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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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25 février 2022

GUERRE en Ukraine, retour de la guerre en Europe: le format "Normandie" était, hélas, la solution pour éviter ce désastre !!!

Billet de Florestan:

GUERRE EN UKRAINE...
RETOUR DE LA GUERRE EN EUROPE !!!
Je dois vous confier, avec honnêteté, que je croyais raisonnablement que Poutine n'oserait jamais faire ce qu'il a osé faire depuis la nuit dernière... Probablement parce que mon point de vue français n'ose plus penser l'impensable en matière de relations internationales et, de plus, habitant une région qui souffrit horriblement de la guerre il y a plus de 80 ans, je nous croyais délivrés pour toujours du fléau redoutable de la guerre "de haute intensité": nous croyions pouvoir vivre tranquilles blottis dans le confort douillet de la maison de retraite de l'Histoire: c'était une illusion!
J'ai sous estimé le mépris que Poutine pouvait avoir de nous et notre actuelle incapacité à assumer authentiquement ce nous disons être sans y croire vraiment: Poutine et une notable partie du peuple russe avec lui, méprisent cet Occident qu'ils estiment décadent et allant bien au delà d'une gestion simplement cynique d'une question ukrainienne qu'il avait le moyen et le temps de laisser pourrir à son profit, il a préféré le risque maximal pour son pays et son peuple d'envoyer à l'Occident et à des Ukrainiens qui se crurent enfin libres en ayant choisi le parti américain, une gifle militaire mémorable: une guerre, la vraie...
Et face à ce défi qui remplit tout l'Occident de stupeur, la vérité se révèle: Biden et les Américains laissent tomber militairement l'Ukraine après y avoir investi 2 milliards en équipement militaire depuis 7 ans. D'ailleurs, la destruction de cet équipement militaire américain sur le territoire ukrainien semble être le principal objectif de l'armée russe depuis cette nuit (24/02/22).
Poutine est, bien entendu, le principal responsable de cet acte de guerre qui peut tourner rapidement à une catastrophe géopolitique majeure car elle déstabilise le système international qui était fondé, grosso modo, sur le principe de l'intengibilité des frontières et sur le respect "westphalien" de la souveraineté des états. Mais l'Occident avait peut-être oublié que les rapports de force n'étaient pas régulés par le droit: Poutine nous rappelle avec brutalité que c'est plutôt l'inverse, le droit international résulte en effet de la raison du plus fort. En conséquence, nous voyons en direct, la fin de la "Pax americana" présidée par Joe Biden: les Chinois observent tout cela avec intérêt... Après l'Ukraine, Taïwan?
Poutine commet même une faute à l'égard des intérêts de la Russie actuelle si son objectif final, en tant que patriote russe, était de rétablir la Russie au plus près de ses anciennes frontières impériales: 
Car si l'on devait renforcer le sentiment pro-américain et l'adhésion à l'OTAN dans les pays européens limitrophes, on ne s'y prendrait pas autrement! De même, si l'on devait forger davantage le caractère national ukrainien, on ne s'y prendrait pas autrement...
Mais les Occidentaux, Américains tout comme les Européens sont responsables aussi de cette catastrophe en ayant trop longtemps méprisé la Russie le plus grand pays du monde mais doté du PIB de l'Espagne et qui refuse de communier béatement au progressisme libéral qui est l'idéologie officielle des élites occidentales au point que sur le dossier ukrainien, les Américains ont passé inutilement leur temps à tirer les moustaches de l'ours russe au lieu de prendre au sérieux ce qu'il avait à nous proposer pour la sécurité de la "maison commune européenne" comme disent les Russes...
Dans cette consternante aventure où les Européens furent de minables caniches de l'oncle Sam, La France de François Hollande et l'Allemagne de Merkel (qui savait comment parler avec Poutine) avaient réussi à trouver une solution, celle du fameux "format Normandie" après une mémorable rencontre entre les intéressés au château de Bénouville en marge des commémorations du 70ème anniversaire du Débarquement de 1944. Il en résulta les accords de Minsk 1 et 2 négociés en 2015 après le rattachement d'une Crimée russophone à la Russie, suite à un référendum plébiscitaire.
Les accords de Minsk étaient un donnant/donnant très clair:
1) La Russie s'engageait à respecter l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine en échange de la reconnaissance de la Crimée russe.
2) Les Occidentaux, notamment les USA, s'engageaient à ne pas faire entrer ni l'Ukraine ni la Géorgie dans l'OTAN.
3) Le gouvernement ukrainien s'engageait à respecter les droits culturels et politiques des populations russophones du Donbass.
