur dire que la liste proposée n'est pas complète...

Capture d’écran du 2022-03-16 10-22-31


Enfin, une bonne mesure sort de la métropole de Rouen...

https://www.francebleu.fr/infos/societe/trop-de-panneraux-publicitaires-1647244083

La métropole de Rouen veut lutter contre le trop plein de panneaux publicitaires. En 2021 un diagnostic a été réalisé dans les 71 communes de l'agglomération pour connaître les zones à fortes concentration en panneaux, et où cela gâche le paysage. Un règlement local  doit être adopté d'ici fin 2023. Les entreprises auront entre 2 et 6 ans pour se mettre en conformité. "L'objectif est d'aller plus loin que l'actuelle réglementation nationale" disait ce lundi l'invité de France Bleu Normandie Djoudé Merabet, maire d'Elbeuf et vice-président de la métropole de Rouen Normandie en charge de l'urbanisme. "Je crois que c'est une nouvelle façon de considérer notre territoire. Un règlement local de publicité intercommunal doit être aussi à mettre en lien avec les autres documents d'urbanisme. Mais vraiment, l'enjeu, c'est quel territoire nous voulons pour demain, quelle place nous laissons au paysage sur la métropole".


A Gaillon (Eure) une histoire belge commence:

https://actu.fr/normandie/gaillon_27275/gaillon-un-groupe-belge-se-porte-acquereur-de-l-usine-pipelife_49347263.html


Dans le port de Ouistreham il y a de marins qui tiennent à perpétuer leurs vieilles traditions. Par exemple, celle de faire baptiser leurs nouveaux navires par le curé de la paroisse dans l'ordre de la sainte foi catholique apostolique romaine... Soit!

Mais pour tenir compte de certaines réalités symboliques qui en disent long sur cet air du temps qui nous emmène bien loin de ce que nous fûmes, on notera que les nouveaux navires de pêche de Ouistreham répondent aux doux noms de... Yaka 2 ou de Cocody. Le temps est donc bien fini des "Stella maris" ou autre "Notre-Dame-de-la-mer"...

Et pendant le temps de son baptême, le "Mélodie de la mer", troisième du nom, pavoisait fièrement un joli pavillon... turc, histoire de rappeler que ces bâtiments de pêche flambant neufs ont été construits non pas par un chantier naval français ou normand mais par une entreprise turque.

On notera, enfin, que l'imam local stipendié par Monsieur Erdogan a, néanmoins, eu la bienséance de ne point paraître à cette cérémonie...

https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/en-images-quatre-chalutiers-flambant-neufs-baptises-dans-le-port-de-ouistreham-1647199201

EN IMAGES - Quatre chalutiers flambant neufs, baptisés dans le port de Ouistreham

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Quatre chalutiers tout neufs ont été baptisés sur le port de Ouistreham (Calvados), dimanche 13 mars, devant une foule de curieux. L'occasion pour les pêcheurs de renouveler une flotte vieillissante, grâce à ces nouveaux bateaux plus modernes et plus efficaces

Des grands-parents aux petits-enfants, toutes les générations se sont pressées devant les quatre chalutiers flambant neufs, amarrés au port de Ouistreham, pour une bénédiction traditionnelle, dimanche 13 mars. Le prêtre, muni d'une branche de buis, a béni un par un ces bateaux tout neufs, ainsi que chaque membre des équipages et leurs familles. "C'est émouvant de voir cela, confie Sabine, une Ouistrehamaise venue assister à la bénédiction, un nouveau bateau, ce n'est pas rien !"

Elle et Franck, son mari, ont ensuite profité, comme beaucoup d'autres curieux, de la visite des bateaux proposée au public. "On a rarement l'occasion de monter sur un chalutier alors on en profite !", s'exclame Franck.

Des outils de navigation plus modernes

Ces bateaux ont été construits par l'entreprise turque Nova Shipyard, à la fin de l'année 2021. Des chalutiers qui sont plus modernes, plus efficaces. "A bord, tout fonctionne par satellite, on a une vision en 3D sur le train de pêche, des capteurs sont installés sur la coque, tout cela permet de faire moins de casse du matériel, d'être plus précis et donc de gagner beaucoup de temps et d'argent," estime Pascal Simon, armateur associé sur le Cocody et le Yaka 2, deux des quatre nouveaux chalutiers.

Toutes ces innovations permettent aussi de faire des économies, qui sont les bienvenues dans un contexte de hausse du prix du gazole. "On arrivera à pêcher plus de coquilles, avec ces bateaux qui sont plus petits que ceux qu'on avait avant, explique Olivier Marie, armateur du Mélodie de la Mer 3, ce qui nous permettra d'être sûrement un peu plus performant et d'économiser du carburant."

Premier baptême en mer fin mars

Chaque bateau a coûté près d'1,5 million d'euros, un investissement important mais nécessaire, estime le maire de Ouistreham, Romain Bail : "Nos pêcheurs ici sont motivés, ils croient en l'avenir de leur métier et ces nouveaux armements participeront de conforter leur activité dans les années à venir."

Le baptême en mer de ces nouveaux chalutiers, ce sera dans une quinzaine de jours.


A Londinières, dans le Pays-de-Bray après le retour du loup, les habitants vont devoir se battre contre une nouvelle calamité décidée par les militants du désastre écologiste...

https://actu.fr/normandie/wanchy-capval_76749/avant-l-enquete-publique-le-projet-de-parc-eolien-pres-de-londinieres-a-ete-presente-aux-habitants_49251910.html

Depuis 2016, début du projet d’installation de 8 éoliennes sur les communes de Londinières et Wanchy-Capval, la population a été régulièrement informée et consultée.

Il y a quelques jours s’est tenue une permanence d’information organisée par EDP Renewables, groupe international qui développe, construit, finance et exploite de nombreux parcs éoliens en Normandie.

Pendant deux heures, des agents et techniciens de la société ont accueilli toutes les personnes qui désiraient s’informer sur ce futur parc dans la salle de réunion de la mairie.

Les 8 éoliennes d’une puissance de 4,2 MW chacune devraient être installées sur une ligne de crête s’étendant de la plaine de Beaumont dans la commune de Wanchy-Capval au site de traitement des déchets Ikos près de la D1314.

À lire aussi:

Les animateurs de cette rencontre très documentée ont pu répondre aux questions d’une trentaine de participants venus des plusieurs secteurs (Fresnoy-Folny, Londinières et Wanchy-Capval).

Les aspects environnementaux

La faune, la flore, les pollutions visuelles ou sonores sont des thèmes qui sont revenus fréquemment dans les échanges. Les informations ont été données sur les obligations très strictes de mesurer les impacts éventuels et les solutions prévues pour les atténuer ou les faire disparaître.

Christophe Cordier, de EDP Renewables, explique :

En France, les exigences des études sont beaucoup fortes que dans les autres pays et la technologie évolue très rapidement. Exemple, au niveau acoustique, les peignes que l'on aperçoit sur les nouvelles pales réduisent considérablement les nuisances sonores...

(Commentaire de Florestan: on devrait  aussi empoisser au mascara les pales d'éoliennes pour les rendre plus belles!)

Prochaine étape

Au mois d’avril, la préfecture nommera un commissaire enquêteur qui prendra en compte toutes les doléances de la population avant de transmettre son dossier au préfet pour délibération.


 

Commentaire de Florestan:

Fort heureusement, les "gens" lorsque des bonimenteurs éoliens se présentent, sont moins crédules que les journalistes...