La première revue de presse normande de l'année 2022...
Manche. Guy Lescalier a patoisé sur scène pendant 60 ans
Natif du Mesnil-Eury entre Saint-Lô et Périers (Manche), il était connu dans le Nord Cotentin et le Centre Manche pour ses spectacles en patois des marais. Guy Lescalier est décédé à 92 ans.
De 1956 à 2017, il a donné des centaines de spectacles dans le Nord Cotentin, le Centre Manche et l’Ouest du Calvados. Normand patoisant pendant plus de soixante ans, Guy Lescalier est décédé jeudi 6 janvier 2022 à l’âge de 92 ans.
Natif du Mesnil-Eury, entre Saint-Lô et Périers (Manche), il maîtrise parfaitement le patois de sa maman, la langue des marais de Tribehou. Doté d’un sens comique et attiré par la scène, ce chef d’équipe dans les travaux publics se met à écrire ses sketches et à donner vie à ses personnages Simplice Desmarches, le paysan ahuri ou Bébert Laupinion, archétype du Normand moyen.
Jusqu’à deux représentations par week-end
Donnant parfois deux représentations chaque week-end, Guy Lescalier enregistrera aussi huit disques des années 1960 aux années 1980. Ces dernières années, il animait encore des après-midi en maison de retraite ou des rencontres dans les médiathèques. Guy Lescalier avait enfilé sa blouse une dernière fois en 2017, à Agneaux, une ville où il s’était installé il y a plus de soixante ans.
Les propos déplacés de celui qui nous tient lieu de président de la République a relancé la mobilisation hebdomadaire contre le passe sanitaire transformé en passe vaccinal:
Malgré la pluie, 500 personnes ont défilé sans heurts dans les rues de Caen ce samedi 8 janvier 2021. Mais certains slogans et certains contacts entre les gens sont inquiétants entre une minorité qui s'inquiète légitimement et lucidement pour l'avenir de nos libertés fondamentales et une majorité qui fait preuve d'indifférence voire d'agacement.
La division entre Français s'approfondit et celui qui nous tient lieu de président de la République est le seul et unique responsable de cette triste situation!
Covid-19. Contre le passe vaccinal, plusieurs centaines de personnes dans les rues de Caen
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté leur opposition à la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal, ce samedi 8 janvier 2022, dans les rues de Caen (Calvados).
Des manifestations aussi à Rouen et au Havre:
https://www.paris-normandie.fr/824/iptc/manifestations
Les anti-pass sanitaire de nouveau réunis sur les pavés du Havre pour leurs libertés
Les non vaccinés et anti-pass sanitaire ont bravé la pluie samedi 8 janvier 2022 et se sont rassemblés devant l’hôtel de ville. Chacun a pu apporter son témoignage. Les manifestants ont réitéré leur souhait : celui d’être libres de ne pas se faire vacciner
Environ une centaine d’anti-pass sanitaire et de non vaccinés était rassemblée devant l’hôtel de ville du Havre samedi 8 janvier 2022. Les manifestants ne s’étaient pas réunis depuis le mois d’octobre. « Un rassemblement qui n’est pas significatif » dixit une manifestante, « beaucoup ont rejoint les mouvements de Rouen et Paris ». Toutes les personnes qui le souhaitaient ont pu prendre la parole en début d’après-midi. Certains ont préféré les pancartes autour du cou : « Mr le président : Halte au foutage de gueule ».
« Quel mépris ! »
Une chose est sûre, la déclaration du président Macron, « je vais emmerder les non vaccinés » ne passent pas auprès des personnes rassemblées samedi après-midi. « Quel mépris », déclare une Havraise. « Nous payons nos impôts comme tout le monde, nous n’ennuyons personne. Nous faisons juste des choix pour notre santé. Le choix de ne pas se faire vacciner », ajoute-t-elle.
L’association SOS libertés fondamentales le Havre présente ce samedi organise des permanences tous les samedis de 15 h à 17 h 30 au 3, rue Casimir-Delavigne au Havre.
Commentaire de Florestan qui rappelle le texte de la Constitution de 1958:
"Nul ne peut être contraint à faire ce que la loi n'ordonne pas."
Enfin! dans la presse régionale, on pose LA question...
Les Normands s'étaient massivement mobilisés au printemps et à l'été dernier pour se faire administrer les deux injections d'un vaccin dont on découvre aujourd'hui l'inutilité pour obtenir la fameuse immunité collective tant promise par les autorités sanitaires et gouvernementales et la protection toute relative face au nouveau variant "omicron" bien plus contagieux que le précédent mais aussi moins dangereux...
