Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 45 365
Derniers commentaires
Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
2 novembre 2021

La FALE vous invite à prêcher le Normand sur la... Teile! La ville de Brionne va prochainement afficher son nom normand.

Nous avons le plaisir de partager l'annonce suivante:

104475041_860301721144268_5954148092172413174_n

La FALE, Fédération des Associations pour la Langue normandE, a le plaisir de vous convier à une nouvelle édition de son CAFE NORMAND 100 % Numérique, en coopération avec le Conseil Régional de Normandie.

Dame, si vos archevaez che courriel annyi / annui / annié ch’est qué vos avaez eun jou eu dé l’écouote pouor noute loceis et ches féchouns de prêchi ou caôsaer.

En effet, si vous recevez ce courriel, c’est que vous avez un intérêt pour notre langue et ses différents parlers.

La reprise des cafés en présentiel est là, néanmoins la FALE poursuit ses CAFES NORMANDS en ligne pour donner l’occasion aux Normands d’origine et de cœur, mais éloignés des lieux de rassemblement actuels d’échanger sur leur culture et en premier lieu sur la langue.

Donc, pour se retrouver autour de notre prêchi/loceis/pâler nous vous invitons à vous connecter :

Lé/eul jéeudi quate du meis dé nouvembe

à 7 heus dé l’arlevaée

le Jeudi 4 novembre à 19h

le syin d’ampraès s-sa le prémyi jéeudi du meis tréjouos, d’aveu eune p ‘tite dictaée en normaund pis des countes. Le prochain en décembre nous ferons une petite dictée et nous lirons des contes de Noël

Outil : Skype   ð Pas besoin de compte ou de télécharger l'application pour ordinateur,

                       ð Suivez le lien dans votre navigateur Egde ou Chrome :

 https://join.skype.com/MN5idAzfiXJw

En cas de problème de connexion : 06 22 30 63 07 le lien de connexion se trouve également sur le guette mei (FB)de la FALE

Note : Ne fonctionne pas sur Firefox et autres navigateurs

Durée eune heus viron / Durée environ une heure

L'événement pourra être éventuellement enregistré pour une éventuelle rediffusion sur Youtube.

Jusqu’à s’vei !

Les animateurs

Jean-Philippe JOLY, Jérôme CHANTRIAUX, Frank Voisin-Rosey


 

Sur le front de la défense et de la valorisation de la langue normande on apprendra aussi ceci:

25313-211029132003312-0

Brionne. Et si la ville s'appelait bientôt Brioune ?

La municipalité de Brionne (Eure) a demandé officiellement une traduction normande du nom de la commune. De nouveaux panneaux signalétiques devraient bientôt être installés.

Le normand, « une langue sérieusement en danger ». C’est pour répondre à ce constat inquiétant fait par l’Unesco que la Région a mis en place en 2019 une stratégie pour la sauvegarde et la valorisation des parlers normands. Parmi les nombreuses initiatives, figure celle d’inciter les communes à installer aux entrées et sorties des panneaux signalétiques en normand. Le courrier envoyé en ce sens par le président Hervé Morin à tous les maires a trouvé un écho positif à Brionne (Eure).

« Même si je ne suis pas d'accord avec un grand nombre d'actions portées par Hervé Morin, je partage sa volonté de conforter les bourgs ruraux et la défense de l'identité. Il y a une appétence des Français pour leurs racines et ce passé a été mis entre parenthèses pendant des siècles, on a volontairement occulté l'appartenance régionale pour que le sentiment national s'affirme. Il a fallu qu'on se sente tous français, que chacun ne parle plus son dialecte. On n'a pas su conserver suffisamment notre patrimoine culturel régional. Et ce besoin, qui est récent, de retrouver son identité, on souhaite l'affirmer à Brionne. »

Valéry Beuriot Maire de Brionne

« Ce n’est pas du folklore »

Une demande a donc été adressée officiellement au Conseil scientifique et culturel des parlers normands. Cette instance créée en 2019, composée de 16 experts, a pour mission de produire des outils linguistiques de référence et de garantir la qualité scientifique des projets menés dans le cadre du plan régional. Quatre chercheurs travaillent à la traduction normande des noms de communes, dont Stéphane Laîné, docteur ès Sciences du langage à l’université de Caen Normandie, historien de la langue française et dialectologue. L’authenticité est le maître mot.

