/https%3A%2F%2Fprofilepics.canalblog.com%2Fprofilepics%2F1%2F7%2F1799921.jpg)
Face à la montée de la chienlit WOKE à Rouen, la statue de Napoléon pourrait trouver refuge à Evreux...
Billet de Florestan:
La chienlit woke
Nicolas Mayer-Rossignol prend, hélas, l'habitude de s'ébrouer et de patauger dans des polémiques idéologiques aussi vaines que ridicules: alors que les classes populaires laborieuses normandes et rouennaises doivent faire avec un litre d'essence à plus 1,50€, le nouveau maître de Rouen socialo-écolo nous propose de remplacer une statue patrimoniale en bronze de Napoléon par celle d'une militante féministe.
Officiellement, la statue équestre de Napoléon doit être restaurée pour, ensuite, être placée sur l'île Lacroix sur la Seine entre les deux parties du pont qui la traverse, à l'instar de la statue d'Henri IV à Paris, à la pointe de l'île de la Cité entre les arches du Pont-neuf diront les moins chagrins. Mais les plus mauvaises langues diront qu'après la Corse, l'île d'Elbe ou de Saint-Hélène, l'empereur des Français mériterait de poursuivre son exil symbolique sur l'île Lacroix de Rouen...
Monsieur Mayer-Rossignol a le droit d'aménager son jardin comme bon lui semble quitte à tailler ses haies et à encombrer la déchetterie locale de ses branchages à l'aide un véhicule diesel tout en ignorant le recours officiel au compostage diffusé par la pravda écolo de la métropole qu'il préside...
Mais la place publique devant l'hôtel-de-ville de Rouen n'appartient pas à celui qui peut l'admirer depuis son bureau du premier étage: l'hypocrite s'en sort en s'en remettant, en dernier ressort, à la vox populi des Rouennais: un référendum devra déterminer le sort de la statue de Napoléon et de son exil définitif ou non sur une île.
En attendant, Guy Lefrand, le maire LR d'Evreux, vice-président du conseil régional de Normandie, reprenant une idée d'abord lancée par le maire de Nice, a annoncé que si la statue de Napoléon ne devait plus revenir à son emplacement d'origine, il ferait la demande de l'installer, à nouveau, à la place d'honneur, devant l'hôtel-de-ville de sa ville...
On lira non sans agacement cet article non signé proposé par la "rédaction d'Evreux" de la Dépêche d'Evreux atteinte, elle aussi, par la montée de cette nouvelle chienlit idéologique venue d'outre-atlantique qu'on appelle "woke"...
Mardi 19 octobre 2021, le maire LR d'Évreux (Eure), Guy Lefrand, s'est dit prêt à récupérer la statue de Napoléon Ier si la Ville de Rouen décidait de la remiser.
Et si le Petit Caporal rejoignait le Grand Charles (de Gaulle) sur la place de l’hôtel de ville d’Évreux (Eure) ? S’exprimant, mardi 19 octobre 2021, à l’assemblée générale de la section euroise de la Société des membres de la Légion d’Honneur (distinction créée en 1802 par Bonaparte, alors Premier consul), Guy Lefrand s’est invité dans la bataille autour du retrait de la statue de Napoléon Ier de la place du Général-de-Gaulle, à Rouen (Seine-Maritime).
Avec le ton martial d’un maréchal d’Empire, le maire de la Cité jolie a sonné la charge contre les « déboulonneurs de statues », qu’il accuse de vouloir réviser l’histoire de notre pays, en faisant tomber de leur piédestal ses figures illustres (mais controversées).
« L’histoire de France n’a pas commencé à la Révolution ni même en Mai-68, comme certains le pensent », tranche Guy Lefrand, sabre au clair. Offensif, l’édile a fait savoir que la Ville serait prête à récupérer la statue de l’empereur si la mairie de Rouen décidait de la remiser. Proposition sérieuse ou boutade ?
Aux Rouennais de décider
Contrairement à ce que prétendent certains de ses opposants politiques, Nicolas Mayer-Rossignol n’a nullement décidé d’évincer le monument de l’espace public.
Profitant de sa rénovation, le maire socialiste de la capitale normande a néanmoins proposé d’ouvrir un débat sur son remplacement par une « figure féminine », rappelaient fin septembre nos confrères de 76actu. La statue de Napoléon pourrait alors être déplacée sur l’île Lacroix, à proximité d’un pont dont l’empereur est à l’origine.
À lire aussi:
Mais Nicolas Mayer-Rossignol l’assure : le dernier mot reviendra aux Rouennaises et aux Rouennais, à travers une votation citoyenne. Celle-ci devrait intervenir « d’ici la fin de l’année », en clôture d’une concertation ouverte début octobre par la Ville pour discuter de la place des femmes dans l’espace public.
À voir des déboulonneurs partout, on finit par se battre contre des moulins. Et par ressembler à Don Quichotte plutôt qu’au maréchal Murat.
Commentaire de Florestan:
Franchement! Il y a des urgences plus sérieuses à considérer que celle de déplacer une statue patrimoniale pour des raisons idéologiques!
Cependant, on doit s'inquiéter de l'arrivée en Normandie de la chienlit idéologique woke dans nos plus grandes villes, là où se concentrent les institutions culturelles et scolaires ainsi que notre jeunesse et nos universités: par exemple, l'étude critique du genre ou "gender studies" qui s'inspire de l'école française philosophique de la déconstruction des années 1960-1970 (Deleuze, Derrida ou Foucault) est, désormais, à la mode sur les campus des deux côtés de l'Atlantique...
Nouvelle version du retour du bâton?
Ainsi depuis 2016, une équipe d'enseignants chercheurs de l'université de Caen propose des "ateliers du genre"...
On rappelera à ces doctes personnes que depuis le XIe siècle en Normandie, avec le droit normand, les Normands et les Normandes sont attachés au respect de la personne humaine et à l'égalité de tous devant une même loi...
On note, enfin, que l'attachement à certaines évidences culturelles et héritages dans nos moeurs collectives, héritages et habitudes enracinés dans notre histoire normande prestigieuse et séculaire, est plus fort dans la Normandie rurale des petites villes et villages que dans nos plus grandes agglomérations branchées sur les normes et standards culturels d'une prescription mondialisée quasi industrielle made in USA:
La haine de soi est officiellement pratiquée, proposée, revendiquée ou conseillée à Rouen, Caen ou au Havre, le plus souvent par des institutions publiques ayant pignon sur rue et vivant largement de nos impôts tandis que l'authentique fierté normande se réfugie dans nos petites villes et nos bourgs de la Normandie rurale à partir d'initiatives associatives issues de la société civile qui, bien souvent, ne peuvent que compter sur elles-mêmes pour prospérer face au mépris ou à l'indifférence des tutelles publiques.
/image%2F0405592%2F20240329%2Fob_c701ba_capture-d-ecran-2024-03-29-100854.png)
/image%2F0405592%2F20240320%2Fob_1a036b_e878c42cf7f56dc78c42cf7f5b088cv-960x64.jpg)
/http%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F55%2F62%2F1718906%2F134261687_o.jpg)
/http%3A%2F%2Fstorage.canalblog.com%2F10%2F45%2F1718906%2F134260686_o.jpg)