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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
8 décembre 2021

Il y a vingt ans, disparassait Léopold Sédar Senghor, poète normand et chantre magnifique de la "Normandité"...

Billet de Florestan:

Alors qu'un courageux étudiant en droit, Tanguy David, soutenant la candidature d'Eric Zemmour à la présidentielle, se fait, depuis dimanche dernier, médiatiquement lyncher, menacer de mort, insulter et traiter de "nègre de maison" (sic!) par des militants professionnels soi-disant "anti-racistes", nous avons encore plus à coeur d'affirmer ici que le mot "nègre" n'est pas une insulte mais plutôt un titre de gloire jeté à la face à tous les racistes, à commencer par ces pervers cyniques gauchistes qui polluent notre débat public et médiatique avec leur "racialisme", un racisme anti-raciste qui n'est que du... racisme!

Léopold Sédar Senghor, cette grande âme africaine et sénégalaise qui a choisi de vivre en poète dans le jardin normand de sa chère et tendre après avoir choisi la langue française pour en faire sa patrie littéraire et imaginaire, savait, tout comme son compère martiniquais Césaire, ce que tous ces crétins racistes ou "racialistes" (répétons-le: c'est la même chose!) ne veulent pas savoir et ne comprendront jamais:

le nègre ou la "négritude" c'est une fierté tout comme la "normandité". Une fierté fondée sur la lucidité et la contemplation de la vérité et de la beauté qui protège celui ou celle qui l'exerce de toute errance inutile dans l'erreur et l'outrance: c'est une sagesse pour marcher tête haute vers son destin et qui a pour objectif d'édifier les autres.

En effet, l'étymologie du mot "nègre" ou du mot "Normandie" nous révèle une noblesse qui oblige:

  • Dans le premier cas, il s'agit de la couleur de la nuit scintillante de toutes ses étoiles. Pierre Soulages, pourtant spécialiste de la couleur noire, a donc tort de parler à son sujet de "non-couleur" en cherchant vainement un "outre-noir" qui n'existe pas en tant que tel car au-delà du noir, il y a le "nègre" et ses mille étoiles qui inspire la "considération" mot dont l'étymologie nous dit qu'il s'agit d'être suffisamment important pour être placé parmi les étoiles ("con- sidéra" en latin).
  • Dans le second cas, il s'agit de nous raconter une histoire, une épopée humaine et collective avec ses valeurs et ses vertus: celle de ces fameux Hommes venus du Nord "Northmen" qui s'établirent dans un pays étranger pour en faire le leur tout en s'y intégrant totalement, en adoptant, résolument, la culture, la langue et la religion du pays d'accueil: c'était le sens spirituel et le pari politique réussi du baptême en la cathédrale de Rouen du guerrier norvégien Rollon qui accepta avec ses hommes une aventure qui sera encore plus grande que toutes celles qu'ils avaient connues en écumant les mers avec leurs longs navires. La Normandie est donc la seule région historique de France dont le nom propre nous raconte l'histoire de  l'assimilation et de l'intégration d'un peuple étranger à notre pays et à ce qui va devenir notre nation.

Moralité:

Toute cette triste engeance militante et bruyante de petits histrions progressistes, racialistes, "woke", décoloniaux et autres indigénistes, ne mérite que notre plus grand mépris!


 

https://www.lefigaro.fr/politique/il-y-a-vingt-ans-disparaissait-leopold-sedar-senghor-un-intellectuel-aux-antipodes-de-la-cancel-culture-20211207

Il y a vingt ans, disparaissait Léopold Sédar Senghor, un intellectuel aux antipodes de la «cancel culture»

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ENQUÊTE - Académicien, poète et président du Sénégal pendant vingt ans, Léopold Sédar Senghor a, toute sa vie, cherché à jeter des ponts entre l’Occident et ses racines africaines. Le combat de ce pur produit de la méritocratie était aux antipodes de celui des militants actuels de la «cancel culture» et du décolonialisme.

Le jeudi 20 décembre 2001, en début d’après-midi, un grand d’Afrique s’éteint dans sa maison de Verson, en Normandie. Léopold Sédar Senghor, âgé de 95 ans, avait été premier en tout. Premier Africain à décrocher l’agrégation de grammaire française, premier président du Sénégal indépendant, premier chef d’État à quitter de lui-même le pouvoir, en 1980, sur un continent où pullulent les autocrates, premier Noir à entrer à l’Académie française… Le premier aussi, avec son ami martiniquais Aimé Césaire, à parler de «négritude». Un homme au prestige immense, à la culture encyclopédique, à l’élégance innée vient de partir et la France, ce pays qu’il a servi et chéri, se tait. À ses obsèques, à Dakar, où quinze jours de deuil national ont été décrétés, ni le président de la République ni le premier ministre ne sont présents.

(Lire la suite sur le site du Figaro)

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Commentaires
P
Léopold Sédar Senghor exprime, au cœur battant de la Normandie, une "normandité" qu'il nous a révélée avec l'élégance de ses écrits, de son langage et une fierté qui emporte notre reconnaissance et nous soulève le cœur et l'esprit de joie et de respect.
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