Pourquoi le taux d'incidence augmente-t-il plus en Normandie, l'une des régions les plus vaccinées ?
En une semaine, le taux d'incidence a plus que doublé, en Normandie. C'est la plus forte progression en France et la 5e région la plus touchée par le Covid. Que se passe-t-il ?
En cette fin de première semaine de 2022, « la circulation du virus en Normandie est très très intense ». À l’occasion d’un point de situation Covid vendredi 7 janvier, le directeur général de l’Agence régionale de santé Normandie ne cache pas que cette circulation « atteint des niveaux que collectivement, on n’avait jamais cru devoir atteindre puisqu’on en est rendu à un taux d’incidence de 1 745,5 cas pour 100 000 habitants pour les 7 derniers jours, soit 5 fois les pires niveaux atteints lors des vagues précédentes ». Un niveau « très considérable » selon Thomas Déroche, conjugué à « une dynamique d’accélération notable puisqu’il y a encore une semaine, on était à moins de la moitié, soit 838,1 cas pour 100 000 habitants. »
Les 20-39 ans sont actuellement les plus touchés, mais la diffusion vers les autres classes d’âge est en cours. On est à 18% de positivité. « C’est-à-dire que presque une personne sur cinq testée est positive. »
Pourquoi une telle hausse ?
En Normandie, on s’était habitué à un taux de positivité plus faible qu’ailleurs notamment grâce à la vaccination, mais la situation a changé, voire basculer. Pourquoi la Normandie, qui est la deuxième région de France où les habitants sont les plus vaccinés, est aujourd’hui celle où le taux d’incidence progresse le plus (voir tableau ci-dessous) ? Il se situe au 5e rang des taux les plus élevés derrière l’Île-de-France, la Corse, l’Auvergne Rhône Alpes Côte d’Azur et Provence-Alpes-Côte-d’Azur.
Cette progression et ce taux « très spectaculaires », comme les qualifie Thomas Déroche, sont liés à l’arrivée du nouveau variant Omicron. Sans véritables explications, (sic!) le docteur Leroy, médecin référent vaccination pour l’ARS, avance néanmoins que « le nouveau variant Omicron est nettement plus transmissible et contagieux que le variant Delta » et « qu’il est peut-être en train de le supplanter ». Même si, ajoute-t-il « le variant Delta n’a pas complètement disparu et concerne beaucoup de personnes actuellement en réanimation ».
Avec une population vaccinée à 93,7% (primo injection) et un taux de rappel sur les personnes éligibles à 3 mois de plus de 18 ans de 49,2%, on peut s’interroger sur l’efficacité vaccinale. « On sait qu’elle diminue face à ce nouveau variant », reconnaît le docteur Leroy.
Avec trois doses ou deux doses, on n'évite pas totalement les situations notamment asymptomatiques. C'est parfois lorsque vous êtes cas contact que vous découvrez que vous êtes positif au Covid.
Docteur Leroy Médecin au sein du pôle santé publique du CHU de Rouen, expert vaccination
Aux certitudes de l’efficacité vaccinale mise à mal par Omicron, le docteur Leroy émet l’hypothèse que l’on se soit « tranquillisés » se sachant « bien vaccinés ». Certains oubliant les gestes barrières et s’exposant « un peu plus aux risques de l’arrivée de ce nouveau variant qui à la capacité de nous infecter quand même, mais de façon beaucoup moins grave que les autres variants ».
Lorsqu'il y a une circulation intense de ce type, il y a malheureusement des échecs vaccinaux d'autant plus faciles et il est nécessaire de prendre des précautions pour éviter de se contaminer et elles n'étaient peut-être pas suffisamment à l'esprit de nos concitoyens.
Docteur Leroy
Ces gestes barrières, le docteur Leroy les rappelle : « à l’extérieur, dans une rue où on va croiser des personnes, le masque a du sens. Bien porté, c’est sur le nez et collé au visage. Il faut se désinfecter les mains, ne pas s’approcher des personnes de trop près et éviter les situations où on est obligé de se démasquer. »
Commentaire de Florestan:
Lorsque nous avions dit ici et ailleurs que le passe sanitaire ne servait à rien et qu'il était surtout un passe pour l'impunité sanitaire on nous avait ri au nez... Etre complotiste c'est juste avoir raison six mois trop tôt!