AUCUN de ces engagements ne fut respecté !
L'OTAN est maintenant à la frontière russe, de l'Estonie à la Georgie. Le gouvernement de Kiev a tenté maladroitement d'ukrainiser les Russes du Donbass plus que jamais séparatistes. La demande d'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN qui traîne depuis 2008 avait, certes, été suspendue suite au véto de la France et de l'Allemagne, mais les Américains étaient tout de même à Kiev pour doter le pays d'une armée moderne.
Il faut donc reconnaître que Poutine fut patient sur le sujet du non respect des accords de Minsk quitte à causer pendant près de 6 heures avec Macron de la possibilité de recourir, à nouveau, au "format Normandie" pour trouver une solution, car, de fait, Poutine, lassé par l'hypocrisie des Occidentaux, fut le dernier à rompre ses engagements...
Sauf qu'il a décidé de les rompre non pas par le moyen mesquin d'une guerre de basse intensité ou par procuration en se contentant de soutenir militairement et logistiquement les séparatistes du Donbass (sincèrement, je croyais qu'il ne ferait que cela) mais par une vraie grande guerre de subversion et de neutralisation de l'état ukrainien et de son armée.
Nos pensées iront bien entendu, au peuple ukrainien qui, malgré la sidération, réussit pour l'instant à ne pas tomber totalement dans la panique, malgré ses premières souffrances...
Aux dernières nouvelles, l'armée de terre ukrainienne résiste plus que prévu face à l'agression russe: plusieurs colonnes de chars russes ont été stoppées dans la soirée du 24 février 2022.
Et on leur souhaitera bien du courage puisque Biden a dit qu'il n'interviendra pas pour sauver l'Ukraine en se défaussant derrière un paquet de sanctions économiques dont la nocivité a été anticipée par le Kremlin plus que jamais adossé à Pékin avec une dette publique maîtrisée dont la valeur ne dépasse pas 20% du PIB russe.
En revanche, les sanctions américaines vont très probablement se retourner contre les entreprises européennes notamment françaises: Renault et Leroy-Merlin, par exemple, risquent de souffrir. Et ne parlons même pas de l'envolée à venir du prix du gaz, du pétrole ou du blé puisque les deux premiers producteurs mondiaux se font la guerre... Les Allemands, plus malins, ont obtenu des Américains de ne pas sanctionner le gaz... russe de Nord stream 1 qui passe au fond de la mer Baltique:
Poutine sait donc à quoi s'en tenir avec les Occidentaux !
Bref! aucun des problèmes de fond qui avaient été abordés enfin sérieusement lors des pourparlers du format "Normandie" ne sont résolus, notamment celui d'établir une stabilité géopolitique européenne avec la Russie, perspective jugée souhaitable tant à Paris qu'à Berlin mais farouchement refusée à Washington qui n'a eu de cesse d'exploiter le réel ressentiment anti-russe des petites nations de l'Europe centrale, à commencer par la Pologne... Cette stratégie américaine de découplage eurasiatique et de contention de la Russie sur sa frontière occidentale qui dure depuis la chute du rideau de fer, fut imaginée par un certain Zbigniew Brezezinski, un politologue américain d'origine... polonaise, bien évidemment !
Il paraît que Macron est le président de l'Union européenne, un machin qui, visiblement, ne pèse pas grand chose dans les relations internationales... Triste pantalonnade d'un chef "désarmé" pas encore candidat à sa propre réélection et qui ne résistera pas à la tentation d'escamoter une campagne des présidentielles soufflée par l'effet "blast" de la guerre de M. Poutine.
Comme personne en Occident ne veut mourir pour Marioupol, nous allons subir l'agenda de M. Poutine qui est le seul, pour lors, à savoir jusqu'où escalader sans atteindre le sommet... nucléaire: dans son allocution, Poutine a montré sa détermination d'user éventuellement du feu nucléaire ("une réponse forte et douloureuse") si nous devions pénétrer sur le champ de bataille ukrainien.
Le renversement de l'actuel gouvernement ukrainien élu démocratiquement, malgré tout, semble être l'autre grand but de guerre de l'armée russe. Il est probable que Poutine aimerait un second Loukachenko à Kiev... Poutine a intérêt à une guerre éclair strictement limitée au territoire ukrainien et il a intérêt à expliquer au Monde entier quelles sont ses intentions tout comme il a intérêt à maintenir des relations diplomatiques avec Paris et Berlin pour ne pas insulter davantage l'avenir...
