NMR cherche une "idée universelle" pour justifier la candidature de Rouen "capitale européenne de la culture" en 2028...

Parce que, de fait, l'année de la "capitale européenne de la culture" pour la Normandie se sera très certainement l'année précédente avec l'organisation prévue en 2027 dans toute la Normandie (on espère aussi à Rouen) du millénaire de la naissance de Guillaume Le Conquérant fondateur d'une civilisation anglo-normande qui fut l'une des matrices de notre modernité occidentale européenne.

Mais Nicolas Mayer-Rossignol se positionne pour 2028 et n'a, semble-t-il pas de messages suffisamment "universels" pour justifier une candidature rouennaise au titre de capitale européenne de la culture: on a donc élargi l'affaire à toute la vallée de la Seine normande du Havre à Giverny et on cherche l'idée universelle dans un corridor comme d'autres ont la profession de chercher le bouchon ou le corps étranger qui dans un tuyau empêche le bon écoulement des fluides...

NMR est un plombier en ce sens qu'il a l'habitude de transformer en plomb une idée en or... Mais dans ce cas précis, c'est un plombier qui recherche une fuite, une fuite d'idées car le pipeline du côté de la municipalité ou de la métropole est, pour lors, sec!

Alors rien de mieux que de demander à des enfants innocents ou à des jeunes ce qu'ils en pensent...

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https://www.paris-normandie.fr/id257620/article/2021-12-06/rouen-mise-sur-la-seine-et-les-jeunes-pour-devenir-capitale-europeenne-de-la

Rouen mise sur la Seine et les jeunes pour devenir capitale européenne de la culture en 2028

Les Normands ont moins d’un an pour boucler le dossier de candidature « Rouen capitale européenne de la culture ». Trois axes de travail ont été définis, qui mixent le passé industriel et la création contemporaine.

Rouen sera-t-elle capitale européenne de la culture en 2028 ? Difficile d’ouvrir les paris, mais la candidature est en bonne voie. Moins d’un an avant le dépôt du dossier, l’association Rouen Normandie 2028 a présenté lundi 6 décembre 2021 les orientations du projet. Il n’est encore pas question de construire un musée – comme ce fut le cas à Marseille en 2013 – ou de transformer des usines entières en lieux de création – ce qui s’est passé à Lille en 2004 – ni même de programmer des spectacles ou des festivals. Le gros du boulot, pour l’instant, est de définir des axes de travail. « Il faut que l’on arrive à trouver un message qui soit universel », résume le maire de Rouen et président de la Métropole Nicolas Mayer-Rossignol.

La candidature rouennaise va du Havre à Giverny

Trois axes ont été définis : le partage des savoirs, le fleuve, et l’implication des générations futures. Entre les lignes, on comprend par exemple que la candidature s’appuiera sur le patrimoine industriel de la vallée de la Seine, avec une volonté de créer des connexions avec la création contemporaine. Exit Jeanne d’Arc et Monet, c’est le musée de la Corderie Vallois (à Notre-Dame-de-Bondeville, près de Rouen) ou encore la Fabrique des Savoirs (à Elbeuf), deux lieux culturels aménagés dans des friches industrielles, qui sont montrés en symboles. « On est fier d’être un territoire ouvrier, populaire », insiste Nicolas Mayer-Rossignol.

Le fleuve, c’est l’atout du dossier. Déjà, parce qu’il traverse le territoire. La candidature normande n’est pas uniquement portée par la Métropole de Rouen mais aussi par les Départements de l’Eure et de la Seine-Maritime, et par tout un tas de collectivités, du Havre à Giverny, le long de l’Axe Seine. Ensuite, parce que des fleuves, il y en a partout en Europe ! « C’est malin, confie Pierre Sauvageot, conseiller stratégique, qui a déjà fait partie du jury d’attribution « capitale européenne de la culture ». Il ne faut jamais perdre de vue la dimension européenne. Et les problématiques de reconquête du fleuve, vous les avez à Rouen, mais ils ont les mêmes en Allemagne avec le Rhin, dans les pays de l’est avec le Danube… »

Rilès et Torreton en ambassadeurs

Pour espérer décrocher la timbale, il faut aussi des ambassadeurs. Ils sont pour l’instant trois, nommés parrains et marraine : le rappeur rouennais Rilès, très connu parmi les jeunes générations ; l’acteur Philippe Torreton, né à Rouen ; et Marie Dupuis-Courtès, gérante d’une entreprise familiale créée à Cailly, spécialisée dans la rénovation des couvertures et charpentes des monuments historiques. Mais le but est d’en trouver des dizaines d’autres – il suffit d’envoyer un mail à contact@rouen-normandie-20128.fr pour recevoir un kit d’ambassadeur à partir du premier trimestre 2022 – pour faire de cette candidature un événement populaire.

Et avec tout ça, Rouen aura-t-elle ses chances face à Reims, Nice, Saint-Denis ou encore Clermont-Ferrand, autres villes décidées à briller en 2028 ? « Un bon dossier de candidature, c’est une mayonnaise difficile à prendre, résume Pierre Sauvageot. Ce qui est important, c’est sa cohérence. Regardez pour Marseille : elle n’a pas été choisie parce qu’elle avait le plus d’atouts, elle a été choisie parce qu’elle en avait le plus besoin. »

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Le calendrier

2021  : préparation du dossier de candidature.

2022  : rendu du dossier de candidature auprès de l’Union européenne.

2023  : présélection  ; les villes retenues font l’objet de visites du jury européen.

Fin 2023  : désignation de la ville française retenue. En 2028, la France est pays d’accueil avec la Réoublique tchèque.

2023-2028  : phase de mobilisation et de production du projet.

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Commentaire de Florestan:

Pierre Sauvageot a raison de rappeler qu'une mayonnaise doit prendre... Mais on lui rappelera surtout qu'on ne fait pas une bonne mayonnaise sans un peu d'huile et de l'huile normande en l'occurrence. Enfin la mayonnaise que l'on peut déguster dans un bol ou directement dans une assiette régionale c'est quand même plus sympathique que celle qui sort d'un tube ou d'un... corridor!

Comments

[Florestan2021]

Macron pourrait tenir sa promesse faite aux Rouennais lors de la catastrophe Lubrizol:



D'après la dernière lettre d'informations pour les décideurs diffusée par Paris-Normandie, on apprend que Rouen pourrait accueillir une réunion internationale de ministres dans le cadre de la présidence française de l'union européenne...



"On ne sait pas encore si la candidature de Rouen sera retenue pour devenir en 2028 la capitale européenne de la culture, chose sûre en revanche, la capitale de la Normandie aura sa place durant la présidence française de l’Union européenne à compter du 1er janvier 2022. Les ministres européens en charge des politiques de cohésion s’ retrouveront les lundi 28 février et mardi 1er mars. En visite à Rouen fin octobre 2019, un mois après la catastrophe Lubrizol, Emmanuel Macron avait alors promis un grand événement pour la ville… Un événement destiné à redorer son image ternie par les épaisses fumées noires s’échappant de l’usine en feu. Pour l’heure, les détails de ce futur temps fort du semestre de présidence européenne ne sont pas connus."