Billet de Florestan:

"C'est bon, c'est normal. C'est normand."

Le train fou du "wokisme" ce dernier délire à la mode made in USA que les escrocs du gauchisme progressiste tentent de nous refourguer pour alimenter une épidémie de gastro intellectuelle pour nos dîners de famille autour de la dinde de Noël (désolé pour ce gros mot incorrect...), va-t-il enfin arriver à son terminus?

Lorsqu'au nom d'un égalitarisme niveleur devenu dingue, dans un paysage de la gauche française de tradition universaliste totalement dévasté par cette triste engeance militante plus nihiliste qu'humaniste, les gens "normaux" seront obligés d'utiliser une posture victimaire pour revendiquer dans l'espace public, leur normalité comme une minorité discriminée parmi d'autres...

Alors que tant d'autres sujets mille fois plus urgents que ces conneries idéologiques et militantes préoccupent la masse silencieuse des gens normaux, le maire de Rouen, soi-disant socialiste, est tout heureux de se trouver premier dans un concours de circonstances, au milieu du "bad buzz" pour que les médias parle de lui car de Rouen et des Rouennais et, plus encore, des Normands... normaux, Monsieur Mayer-Rossignol se contrefout!


 https://www.paris-normandie.fr/id256279/article/2021-12-02/avenir-de-la-statue-de-napoleon-rouen-il-est-desormais-temps-de-voter

Avenir de la statue de Napoléon à Rouen : il est désormais temps de voter

La dernière réunion de concertation sur l’avenir de la statue de Napoléon et le réaménagement de la place de Gaulle a eu lieu mercredi 1er décembre. Place maintenant au vote citoyen.

La fin du feuilleton Napoléon approche, afin de sceller le sort de la statue de l’empereur. La semaine prochaine doit démarrer le vote des Rouennais pour savoir si elle réintègre son socle place de Gaulle à côté de l’hôtel de ville, ou non, d’ici la fin de l’année. Selon des modalités pratiques qui restent encore à définir. La dernière réunion publique de la concertation « Et si on statuait ? » se tenait mercredi 1er décembre au soir au musée des Beaux-Arts.

Le maire Nicolas Mayer-Rossignol est venu lui-même pour clore ce feuilleton, au lendemain de l’utilisation par Éric Zemmour dans sa vidéo de candidature d’images (de France 3) d’un supposé « déboulonnage » du grand homme. Tandis qu’à l’extérieur du musée, une vingtaine d’identitaires tout de noir vêtus en profitaient pour projeter sur la façade du musée l’effigie de l’empereur avec ce slogan « Stop au wokisme*, les Rouennais veulent Napoléon ».

41 femmes pour 1000 rues

«  Les Rouennais vont pouvoir voter à partir de 16 ans. Sur la statue elle-même, non pas pour savoir si elle va partir à Nice ou à Évreux mais pour dire si elle revient sur la place au même endroit, ce qui dans le cadre du réaménagement prévu pourrait aussi s’accompagner d’une représentation féminine. Ou bien si elle doit changer de place comme il a été évoqué vers l’île Lacroix, l’avenue Pasteur, la place de la Gare ? Nous sommes actuellement dans la période de restauration. La Ville n’investit pas 200 000 euros pour le mettre aux oubliettes  » martèle l’élu.

Après les interventions des historiens Nicolas Offenstadt et Mathilde Larrère sur la mémoire, et celle de la journaliste Titiou Lecoq sur la place des femmes dans l’espace public, NMR rappelle encore qu’il avait évoqué la possibilité d’honorer Gisèle Halimi, il y a un an, quand l’Élysée s’intéressait à sa panthéonisation dans la foulée du rapport Stora sur l’Algérie. «  La figure de Joséphine Baker est sans doute plus consensuelle  », ose-t-il.

Car la consultation, qui porte aussi sur le réaménagement global de la place et sa renaturation, s’inscrit dans un projet de revalorisation des femmes dans l’espace public. À Rouen, elles ne sont que 41 sur un millier de rues, la mieux servie étant bien sûr Jeanne d’Arc. Dans un petit film plein d’humour réalisé par la ville, jeunes et moins jeunes Rouennais s’expriment sur la statue et la place. Les avis sont partagés mais plusieurs veulent garder l’empereur à cheval là où il est.

« On vote, on verra bien  », lance le maire de Rouen. Après avoir rappelé qu’en 1969, Jean Lecanuet (dont la rue fut jusqu’en 1993 celle d’Adolphe Thiers) proposa de déplacer la statue de Napoléon pour construire un parking extérieur sur la place avant de changer d’avis…

*Note: "Wokisme" Ce terme est dérivé du mouvement woke aux États-Unis, qui désigne une nouvelle génération militante sensible aux discriminations de race et de genre, n’hésitant pas à mettre de côté certains personnages historiques en révisant leur pensée avec une grille de lecture contemporaine.

Vous avez dit Normaux ?

Tout de noir vêtus, regroupés autour de deux voitures garées sur le parvis du musée des Beaux-Arts, une vingtaine d’hommes plutôt jeunes sont venus faire le siège du bâtiment où se trouvent le maire et ses hôtes. Calmes et déterminés. L’heure est grave. Leur idole est en péril. On veut remettre l’empereur Napoléon en exil. Le wokisme dans toute sa splendeur est à l’œuvre. La réunion de NMR et ses invités démarre. Quelques minutes plus tard sur les réseaux sociaux apparaît l’effigie de Napoléon projetée sur la façade du musée avec ces mots « Stop au wokisme, les Rouennais veulent Napoléon ». Signé Les Normaux. Pas besoin de vote, pas touche à Napo. Les hommes en noir sont partis. Déjà prêts au prochain combat.

Capture d’écran du 2021-12-03 10-29-20