Car la Russie ne doit pas finir comme la Corée du Nord. La Russie, c'est une grande nation, une grande culture, voire une civilisation:
Les Russes méritent tellement mieux que cela !

proxy-image

Ecouter sous le lien suivant, la déclaration du candidat Eric Zemmour devant la presse au sujet de la guerre en Ukraine: la France doit retrouver pleinement sa puissance et sa souveraineté afin de retrouver son indépendance pour jouer, à nouveau, son rôle de puissance d'équilibre faiseuse de Paix...

https://www.youtube.com/watch?v=4pRBW4rEtbA

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Commentaires
L
Le choc pétrolier, un autre fléau pensé par les usines à gaz de Washington<br /> <br /> France Soir Publié le 10/03/2022 à 21:33<br /> <br /> Auteur(s) : Teresita Dussart<br /> <br /> https://www.francesoir.fr/societe-economie/le-choc-petrolier-un-autre-fleau-pense-par-les-usines-gaz-de-washington<br /> <br /> <br /> <br /> Teresita Dussart, ancienne correspondante en Russie, analyste ayant longtemps travaillé dans les pays de l'Est, dont l'Ukraine, est journaliste pour France Soir.
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B
Guerre en Ukraine – Qui est vraiment l’ennemi ?<br /> <br /> <br /> <br /> http://www.infovf.com/video/guerre-ukraine-qui-est-vraiment-ennemi--12065.html‌
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B
Ukraine: éviter la guerre mondiale<br /> <br /> Acte 1 en 2014<br /> <br /> <br /> <br /> http://www.facebook.com/100009613265160/videos/1173599123490376/‌<br /> <br /> <br /> <br /> Ceci explique comment on en est arrivé là aujourd'hui. Le format "Normandie" était, hélas, la solution pour éviter ce désastre !!!"
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L
https://www.francesoir.fr/videos-lentretien-essentiel/teresita-dussart<br /> <br /> Ukraine-Russie : "résister à l'hystérie ambiante", l'analyse de Teresita Dussart<br /> <br /> France Soir Publié le 05/03/2022 à 13:04
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L
https://www.youtube.com/watch?v=8rLF90XxsN8<br /> <br /> FAUT-IL DÉTESTER LES RUSSES ? - MICHEL MIDI AVEC JACQUES BAUD<br /> <br /> 7 589 vues<br /> <br /> 8 mars 2022<br /> <br /> Investig'Action<br /> <br /> 155 k abonnés<br /> <br /> <br /> <br /> Jacques Baud, citoyen suisse très compétent...
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V
"L’excuse d’une guerre contre la Russie nous dirige vers une dictature globale" Karine Béchet-Golovko<br /> <br /> France Soir Publié le 07/03/2022 à 19:07 - Mise à jour à 19:41<br /> <br /> Karine Béchet-Golovko<br /> <br /> https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/karine-bechet-golovko-0<br /> <br /> <br /> <br /> Cet espace d’opinion permet la libre expression des idées et d’engendrer le débat. Les articles et vidéos publiés dans cette rubrique peuvent parfois ne pas faire consensus, en savoir plus →<br /> <br /> <br /> <br /> « La guerre réelle qui se joue est de savoir si nous allons vivre dans un monde unipolaire atlantiste. Dans ce cas-là, l’Europe disparaitra dans sa dimension civilisationnelle et culturelle et les États européens n’existeront plus que pour transmettre les ordres pris ailleurs », affirme Karine Béchet-Golovko, docteur en droit public et professeur invité à l’université d’État de Moscou. En septembre, nous l'avions reçu pour qu'elle nous parle de la gestion de la crise Covid en Russie. Cette fois-ci, Mme Béchet-Golovko nous livre son point de vue sur la guerre en Ukraine :<br /> <br /> Dans cet entretien, la juriste explique que la population russe était depuis longtemps dans l’attente d’une réaction de la part de la Russie contre le gouvernement de Kiev, ce dernier, sous tutelle des Américains, menant depuis pas moins de huit ans des opérations militaires contre les populations ukrainiennes russophones. Ce qui a été le déclencheur de l’intervention militaire russe, nous dit-elle, c’est la volonté affichée de l’État ukrainien de se renucléariser, une ambition annoncée par la voix de son président Volodymyr Zelensky le 19 février.<br /> <br /> L’enseignante nous relate qu’à l'inverse des États-Unis, qui ont envahi l’Irak en bombardant les civils irakiens, la Russie ne s’en prend aucunement à la population civile, ciblant spécifiquement les infrastructures militaires. A contrario, l’armée ukrainienne place son artillerie lourde dans les quartiers d’habitation jusque dans les cours d’école, ce qui a conduit à la défection de nombreux soldats dans leurs rangs. Aussi, en plus de « dénazifier et de démilitariser l’Ukraine », l’objectif de Vladimir Poutine serait d’œuvrer à faire prendre à la population ukrainienne qu’elle n’est qu’un instrument au service des forces atlantistes. Karine Béchet-Golovko en est certaine : « L’opération militaire russe se déroule sur le territoire ukrainien, mais elle n’est pas contre l’Ukraine. »
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L
Retour au degré zéro du raisonnement, c'est plus fort que vous... Bien-sûr, vous ne faites jamais de faute d'orthographe, même dans votre précipitation à répondre avec des arguments débiles et/ou de mauvaise foi évidente...
