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MASSACRE EOLIEN DU PAYSAGE MARIN DE SAINT- VAAST- LA- HOUGUE: qui va pouvoir arrêter la tempête Pompili?
Billet de Florestan:
Représentez-vous des éoliennes aussi hautes que la Tour Eiffel (en bout de pale) plantées par dizaines au large de Barfleur, de Saint-Vaast-La-Hougue, de la pointe de Saire et de l'île de Tatihou...
Le revers oriental de la presqu'île du Cotentin offre, pour l'instant, l'un des plus beaux paysages marins de France, par son authenticité, son intégrité ainsi que par ses grands souvenirs historiques: la plage d'Utah beach et le puissant clocher à coupole datant de la Renaissance de Sainte-Marie-du-Mont se souviennent du débarquement de 1944. La grande grève de Morsalines et les îlots de Saint-Marcouf se souviennent des guerres de la Révolution et de l'Empire contre les Anglais. Les tours et fortifications de Saint-Vaast érigées par Vauban se souviennent de la grande bataille navale de la Hougue de 1686 qui fut une humiliation pour la marine royale d'un Louis XIV soutenant le Stuart catholique sur le trône d'Angleterre contre les protestants de la maison d'Orange ... Enfin, le site si pittoresque de Barfleur se souvient de sa prospérité médiévale quand ce petit port normand était une étape importante dans les liaisons entre l'Angleterre et le continent à l'époque anglo-normande...
Toute cette beauté à la fois naturelle, patrimoniale et historique concentrée là sur le seul rivage maritime français tourné vers l'Orient (avec le Roussillon) risque d'être dénaturé et clôturé par une barrière inédite, artificielle et industrielle au prix de quelques milliards d'euros pour le plus grand profit de quelques uns et au grave détriment de l'intérêt général de la France...
Car, répétons-le à l'envi:
Les éoliennes ne nous sont d'aucune utilité alors que la France assure, en même temps (sic!) son indépendance énergétique et une production électrique abondante et décarbonée grâce à son parc de 56 réacteurs nucléaires dont huit sont déjà installés sur nos côtes normandes (centrales de Flamanville, Penly et Paluel) avec des nuisances paysagères et industrielles localisées et maîtrisées.
En conséquence, pour la Normandie qui est déjà la première région française de production électrique décarbonée grâce au nucléaire et qui en assume déjà les lourdes contraintes (gestion des déchets, passage des lignes THT, sites industriels des centrales), le mitage des paysages terrestres et marins de notre région qui est aussi la plus patrimoniale des régions de France est une double peine INACCEPTABLE!
Précisons, en outre, que le site patrimonial de la pointe de la Hougue et de l'île de Tatihou sont classés par l'UNESCO sur sa prestigieuse liste du patrimoine mondial de l'humanité en tant qu'éléments du patrimoine laissé en France par l'ingénieur Vauban: dans les années 2010, l'UNESCO avait déjà menacé la France de déclasser la baie du Mont-Saint-Michel à cause de projets d'installation d'éoliennes sur les collines des alentours... Ces éoliennes ne sont jamais sorties de terre depuis.
Précisons, enfin, que l'UNESCO étudie encore le principe de classer les plages du débarquement de 1944 entre la pointe du Hoc et Ouistreham: le projet est, pour lors, au point mort pour des questions de doctrine car il s'agit de classer un site militaire sur la liste du patrimoine mondial de l'Humanité. Mais comme il y aura, de surcroît, des éoliennes au large d'Arromanches ou de Courseulles, ce projet de classement qui court officiellement depuis 2014 et les commémorations du 70ème anniversaire du 6 juin 1944, risque d'être définitivement ensablé!
Dans l'article à lire ci-après, le représentant local de la Commission Nationale du Débat Public qui organise une concertation publique avec les riverains et les citoyens intéressés et dont les décisions, synthèses et avis ne sont en rien prescriptifs, nous promet un vrai dialogue qui peut faire "bouger les lignes"... On n'est pas obligé de le croire.
Une réunion sur l’impact du projet sur la pêche aura lieu vendredi 28 janvier 2022, à 19 heures, à Port-en-Bessin.
Depuis le début de l’année, les Normands sont invités à donner leur avis sur un nouveau projet de parc éolien en mer, sur la zone dite Centre-Manche, retenue à l’issue d’un débat public qui s’est tenu en 2019 et 2020.
Cette zone d’une superficie de 500 kilomètres carrés, la ministre de la Transition écologique a déjà lancé, en décembre 2020, un appel d’offres pour un projet d’1 GW. Six candidats ont été présélectionnés, et le lauréat devrait être connu à la fin de l’année.
Nouvel appel d’offres
Un nouvel appel d’offres doit être lancé l’an prochain, sur une zone contiguë, pour une puissance installée allant jusqu’à 1,5 GW, avec un raccordement à terre partiellement mutualisé sur la côte Est du Cotentin.
C’est sur ce nouveau projet qu’une procédure de concertation a été relancée. Elle intervient alors que les travaux de construction des parcs de Courseulles et Fécamp vont juste commencer, dix ans après leur attribution.
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« La concertation, un signe de démocratie »
« Cela peut paraître un peu confus », convient Dominique Pacory, un des trois garants de la concertation nommés par la Commission nationale du débat public.
