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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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19 octobre 2021

Face au CANAL SEINE NORD... Paris, Rouen et Le Havre conjoints et solidaires dans HAROPA PORTS : A voir...

     Le 12 octobre dernier, est paru dans Paris-Normandie L'Eco un dossier titré " Canal Seine-Nord Europe - Comment la Normandie s'apprète à faire face ".

canal

    

En page 25, on peut lire l'une des analyses titrée " Un Hinterland à élargir " ; en voici la transposition :

Canal Seine-Nord Europe, comment la Normandie s’apprête à faire face ?

Paris-Normandie 12 octobre 2021

Extrait : « Un Hinterland à élargir »

En levant ce goulet d’étranglement avec le futur canal, « on fluidifie l’offre fluviale, on la rend plus pertinente et l’on gagne en compétitivité, sur l’axe Nord-sud et aussi sur l’axe Seine » 1. Aujourd’hui, « c’est 12 euros la tonne de céréales entre l’est de la Somme et Rouen pour un bateau de 350 tonnes. Demain, avec des chargements possibles de 2000 ou 2500 tonnes, ce sera 7 ou 8 euros la tonne », ce qui rendrait le port de Rouen, premier exportateur de céréales d’Europe occidentale, plus accessible et compétitif 2.

Mais quid des conteneurs ? Pour ceux qui arrivent déjà du Nord de l’Europe, la liaison Seine-Escaut va « permettre le report modal vers la voie d’eau alors qu’aujourd’hui, ils sont transportés par la route » 3, assure Pierre-Yves Biet. Dans l’autre sens, « certaines destinations ne sont pas accessibles depuis Le Havre 4 [premier port français de conteneurs, NDLR] et le canal va permettre un élargissement de l’hinterland vers les Hauts-de-France et l’Europe 5 ». Stéphane Raison se montre optimiste lui-aussi. « Le canal va induire une dynamique positive qui va nous permettre d’aller plus loin dans les terres, notamment sur les marchés des céréales 2, d’élargir notre hinterland. » En parallèle, Haropa Port a fait de la logistique fluviale un axe stratégique majeur comme en témoignent les implantations d’Ikéa, troisième chargeur mondial de conteneurs, à Limay, et de Goodman, à Gennevilliers, en 2021. « Nous n’avons pas attendu le canal Seine-Nord pour développer la logistique fluviale, car nous avons déjà notre canal avec l’axe Seine », observe le directeur général d’Haropa Port. Mais ce n’est qu’un début. « Nous avons soixante-dix ports dans le Grand Paris et nous avons l’intention de les utiliser pour accueillir de la logistique fluviale. »

Commentaires de Sapeur de fond

1. « on fluidifie l’offre fluviale, on la rend plus pertinente et l’on gagne en compétitivité, sur l’axe Nord-sud et aussi sur l’axe Seine ».

     Et pour le port du Havre, où est l’avantage ?

2. Sur ce point, quelques précisions s’imposent. Il existe aussi un trafic maritime céréalier au port de Dunkerque, certes bien plus modeste que celui du port de Rouen, mais tout de même en moyenne sur les 11 dernières campagnes env. 29 % du trafic maritime de céréales du port de Rouen :

     En part relative calculée sur l’ensemble du trafic maritime de céréales de Rouen et Dunkerque, ce dernier représente en moyenne env. 22 % au cours des onze dernières campagnes :

     Si le port de Rouen devient « plus accessible et compétitif » grâce au Canal Seine-Nord, ce sera aussi le cas pour Dunkerque… Lequel des deux ports en tirera meilleur avantage ?

3. « Mais quid des conteneurs ? Pour ceux qui arrivent déjà du Nord de l’Europe, la liaison Seine-Escaut va « permettre le report modal vers la voie d’eau alors qu’aujourd’hui, ils sont transportés par la route », assure Pierre-Yves Biet. »

     Et pour le port du Havre, où est l’avantage ?

4. 5. « Dans l’autre sens, « certaines destinations ne sont pas accessibles depuis Le Havre [premier port français de conteneurs, NDLR] et le canal va permettre un élargissement de l’hinterland vers les Hauts-de-France et l’Europe ». »

     Quelles destinations ne sont pas accessibles depuis Le Havre dans l’autre sens, même par la route ?

     L’élargissement de l’hinterland ne risque-t-il pas de profiter au port de Dunkerque (déjà favorisé vers l’Europe) vers le Sud et à l’Île-de-France vers le Nord autant voire plus qu’au port du Havre vers l’Europe ?

Sapeur de fond s/c Sire de sei

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Commentaires
V
Prenons date Monsieur Bonis !<br /> <br /> Dans Paris Normandie version papier du 19 octobre, M. Hervé Bonis, président de l'UMEP (Union Maritime Et Portuaire du Havre) déclare notamment :<br /> <br /> .../...<br /> <br /> " Nous pensions que le port du Havre allait mettre deux à trois ans pour retrouver les volumes opérés en 2019 au regard de la chute qu'on a connue en 2020 et il s'avère que dès 2021, nous allons dépasser le volume de 2019, soutenus par une croissance forte du transport maritime. "<br /> <br /> .../...<br /> <br /> <br /> <br /> Commentaire :<br /> <br /> M. Bonis évoque implicitement le trafic de conteneurs du premier port français pour ce trafic.<br /> <br /> Pour mémoire, ce trafic a été, en 2019, de 2 762 953 EVP (Source ministérielle) ; il a été de 2 337 675 EVP (Source ministérielle) après la "chute qu'il a connue en 2020".<br /> <br /> Pourvu que vous ayez raison, M. Bonis, car le trafic de 2019 n'a pas été le maximum atteint par le port du Havre qui, lui, n'a pas dépassé 3 millions d'EVP...
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