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L
Vladimir Putin : de canonnade à canonisation ? <br /> <br /> Agoravox par Mader samedi 5 mars 2022<br /> <br /> https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/vladimir-putin-de-canonnade-a-239909<br /> <br /> <br /> <br /> Niet, vous n'irez pas plus loin ! En ce 24 février 2022, le discours du Président russe Vladimir Putin, annonçant à ses concitoyens et à la planète le début d'une opération militaire spéciale en Ukraine, marque probablement la véritable entrée du monde dans le 21ème siècle.<br /> <br /> Dans la cacophonie de réactions suscitée par cette action et les motivations plus ou moins farfelues invoquées à l'Ouest, il en est une manifestement incontournable, quoique passée sous silence, à savoir que la Russie refuse, à la différence de la plupart des autres pays européens, de se plier et de devenir un vassal de Washington noyauté par une clique de globalistes rapaces.<br /> <br /> Depuis la chute de l'Union Soviétique, les états-uniens n'ont eu de cesse d'étendre leur mainmise sur le continent européen, via la double extension de l'Union Européenne et de l'Otan, cette organisation militaire à la finalité douteuse ayant déjà englobé la plupart des pays européens anciens membres du Pacte de Varsovie, dont les pays baltes, à la frontière même de la Russie.<br /> <br /> Cette poussée ininterrompue, malgré l'engagement 'la main sur le cœur' de s'en abstenir, n'est que la poursuite d'une politique ancestrale de plusieurs générations de barons voleurs, essentiellement britanniques et américains, motivée par une convoitise insatiable pour les ressources naturelles dont dispose la Russie, surtout depuis que l'économie repose totalement sur l'exploitation des hydrocarbures.<br /> <br /> Le rêve de la mainmise sur ces richesses fut sur le point de se réaliser pendant la présidence de Boris Eltsine via, entre autres, la génération spontanée d'oligarques russes ayant poussé comme un champignon délétère sur les ruines de l'URSS. L'arrivée de Vladimir Putin au pouvoir, cependant, leur a brutalement soustrait le butin alors à portée de main.<br /> <br /> Ce dernier s'est ensuite minutieusement attelé au travail titanesque de, non seulement remettre le pays sur pied, moralement et économiquement, mais encore de l'équiper de nouveaux armements le plaçant désormais au sommet de la hiérarchie militaire mondiale et ce malgré les incessantes tentatives de déstabilisation, dont celles armées dans le Caucase, et les innombrables sanctions économiques déjà imposées.<br /> <br /> Conscient de l'inéluctabilité d'une future confrontation du fait de la constance de la politique occidentale face à son pays, Vladimir Putin a décidé de passer à l'offensive car estimant qu'il disposait dorénavant d'une fenêtre de tir favorable telle qu'il n'en n'aurait probablement plus à l'avenir.<br /> <br /> En joueur d'échec qu'il est, il a probablement envisagé la plupart des réactions possibles de ses adversaires et dispose immanquablement de plusieurs coups en réserve dans cette partie pour laquelle il est question, comme il l'a annoncé, “de vie ou de mort, [la question] de notre avenir historique en tant que Nation”.<br /> <br /> En attaquant l'Ukraine, que l'Ouest a manipulé activement depuis le putsch de 2014 pour provoquer la Russie, Vladimir Putin vise vraisemblablement bien au-delà de la menace immédiate à la sécurité de son pays à partir de ce territoire limitrophe, et il est fort probable que ce soit le modèle occidental, qu'il appelle “l'Empire du Mensonge”, qui soit sa cible.<br /> <br /> Conscient que ce dernier est devenu un géant aux pieds d'argile, tant sur le plan économique au vu des montagnes de dettes irremboursables sur lesquelles il s'appuie, que moral puisque ses “pseudo-valeurs... mènent directement à la dégradation et à la dégénérescence”, il est difficile d'imaginer qu'il ne va pas tenter de donner le coup de boutoir nécessaire à l'effondrement de ce château de cartes.<br /> <br /> Les milliardaires profiteurs, qui ont parasité les structures étatiques des Etats-Unis et de leurs alliés à leur profit, sont contraints à la fuite en avant depuis que leur 'modèle' économique, gagné par la corruption jusqu'à la moëlle, a implosé en 2008. Engagés dans une course folle contre la montre face à l'inévitable explosion de la baudruche de liquidités qu'ils alimentent sans cesse depuis, ils font usage d'expédients telle que la pandémie de covid pour tenter d'imposer un “great reset” dont ils seraient encore les seuls bénéficiaires.