Cette succession de parcs et de projets peut susciter l'inquiétude du public. Où va-t-on s'arrêter ? Pour les premiers parcs, on connaissait d'avance leur localisation précise. Avec les parcs de la zone Centre Manche, nous sommes entrés dans un autre cadre juridique, avec des débats très précoces. C'est un signe de démocratie.
Dominique PacoryGarant du débat auprès de la CNDP
La procédure a déjà porté ses fruits pour le parc au large de Barfleur : les éoliennes ont été repoussées à une quarantaine de kilomètres des côtes, dix de plus qu’envisagé initialement, et les contours, modifiés.
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« Les lignes peuvent bouger »
« Nous ne donnerons pas d’avis sur le projet, mais sur le déroulement de la concertation », préviennent les garants de la nouvelle concertation. Mais ils insistent : c’est à ce stade que les lignes peuvent bouger.
Combien d'éoliennes, quelle puissance, quelle hauteur ? Quel impact sur le tourisme, quelles retombées économiques ? Le public peut légitimement s'exprimer sur toutes ces questions, y compris contester l'opportunité même du projet. Et il a tout intérêt à le faire maintenant.
Laurent PavardGarant du débat auprès de la CNDP
Face aux enjeux de sécurité maritime, la cohabitation entre pêche, plaisance et trafics commerciaux, les garants ont aussi demandé une réunion spécifique. La localisation « préférentielle » du parc pourrait d’ailleurs obliger à modifier le chenal d’accès au port du Havre…
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« Définir où l’on place le curseur »
En fait, explique le troisième garant, Jean Trarieux, cette concertation va servir à l’élaboration du cahier des charges de l’appel d’offres qui sera lancé l’an prochain.
Le choix, pour un parc dont le coût est estimé entre quatre et cinq milliards d'euros, sera un équilibre entre de nombreux paramètres. Il s'agit de définir, avec cette concertation, où l'on place le curseur.
Jean TrarieuxGarant du débat auprès de la CNDP
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Peu de mobilisation
Dans le Cotentin, constatent les garants, la démarche ne mobilise pourtant pas les foules. Si une soixantaine de personnes ont participé à la réunion organisée début janvier à Quettehou, où l’association Eolarge est bien présente, il n’y en avait qu’une dizaine à Cherbourg. Et peu de questions et avis ont été déposés sur le site internet de la concertation.
« Nous avons fait en sorte que la documentation à la disposition du public soit compréhensible et accessible », insistent-ils. En ajoutant que sur certaines thématiques, des études complémentaires sont nécessaires. Certaines sont lancées, dans le cadre du premier parc en Centre-Manche, d’autres vont l’être.
Sur l’environnement par exemple, sujet sur lequel un colloque est prévu à Cherbourg le 29 avril, ou sur la pêche.
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Le comité régional vient de rappeler son opposition à tout nouveau projet, faute d’études sur l’impact des parcs et leur effet cumulatif en mer de la Manche. « Ils ont des interrogations légitimes », assurent les garants. Une réunion sur la pêche aura d’ailleurs lieu ce vendredi 28 janvier 2022 à 19 heures à Port-en-Bessin.
La baie de Seine, une mer intérieure normande déjà saturée de contraintes...
Revenons à terre: le massacre éolien envisagé d'un nouveau site paysager et patrimonial dans notre pays et qui, au train où vont les choses désirées par Madame Pompili, risque de perdre sa réputation de plus beau pays du monde, a fait l'objet de la vive réaction du Monsieur patrimoine de Monsieur Macron qui en parle à sa femme...
Éolienne. L'implantation d'un nouveau parc éolien en mer au large du Cotentin a fait bondir l'animateur et défenseur du patrimoine Stéphane Bern, dénonçant "la folie" de cette nouvelle installation, en face des Tours Vauban de Saint-Vaast-la-Hougue.
Le célèbre animateur de télévision et défenseur du patrimoine Stéphane Bern a récemment volé à la rescousse de Saint-Vaast-la-Hougue et de ses célèbres Tours Vauban. Le paysage de la commune est menacé par l'implantation d'un parc éolien en mer au large du Cotentin, puis d'un deuxième en cours de réflexion. "Quelle folie !", s'est indigné l'animateur, ajoutant que la Ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, "portera une lourde responsabilité devant l'Histoire".
L'animateur connaît bien le Cotentin, et tout particulièrement Saint-Vaast-la-Hougue, puisqu'il avait animé sur place l'émission qui avait consacré la commune comme "village préféré des Français" en 2019.
Enfin, jeudi 27 janvier 2022, le député européen (LR) François-Xavier Bellamy posait la question impertinente à la ministre de la Culture française Roselyne Bachelot dans un hémicycle bruxellois plutôt médusé par le fait que la présidence française de l'Union Européenne se transforme en spectacle de notre pugilat national à quelques semaines du premier tour des élections présidentielles...
Question impertinente de M. Bellamy à Mme. Bachelot à propos du futur projet éolien au large des côtes orientales du Cotentin: "faut-il sauver la Nature en massacrant la Culture?"
https://fb.watch/aOlmkGpV25/?fbclid=IwAR3jSTRyDK_m7sxvelaz-U0D1-eGiznpqgNmd0xiTcu_A9KQ58SItajdriI
Réponse de la ministre:
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