Ce qui change dans les tests
La circulation d’Omicron fait l’objet d’une surveillance accrue même si ce variant « semble un peu moins responsable de maladies graves proportionnellement au nombre de personnes infectées ».
Mais pour faire face au dépistage intensif en Normandie, environ 50 000 tests actuellement réalisés par jour et jusqu’à 80 000 tests la journée du lundi 3 janvier, l’ARS en lien avec les acteurs du dépistage a décidé de supprimer les confirmations par PCR des tests antigéniques positifs, ainsi que l’obligation de cribler 100% des tests positifs pour vérifier le variant. La jauge a été abaissée à 25% et les criblages se font de manière aléatoire. Les dépistages salivaires dans les écoles sont pour leur part suspendus.
Bien entendu, on vous laisse avec le dernier sondage proposé par Paris-Normandie: la peur et l'inquiétude dominent les gens qui n'ont plus l'esprit libre pour penser à la... Liberté!
La faute à qui?
A Rouen, le ras-le-bol des personnels soignants au CHU: la culpabisation des non-vaccinés n'est pas une solution à la déglingue de l'hôpital public!
Rouen. Ras-le-bol des soignants : une infirmière quitte l'hôpital public
Santé. Depuis la pandémie, certains soignants ont décidé de claquer la porte de l'hôpital public, fatigués des conditions de travail.
La SNCF a décidé de faire la grève des trains par tous les moyens en Normandie...
Série noire!
Le Pays d'Auge perd des habitants. Problème: les Parisiens sont là le week-end mais ils repartent le dimanche soir... Les prix de l'immobilier flambent surtout sur la côte: les Normands du cru doivent se loger plus loin... Difficile de maintenir une population stable toute l'année!
Chiffres de la population : le pays d’Auge perd encore des habitants
Les derniers chiffres de la population, publiés par l’Insee, confirme la tendance observée ces dernières années : le pays d’Auge perd des habitants, en particulier dans les villes.
Les derniers chiffres de la population, publiés par l’Insee, confirme la tendance observée ces dernières années : le pays d’Auge perd des habitants, en particulier dans les villes. Analyse des données, secteur par secteur.
Secteur de Lisieux.
Chaque année, le couperet se rapproche un peu plus, en dehors d’un léger rebond entre 2016 et 2017. Lisieux flirte avec la barre des 20 000 habitants. Selon les derniers chiffres de l’Insee, la capitale du pays d’Auge compte 20 038 âmes.
La ville a perdu 1 094 administrés entre 2013 et 2019. Et c’est loin d’être anodin. Si elle devait descendre sous le seuil des 20 000 habitants, Lisieux ne disposerait plus du même niveau de dotations de l’État. Le nombre de conseillers municipaux serait également revu à la baisse.
Les communes situées autour de Lisieux n’affichent pas une meilleure santé démographique. Seules Les Monceaux, Moyaux, Ouilly-du-Houley, Le Pré d’Auge, Cordebugle, Lessard-et-le-Chêne et Saint-Désir ont connu une augmentation de leur population, très légère pour la plupart. À noter que Glos et Fauguernon ont le même nombre d’habitants qu’en 2013. Toutes les autres ont subi une baisse.
Sud pays d’Auge.
Dans le sillage de sa ville-centre (Lisieux), le sud pays d’Auge n’échappe pas à l’érosion de sa population. Les principales villes du secteur perdent des habitants, dans des proportions significatives.
Entre 2013 et 2019, Saint-Pierre-en-Auge passe de 7863 à 7329 habitants, Mézidon Vallée d’Auge de 9819 à 9586 habitants, Livarot Pays d’Auge de 6552 à 6220 habitants et Orbec de 2251 à 1967 habitants. Seule Valorbiquet tire son épingle du jeu en passant de 2472 à 2507 habitants.
Secteur de Pont-l’Évêque.
Pont-l’Évêque n’échappe pas à la baisse de son nombre d’habitants, passant de 4 846 en 2013 à 4 627 en 2019, faisant s’éloigner la barre des 5 000. Une baisse à relativiser, puisque l’année précédente, en 2018, la ville comptait 4 623 habitants et n’avait pas encore intégré la commune de Coudray-Rabut.