<br /> <br /> L'hystérie collective dont fait preuve l'Occident depuis le début des hostilités semble d'ailleurs confirmer l'analyse de Vladimir Putin, et, dans cette confrontation, la seule arme employée sera économique, celles atomiques étant à exclure car ce dernier a dit clairement qu'il n'y aurait pas de planète sans la Russie.<br /> <br /> Dans ce combat homérique des temps modernes, le David économique russe abattra vraisemblablement Goliath à coups de “relique barbare”, possiblement avec l'aval de la Chine, et sa victoire mettra un terme à la propagation des pseudo-valeurs “contraires à la nature elle-même” dont le paroxysme veut qu'un nombre croissant d'individus se demande qui ils sont quand ils se contemplent au-delà du nombril !<br /> <br /> En sauvant la Russie, il sauvera également l'Occident et, par-là, le monde, et, à l'image de certains rois érigés en saints pour avoir sauvé la chrétienté, les générations futures vénéreront peut-être un jour Putin le Preux.
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V
"Les pays d’Europe ne doivent pas compter sur les États-Unis, mais négocier eux-mêmes avec Poutine" Général Vallely<br /> <br /> France Soir Publié le 05/03/2022 à 21:20<br /> <br /> https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/les-pays-deurope-ne-doivent-pas-compter-sur-les-etats-unis<br /> <br /> <br /> <br /> Dans le contexte de la guerre en Ukraine, nous avons reçu le général américain Paul E. Vallely, fin analyste de la stratégie militaire et ancien commandant général adjoint de l’armée du pacifique ayant servi en Allemagne au plus fort de la guerre froide entre les États-Unis et l’Union soviétique.<br /> <br /> Au cours de cet entretien, il évoque les défis internes rencontrés par l’Occident et la nécessité de « revenir à nos racines ». S’inscrivant dans la lignée du président Thomas Jefferson qui estimait que « la liberté dépend de la liberté de la presse, et qu’elle ne saurait être limitée sans être perdue », le général a mis l’accent sur la défense de la liberté d’expression face à la « cancel culture » qui sévit de plus en plus durement. L’analyste militaire pour la chaine Fox News pendant huit ans est aussi revenu sur la crise Covid, le Great Reset, l’impact de la vaccination sur l’armée américaine et la menace que constitue l’influence du Parti communiste chinois. Une longue section est accordée au conflit en Ukraine au cours de laquelle le Général Villely livre son analyse sur ses causes et ses éventuelles solutions. Un axe principal s’en dégage : pour garantir leur sécurité, il est temps que les pays européens s’émancipent des États-Unis et engagent eux-mêmes des négociations avec le président du Kremlin.
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L
La stratégie anti-russe de Zbigniew Brzezinski<br /> <br /> Voltairenet.org par Arthur Lepic<br /> <br /> Réseau Voltaire | Paris (France) | 22 octobre 2004<br /> <br /> https://www.voltairenet.org/article15298.html<br /> <br /> <br /> <br /> Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller du Président Carter, incarne la continuité de la politique étrangère états-unienne, qui n’est ni Démocrate ni Républicaine. Grand admirateur de Henry Kissinger, il a toujours prôné le respect de deux concepts clés de la diplomatie du « maître », l’équilibre des puissances théorisé par Metternich et la doctrine de « containment » élaborée par George Kennan. Il préconise ainsi aujourd’hui l’encerclement de la Russie grâce à la déstabilisation de ses régions frontalières. Une politique particulièrement écoutée au sein de l’équipe de John Kerry, qui a recruté son fils Mark Brzezinski en tant que conseiller sur la politique étrangère.<br /> <br /> <br /> <br /> Commentaire :<br /> <br /> Article "daté", mais où l'on peut trouver suffisamment d'éléments explicatifs qui ne plaident pas en faveur des États-Unis... et qui relativisent la notion d'agresseur et de va-t-en guerre de Poutine...
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