Un autre candidat à l'élection présidentielle aurait dit: "Ben voyons!" et aurait rappelé la célèbre formule de Jacques Chirac: "les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent!"

Il est excessivement pénible de constater régulièrement l'ouverture de toutes les boîtes à Pandore possibles sur les sujets les plus importants dans les jours et semaines qui précèdent le premier tour d'une élection présidentielle...

Il en va ainsi de certains sujets mémoriels douloureux: les sincérités successives d'Emmanuel Macron sur la guerre d'Algérie confinent à l'indécence. En 2017, après avoir dit, lorsqu'il n'était qu'un candidat, que la colonisation française était un "crime contre l'humanité" dans l'espoir de draguer les voix de l'électorat français ayant des racines algériennes arabo-musulmanes, le voici qu'il dénonce, désormais, en tant que président de la République à quelques semaines de l'élection et du 60ème anniversaire des accords d'Evian que le régime algérien vit sur une "rente mémorielle" et que les massacres des populations européennes d'Oran ou des Harkis par le FLN doivent être enfin reconnus.

Voilà des paroles bien nécessaires et tardives après tant de circonvolutions électoralement opportunistes sur un sujet qui exige exactement le contraire!

Il en va de même sur un autre sujet, certes moins sensible quant à notre mémoire nationale, quoique...

La question régionale et sa solution définitive mérite mieux qu'une énième manifestation de la désinvolture de Monsieur Macron!

Bien entendu, la carte des régions issue de la réforme de 2015 est catastrophique à l'exception de l'évidence normande. Bien entendu, l'Alsace a pour destin de redevenir une région à part entière.

Macron est aux abois et flatte successivement des électorats particuliers et sur le sujet de la question régionale, il ne pourra pas échapper à ses électeurs bretons qui ne manqueront pas de lui arracher la promesse du rattachement du département de la Loire-atlantique à l'actuelle région administrative de Bretagne.


 

https://www.20minutes.fr/elections/3223979-20220126-presidentielles-2022-alsace-hors-grand-cas-reelection-emmanuel-macron

Capture d’écran du 2022-01-27 12-13-38

Présidentielles 2022 : L’Alsace hors du Grand-Est en cas de réélection d’Emmanuel Macron ?

POLITIQUE Il opterait pour cette option afin d’affaiblir l’actuel président du Grand-Est Jean Rottner, selon « Le Canard Enchaîné »

T.G.
Publié le 26/01/22 à 15h22 — Mis à jour le 26/01/22 à 15h25

La lancinante question de la sortie du Bas-Rhin et Haut-Rhin du Grand-Est s’invite dans la campagne présidentielle. Dans son édition de ce mercredi, Le Canard Enchaîné assure qu'Emmanuel Macron envisage un « redécoupage » de la grande région en cas de réélection en avril. L'Alsace retrouverait alors « une autonomie très largement réclamée par ses habitants ».

Pourquoi un tel choix ? A en croire l’hebdomadaire, il serait lié à Jean Rottner. Ou plutôt à des représailles contre l’actuel président mulhousien du Grand-Est… qui vient de rallier le camp de Valérie Pécresse (Les Républicains). Après avoir longtemps fait croire à Emmanuel Macron qu’il pourrait le soutenir. « Rottner a fait pendant des mois le siège du Président de la République, offrant ses services pour devenir ministre », croit ainsi savoir le journal satirique.

En cas d’éclatement du Grand-Est, des élections devraient être organisées. De quoi, peut-être, remettre en cause, la place de son actuel président.