L’érosion se constate dans la plupart des communes du canton : Saint-Etienne-la-Thillaye voit son nombre d’habitants décliner (-2,3 %), passant de 448 habitants à 389, tout comme Beaumont-en-Auge (-0,9 %) ou encore Vieux-Bourg (- 2,5 %).
Deux salles deux ambiances pour les communes qui entourent la cité du fromage : Saint-Hymer séduit et passe de 607 habitants en 2013 à 688 âmes en 2019, soit + 2,1 %, quand Saint-Martin-aux-Chartrains passe de 398 habitants à 422 (+ 1 %). Même contraste aux portes de Deauville, alors que Canapville peut se féliciter d’une hausse de 1,2 %, Bonneville-sur-Touques accuse une baisse de 2,7 %.
Secteur de Deauville.
Sur l’ensemble de la Communauté de communes Coeur Côte fleurie, la population perd 170 habitants, confirmant ainsi la baisse régulière amorcée il y a quelques années. L’arrivée de Saint-Gatien-des-Bois en 2018 permet cependant de réduire cette diminution à 131 habitants. Il est à noter que le Schéma de Cohérence Territoriale (Scot) prévoit 4 171 logements de plus, soit +10 %, dans les 20 ans à venir.
Si ces logements concernent les résidences secondaires, elles vont représenter plus de 80 % du parc locatif sur le littoral. Car c’est bien là une des explications de la baisse de la population dans les 10 communes à laquelle n’échappe que Saint-Gatien. Les stations balnéaires attirent tellement les résidents secondaires qu’elles ont bien du mal à fixer leur population à l’année.
D’autre part, le prix de l’immobilier flambe et les locations de courte durée envahissent le marché. Tourgéville (- 3 %) et Villerville (- 2,7 %) sont les premières à en faire les frais.
Secteur de Honfleur.
La population de la cité des peintres ne se défait pas de l’érosion (- 2.2 %) qu’elle subit depuis quelques années. Pour tenter d’inverser la courbe, que justifie l’explosion des locations de courte de durée, le maire, Michel Lamarre a pris des mesures qui s’appliquent dès ce début 2022.
Sa voisine saint-sauveraise, victime du même phénomène, est l’exception qui confirme la règle puisque malgré l’engouement touristique, elle tire son épingle du jeu et affiche même la deuxième meilleure progression du secteur avec un bond de 1,7 %. Genneville est dans le même tempo avec 53 habitants de plus.
Et dans un ensemble cependant assez stable, Équemauville fait figure de bonne élève avec ses 1 587 habitants qui la confortent dans sa deuxième commune la plus peuplée des environs avec une augmentation de 2,6 %.
Secteur de Cabourg.
Sur le secteur autour de Cabourg, la tendance est également à la baisse généralisée de la population depuis déjà quelques années. À Cabourg-même, la baisse ressemble à une chute, passant de 3 709 à 3 558 habitants entre 2013 et 2019. Un phénomène qui s’explique ici aussi par l’abondance des résidences secondaires qui n’alimentent pas la ville à l’année.
La barre des 4 000 habitants s’éloigne mais reste néanmoins un objectif affiché pour la municipalité, le maire Tristan Duval souhaitant l’atteindre d’ici la fin de son mandat, avec le lancement de plusieurs projets immobiliers à destination des primo-accédants en résidence principale.
Le constat est similaire, voire pire à Dives-sur-Mer qui a perdu 538 habitants entre 2013 (5 814) et 2019 (5 276), avec notamment un tarif du foncier qui a tendance à s’envoler. Houlgate de son côté enregistre une baisse elle aussi assez alarmante avec 2,6 % d’habitants en moins sur la période, passant en dessous de la barre symbolique des 2 000 habitants avec une population s’élevant à 1 711 habitants en 2019. Un problème majeur puisque la commune ne peut donc plus prétendre à certaines aides de l’État.
Les autres communes à l’ouest de Cabourg sortent du lot grâce à leur localisation bénéficiant de l’attrait de Caen et engrangent les habitants, avec une hausse générale constatée, comme à Varaville (+ 0,9 %), Merville-Franceville (qui stagne autour de 2 191 habitants), ou Bavent (+ 1,6 %).
Secteur de Blangy.
Le canton de Blangy-le-Château a le vent en poupe, la plupart de ses communes attirent de plus en plus : Blangy-le-Château (+ 0,6 %), Bonneville-la-Louvet (+ 0,5 %), Saint-Benoit-d’Hébertot (+ 1,2 %), Fierville-les-Parcs (+1,2 %) et Norolles (+ 2,8 %). Le Breuil-en-Auge et Manerbe jouent les élèves constants, en perdant respectivement 2 et 4 habitants, quand Manneville-la-Pipard, la voisine, a vu partir 34 habitants.
