/https%3A%2F%2Fprofilepics.canalblog.com%2Fprofilepics%2F1%2F7%2F1799921.jpg)
Après sa garde à vue injustifiée, les aveux de la maire de CANTELEU: c'est encore pire que ce que l'on craignait!
Mélanie BOULANGER la maire socialiste de Canteleu, 1ère vice-présidente de la métropole de Rouen, tête de liste socialiste aux dernières élections régionales et cheffe de l'opposition socialiste au conseil régional a subi 36 heures de garde-à-vue injustifiée dans le cadre d'un vaste coup de filet anti drogue concernant la région parisienne et la région rouennaise.
Sans préjuger de la culpabilité de cette élue locale normande, nous avions, cependant, souligné les conséquences d'une telle situation: l'image de Rouen et de la majorité municipale et métropolitaine a été atteinte. Le mal est fait telle une marque d'infamie alors que l'élue mise en cause n'avait, évidemment, rien à voir, de près ou de loin avec les sordides affaires criminelles de ces criminels.
Mais à lire ce qui suit, à savoir les aveux et confidences de Madame Boulanger pour dénoncer sa mise en garde-à-vue qu'elle considère comme injustifiée, on peut dire que c'est pire que ce que nous avions pu craindre, à savoir qu'elle fut réellement coupable de quoique ce soit...
En effet, Mélanie Boulanger dévoile l'ampleur de l'effondrement de l'Etat régalien en matière de sécurité publique et de maintien de l'ordre comme elle dévoile l'audace de trafiquants qui, visiblement, ne craignent plus rien et ne respectent plus rien car si l'élue locale socialiste a été mise en garde-à-vue dans le cadre d'écoutes téléphoniques c'est que les trafiquants mis en cause ont fait exprès de lui téléphoner pour la mouiller dans leurs sales affaires et ainsi exercer sur une élue normande de la République d'insupportables pressions pour le maintien de l'impunité nécessaire à la prospérité de leurs trafics dans la métropole de Rouen.
Cette affaire reste donc, stupéfiante!
Faits Divers, Justice. Deux jours après sa sortie de garde à vue, sans qu'aucun motif ne soit retenu contre elle, la maire de Canteleu Mélanie Boulanger s'est exprimée publiquement depuis sa mairie, lundi 11 octobre.
"Je viens de vivre le pire moment de ma vie." Deux jours après sa sortie de garde à vue sans qu'aucun motif ne soit retenu contre elle, la maire de Canteleu, Mélanie Boulanger, s'est exprimée publiquement depuis la mairie, lundi 11 octobre. Elle a notamment estimé "injustifié" son placement en garde à vue lors de cette vaste opération anti-stupéfiants qui s'est tenue en Seine-Maritime et en Région parisienne, ajoutant qu'elle se savait "irréprochable".
Des renforts de policiers demandés
"Je ne m'explique pas le régime de la garde à vue. Le régime de la garde à vue n'était pas justifié car il n'était pas nécessaire pour établir ma probité et mon combat de maire contre la délinquance", a-t-elle déclaré.
"Mon histoire est celle d'une élue de la République qui, comme tant d'autres élus depuis de très nombreuses, de trop nombreuses années, se retrouve trop souvent seuls, trop souvent sans réponse lorsqu'ils sollicitent les pouvoirs publics pour les aider à lutter contre la délinquance et les trafics de stupéfiants", poursuit Mélanie Boulanger.
La maire de Canteleu a rappelé son long combat, pendant plus de sept ans, contre les trafics de drogues dans sa commune, mais aussi les demandes répétées pour obtenir des renforts supplémentaires de policiers nationaux. "En avril 2019, le ministre de l'Intérieur de l'époque reconnaissait lui-même qu'il manquait 36 policiers sur la circonscription de Rouen dont fait partie Canteleu. Ces policiers n'ont jamais été nommés."
Tentatives d'intimidation
Mélanie Boulanger dit avoir été interrogée sur les liens qu'elle aurait pu entretenir avec des trafiquants de drogue de sa commune. "Je n'ai pas de lien, je n'ai aucun lien avec ces gens-là", a assuré l'élue. "Ils ont essayé plusieurs fois d'entrer en contact avec moi par personne interposée. Je suis une élue de terrain. On m'appelle, je réponds. Ils ne m'ont évidemment jamais appelée eux-mêmes. C'est cela que j'ai dû expliquer", a détaillé la maire.
Selon elle, ces trafiquants l'ont contactée pour tenter "de l'impressionner, de l'intimider, de la dissuader de mener le combat" contre la délinquance, lors de la pose des caméras de vidéosurveillance ou quand elle réclamait des moyens supplémentaires. Elle a indiqué avoir été suivie en voiture, attendue sur le parking de la mairie ou devant chez elle, mais a dit n'avoir jamais déposé plainte, de peur des représailles.
"Dans les menaces qui m'étaient formulées, il y avait : 'je sais où vous habitez et je sais où va votre fille à l'école'", a précisé la maire. "Quand on vous dit ça, vous vous dites : si je porte plainte, il faut que je sois sûre de mon coup." "Menacée une fois plus sérieusement", Mélanie Boulanger a même raconté avoir sollicité "les autorités préfectorales", en vue d'une éventuelle protection, en vain.
/image%2F0405592%2F20240409%2Fob_afa2c0_122044704.jpg)
/image%2F0405592%2F20240404%2Fob_6d13ed_rni-carrementbarre-portrait10-scaled.jpg)
/image%2F0405592%2F20240403%2Fob_43b678_couv-442596.jpg)
/image%2F0405592%2F20240402%2Fob_d72960_capture.PNG)