« Notre objectif est de pérenniser une forme orale du nom de la commune encore en usage localement durant les cent dernières années et qui soit différente de la forme standard établie depuis 1943 par l'INSEE. Mais il ne s'agit pas de créer artificiellement une forme régionale pour laquelle il n'y aurait aucune attestation écrite ou orale. On ne fait pas du folklore. »

Stéphane Laîné

« Il y a un souci de la part des communes que leur nom soit bien prononcé, complète Christophe Maneuvrier, enseignant-chercheur à l’université de Caen Normandie et membre du Conseil scientifique et culturel, qui a déjà reçu 165 demandes de traduction. Les toponymes font partie de notre héritage, c’est une question patrimoniale et d’identité. »

Des recherches historiques permettent de rassembler le plus grand nombre de mentions anciennes du nom de la commune, relevées dans des chartes, des cartes géographiques, des textes littéraires ou dialectaux… On parlait ainsi de Breviodurum pour désigner Brionne au 4e siècle, puis au fil du temps sont apparus Brionium, Briona, Briune, Brione, Brionia, Briorne, Briosne…

À partir de ce matériau fourni par les historiens, des linguistes étudient les étymologies envisagées, puis ils les confrontent à une analyse de phonétique historique. « On est alors en mesure de reconstituer l’évolution de la prononciation des noms de communes depuis les premières mentions jusqu’à aujourd’hui, signale Stéphane Laîné. L’utilisation de panneaux routiers est récente, les noms étaient auparavant transmis à l’oral et les variantes locales étaient nombreuses. »

Lorsque plusieurs versions dialectales apparaissent possibles, « l’idéal est de pouvoir mener des enquêtes de terrain pour avoir confirmation de l’usage de ces formes variantes, ajoute le linguiste. Nous avons besoin de relais. Les collectivités locales sont idéalement placées, et nous nous appuyons aussi sur des associations. »

À l’image de la Chouque, qui milite pour la sauvegarde de la langue normande. Joëlle Leroy en fait partie. Cette Franquevillaise a participé à la traduction du nom de Brionne en interrogeant des habitants de la cité risloise et des alentours. « Je les ai enregistrés, ils se rappelaient que dans leur enfance on disait  »Brioune » », raconte-t-elle. Un témoignage recueilli à Pont-Audemer va dans le même sens.

« On souhaite explorer notre passé »

Le Conseil scientifique et culturel a établi deux préconisations, en essayant de restituer le plus exactement possible la prononciation en usage localement, tout en utilisant les graphies du français standard. Le nom de Brionne pourrait donc être traduit en  »Brioune », cette forme dialectique étant attestée, soit en  »Briône », les prononciations  »bri-yône » et  »bri-ône » étant encore vivantes également aujourd’hui.

« Le conseil municipal reste souverain. Nos préconisations sont le fruit d'une analyse scientifique longue et rigoureuse, elles sont argumentées, mais elles n'ont pas force de loi. »

Stéphane Laîné

Une note de synthèse de six pages a été envoyée à la Ville de Brionne. Les élus se réuniront prochainement pour délibérer sur le sujet. Le maire a l’espoir de pouvoir inaugurer les panneaux signalétiques en normand avant la fin de l’année, au moment où la création d’une bande dessinée sur l’histoire de la commune est aussi en cours. « On souhaite au maximum explorer notre passé, pas pour en faire quelque chose de sacré, mais pour voir comment il entre en résonance avec notre présent, conclut Valéry Beuriot. On peut être universaliste, tout en étant fier d’être Normand et Brionnais. »

Publicité
Publicité
Commentaires
C
Oui, y 'a du boulot, dans certains coins de la région, être normand est un concept étrange voire inconnu ...Sans forcer qui que ce soit à penser régional H24, y 'a un minimum à savoir, quand même<br /> <br /> Et ce n 'est même pas régionaliste ce que je dis , c'est du simple bon sens
Répondre
B
La Fale devrait partir en croisade du côté des Andelys. Dans cette partie de l'Eure proche de l'Oise et de la région parisienne, la réunification normande n'évoque pas grand chose. L'article de l'hebdomadaire local oublie juste de préciser que le groupe MSSR est normand. Pas étonnant quand le journaliste nous indique que "Il a suffi que Didier Aubert, le président de l’Office de la Culture et des Andelys (Ocla), les entende une fois sur TF1 pour qu’il ait envie de les faire venir aux Andelys, dans l’Eure" <br /> <br /> OULAH ! y'a encore du boulot..<br /> <br /> <br /> <br /> https://actu.fr/normandie/les-andelys_27016/les-andelys-mes-souliers-sont-rouges-en-concert-vendredi-5-novembre-a-la-salle-des-fetes_46177357.html
Répondre
Publicité