Secteur de Cambremer.
Les communes de la route du Cidre et du canton de Cambremer semblent séduire également, quand sa ville centre se maintient en perdant seulement 7 habitants. Alors que certaines d’entre elles accusent une baisse significative comme Beuvron-en-Auge (- 2,5 %), Notre-Dame-d’Estrées-Corbon (- 2,6 %) et l’une des plus importantes Victot-Pontfol (- 4,4 %), d’autres peuvent se féliciter de belles progressions. + 1 % à Beaufour-Druval, + 2,3 % à Formentin, + 2,2 % à La Roque-Baignard et enfin + 4,2 à Montreuil-en-Auge.
Secteur de Dozulé.
L’arrière-pays dozuléen poursuit sa progression positive. Les communes rurales suscitent de plus en plus d’intérêt, surtout depuis le début de la crise sanitaire.
La commune de Dozulé bénéficie de ce phénomène, couplé à une politique de développement de la population lancée par la municipalité il y a plusieurs années avec la construction de nouveaux lotissements et la mise en place des services qui y sont liés.
Aujourd’hui, le maire Sophie Gaugain peut récolter les fruits de ces choix, puisque la commune affiche une hausse de sa population de 1,7 %, passant de 2 073 à 2 293 habitants en 6 ans.
Le Conseil Economique Social et Environnemental Régional (CESER) de Normandie sort de sa torpeur en nous proposant la prospective pertinente suivante:
https://ceser.normandie.fr/habiter-en-normandie-porte-ouverte-la-reflexion
Habiter en Normandie : porte ouverte à la réflexion
C'est LA question qui déménage : comment habiter la Normandie en 2040 ? S'il est vrai que l'on pense tout de suite au concept de logement ou d'espace privé, la notion est aussi indissociable de la vie en société, des pratiques culturelles et des habitudes de vie. Le CESER réalisera un focus prospectif à l'horizon 2040 sur cette question, en privilégiant l'angle de la qualité et du cadre de vie des Normands. Rendez-vous à l'automne 2022 pour en connaître les résultats.
Près d'Etretat, la falaise s'est effondrée le jour de l'An: le secteur du Tilleul est très dangereux. D'autres éboulements pourraient survenir ces prochains jours...
Coup de Noroît en Manche et sur nos côtes normandes ce samedi 8 janvier 2021: des rafales à 90 km/h et des creux de 5 à 6 mètres...
https://www.tendanceouest.com/actualite-392605-manche-nouveau-coup-de-vent-et-mer-forte-annonces
La communication de crise du maire président d'une métropole de Rouen perchée loin de la Normandie, sur une planète lointaine...
La Métropole de Rouen veut être « plus zen, plus verte et moins chère » en 2022
Santé avec un plan de 15 millions d’euros pour les hôpitaux de la métropole de Rouen (Seine-Maritime), culture avec la candidature de Rouen capitale européenne en 2028, mobilité avec la gratuité étendue des transports en commun, attractivité… Nicolas Mayer Rossignol, président de la Métropole, livre les grandes nouveautés de 2022.
« Rouen marque des points. Nous en sommes fiers. C’était d’ailleurs notre slogan de la campagne des municipales « Fiers de Rouen ! » », a salué Nicolas Mayer-Rossignol, président de la métropole et maire de Rouen après la sortie du classement national des villes où il est bon de s’installer. Rouen arrive en quatrième position.
Une ville « plus zen et plus verte »
« Nous enregistrons de nouveaux arrivants, principalement des Franciliens, des entreprises veulent s’implanter à Rouen, une avocate parisienne vient de s’inscrire au barreau… » Ils recherchent une ville « plus zen, plus verte avec un tiers de territoire forestier et moins chère ».
Nicolas Mayer-Rossignol, maire depuis 2020, ne tire pas la couverture à lui : « Une politique menée depuis plusieurs années donne les premiers résultats ». Notant au passage que « Rouen est la seule ville normande de plus de 100 000 habitants intra muros à gagner en population au dernier recensement ». Deux ans après l’incendie de Lubrizol, Rouen sort d’une réputation de ville industrielle, l’une des plus polluées de France.
Pour aller plus loin dans l’attractivité, la métropole veut passer à l’offensive en 2022 sur la mobilité, la santé, l’économie…
Santé : 15 millions d’euros pour les hôpitaux
Relevant la souffrance du personnel soignant, « un préavis de grève a été déposé au CHU de Rouen », le président de la métropole annonce un plan de 15 millions d’euros pour soutenir les hôpitaux. « C’est une somme considérable pour nous », a-t-il insisté.
LIRE AUSSI : La Métropole de Rouen débloque 15 millions d’euros pour la santé et les hôpitaux
Mobilité : 400 bornes de recharge et plus de gratuité des transports
La location de vélos électriques longue durée cartonne à Rouen avec plus de 500 vélos loués. « Pour en acquérir de nouveaux, nous sommes confrontés à une pénurie. » Parallèlement, le réseau des voies cyclables dépassera les 200 km cette année.
Pour les voitures électriques, 400 bornes supplémentaires vont être installées dans toute la métropole. « Les 71 communes auront au moins une borne », assure Nicolas Mayer-Rossignol.
Les lignes de bus vont être renforcées et réaménagées pour ne plus toutes passer par le Théâtre des arts : « Nous allons sortir du réseau en étoile pour des lignes directes nord sud. » La ligne 4 Teor en site propre va être prolongée jusqu’au CHU.
Enfin, après le succès le samedi, les transports en commun seront gratuits également les jours de pics de pollution et les jours d’alerte. « Cela signifie plus de bus en service ». La flotte va être renouvelée pour des bus électriques et à hydrogène.
Capitale européenne de la culture : candidature le 11 novembre
La grande affaire de Rouen est la candidature pour être capitale européenne de la culture en 2028. Le dossier sera déposé le 11 novembre. Plus loin que Rouen et la métropole, c’est la vallée de Seine, de Giverny au Havre, qui espère décrocher la timbale.
« La thématique va au-delà de la culture incluant les sciences et les technologies, les savoir-faire, l’histoire, l’industrie, le partage, l’humain, l’économie et l’écologie le long du fleuve. Des artistes contemporains s’inspireront des impressionnistes. Il y a une appropriation des artistes et citoyens », notent le maire de Rouen et son adjointe Christine de Cintré, présidente de Rouen Normandie tourisme & congrès. « Ça ne sera pas un simple festival mais un événement pourvoyeur d’équipements pour les générations futures à l’horizon 2035. »
60 policiers supplémentaires : toujours dans l’attente
L’engagement du ministre de l’Intérieur de doter la métropole de soixante policiers supplémentaires n’a toujours pas été tenu. « On nous a dit le 1er janvier 2022, puis le premier semestre. Avant ou après avril ? » interroge le président, songeant à la présidentielle des 10 et 24 avril. « On aimerait mieux avant. »
La Ville de Rouen a renforcé sa police municipale de douze policiers et porté le nombre de caméras en ville de 41 à 62, « plus de 50 % de plus ».
Le cell broadcast, la diffusion cellulaire de l’alerte sur les smartphones dans la zone d’un accident industriel ou naturel, n’a toujours pas été mis en œuvre plus de deux ans après Lubrizol ; « mais tout le monde y travaille », convient le maire.
Économie : des entreprises veulent s’implanter dans la métropole
« Je ne peux pas encore dire lesquelles, mais nous sommes en train de finaliser l’implantation de nouvelles entreprises, s’est réjoui Nicolas Mayer-Rossignol. Elles nous demandent des trains et de pouvoir naviguer sur le fleuve pour moins d’émissions de CO2. »
La métropole s’est donnée un mois supplémentaire pour finaliser son droit de préemption pour le rachat de la papeterie de la Chapelle Darblay : terrains, machines et chaudière biomasse compris. Deux repreneurs sont sur Vallourec : un Turc pour fabriquer des lingots de zinc et Samfi pour une production d’hydrogène.
Quant à Amazon à Grand-Couronne, « un recours a été déposé. Tant que la justice ne se sera pas prononcée, je ne ferai pas de commentaire. »
Commentaire de Florestan:
Pas un mot sur le contournement Est et encore moins au sujet de la Normandie...
AXE SEINE: de l'eau dans le gaz d'hydrogène! On lira, ci-après, l'éditorial pertinent de Jean-Luc LÉGER, président du CESER au sujet de la consternante concurrence politicienne entre l'Axe métropolitain Philippe-NMR-Hidalgo d'une part, et la coopération interrégionale entre la Normandie et l'Ile-de-France souhaitée par Morin et Pécresse, d'autre part...
L'édito, par Jean-Luc Léger
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Qui se ressemble... ne s'assemble pas forcément
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Développement de l'hydrogène vert, de l'éolien off-shore... On se croirait en Normandie, et pourtant il s'agit de l'actualité de nos voisins des Hauts-de-France, des Pays de la Loire, de la Bretagne et j'en passe. C'est un fait : entre régions, nos projets se ressemblent, se complètent même, et pourtant les coopérations sont souvent réduites à leur plus simple expression. Le même constat prévaut à l'intérieur de la Normandie, sur l'Axe Seine, où nous assistons à l'émergence de deux groupes de collectivités sur le même objet, l'hydrogène. D'un côté, les métropoles de Paris, Rouen et Le Havre, de l'autre les Régions Normandie et Ile-de-France. Une dispersion qui pourrait expliquer, en partie, pourquoi les réalisations sont si lentes. Pour aller plus loin, je vous invite à lire ou à relire l'étude des CESER de l'Atlantique sur les coopérations interrégionales, qui propose d'intéressantes pistes de réflexion. |
Une très belle mise en lumière à l'intérieur de l'église Saint Godard de Rouen:
Pour finir, le Poulpe - on devrait plutôt dire la Pieuvre sur nos côtes- s'intéresse dans sa dernière enquête au paradis normand des crustacés: logique!
Avec la saturation touristique sur la Grande île qui serait provoquée par les vedettes pendant l'été et l'agacement des conchyliculteurs au sujet de la pollution des eaux marines causée par les rejets des plaisanciers en mer ou sur l'estran et ceux des résidents à terre...
Avec l'arrivée de panneaux solaires inesthétiques pour en finir avec l'électricité au fioul et l'arrivée dans les eaux de Chausey de pêcheurs privés de Jersey, sans parler de l'inquiétude des naturalistes quant au nichage des oiseaux sauvages importunés par les promeneurs, l'archipel paradisiaque au large de Granville ressemble, de plus en plus, à un... panier de crabes !
Entre saturation et pollution, l’envers du décor du tourisme estival à Chausey
Jouissant d'une image paradisiaque, l'archipel de Chausey souffre pourtant de l'insuffisance de ses infrastructures publiques qui ne peuvent faire face à son succès touristique. Son bilan carbone est épouvantable, la pollution des eaux devient une menace et les différents acteurs de l'île cohabitent de moins en moins bien. Le Poulpe a enquêté sur place.
Quartier insulaire de Granville, dans le sud de la Manche, Chausey abrite au sein de sa vingtaine d’îles et ses nombreux îlots une réserve ornithologique et est classé zone Natura 2000 où cohabitent rien de moins que conchyliculteurs, touristes, transporteurs, plaisanciers, propriétaires immobiliers et services de l’état. Cela fait beaucoup pour une petite île !
Vanté par le département de la Manche comme un « petit paradis » où l’on n’entend « rien que le bruit de l’eau et celui des oiseaux » et où se l’on « reconnecte à la nature », la carte postale du pays granvillais affiche pourtant un tout autre visage en période estivale… En effet, l’archipel a été pris d’assaut par les touristes durant les étés 2020 et 2021, faisant remonter à la surface bon nombre de problématiques d’un archipel qui peine à se moderniser.
« Le tourisme est très important et Chausey doit être mis en valeur, mais aussi préservé », explique Guillaume Vallée, conseiller municipal délégué à l’archipel pour la ville de Granville. Pourtant, comment parler de préservation quand des pics de fréquentation dépassant les 2000 âmes certains jours de 2021 sont relevés, voire environ 3000 l’été précédent ?
« En effet, la question se pose si Chausey est en mesure d’accueillir 2000 personnes durant la même journée », estime Philippe Burgevin, référent Centre-Manche et Chausey au Conservatoire du Littoral. « Les gens viennent à Chausey pour découvrir un site naturel pour au final se retrouver parfois dans une masse de visiteurs, digne d’un centre-ville », continue le fonctionnaire de l’un des organismes publics en charge de la protection de l’archipel.
Lire la suite sur le site du Poulpe:
" Nous enregistrons de nouveaux arrivants, principalement des Franciliens.." ben espérons que ces franciliens seront plus normands que les rouennais sinon c'est le début de la fin normande avec cette colonisation parisienne.